La 3ème journée de mobilisation nationale des salariés de la Fonction Publique le 22 mai, s’est tenue à l’appel des 9 organisations syndicales. 140 rassemblements et manifestations ont eu lieu dans tout le pays.
Des milliers de travailleurs des hôpitaux, d’enseignants, des services sociaux, des salariés du commerce, y ont participé. La détermination n’a pas faibli. Une réunion de l’intersyndicale se tient ce vendredi 25 pour déterminer la suite de l’action.
La lutte des cheminots continue. La votation organisée par les syndicats – CGT – UNSA – SUD et CFDT a eu un taux de participation de 61,75%. A la question «Etes- vous pour ou contre le pacte ferroviaire porté par le gouvernement?» 94,97% ont répondu «NON»! La rencontre des syndicats avec le 1er Ministre qui aura lieu ce vendredi 25 devra tenir compte de ce rejet massif. Les prochaines journées de grève unitaire auront lieu du 27 mai à 20h. au 30 mai à 7h55. Les syndicats appellent à un rassemblement le 29 mai au Sénat alors qu’il débutera l’examen du texte.
Des actions allant jusqu’à la grève ont lieu dans de nombreuses entreprises dans tous les départements. Les retraités manifesteront le 14 juin.
Le mécontentement grandit rapidement chez les étudiants et les lycéens des classes terminales.
Devant le développement de l’action, des tentatives de récupérer ce mouvement sont déjà apparues.
Ceux qui appellent à une «marée populaire» pour disent-il, «l’égalité, la justice sociale, la solidarité» évitent une fois de plus de parler des vrais problèmes: pour faire reculer l’exploitation capitaliste, pour changer fondamentalement de politique, construire un autre avenir pour le peuple, la jeunesse, il faut lutter clairement sans répit contre le capitalisme, il faut lui arracher le pouvoir économique, financier et politique. Ceux qui veulent rendre le système plus «social», sans s’attaquer au système capitaliste, veulent entrainer une fois de plus le peuple dans une impasse.
Notre parti est dans les luttes avec les travailleurs. Les travailleurs ont tous le même ennemi, le capitalisme et son pouvoir. Seule la lutte tous ensemble, de plus en plus forte et large les fera reculer.
Si la lutte sociale est irremplaçable pour faire reculer le pouvoir, il faut mener aussi la lutte politique pour abattre le capitalisme.
