Gantry 5

 

748-22/12/2021 Les salariés sont largement inquiets de leur situation au niveau des salaires, rongés par une inflation en forte hausse.

Au niveau de l’emploi, malgré les déclarations euphorisantes du patronat et du pouvoir les plans de licenciements se multiplient et beaucoup des emplois disponibles sont des emplois temporaires. Les luttes qui se développent autour de ces questions sont importantes et touchent tous les secteurs d’activités. Cette réalité a amené des organisations syndicales à un appel le 27 janvier à une journée interprofessionnelle de luttes et de grèves, qui contribuera à une extension du mouvement qui doit se développer dans la durée et à la convergence des luttes.
Dans le même temps, le retour de la pandémie qui s’accélère ajoute aux facteurs d’inquiétudes de la population tant elle a le sentiment que cela ne finira jamais.
La pandémie revient en force au moment où notre système de santé vit un état de délabrement flagrant, conséquence directe des coups répétés que lui ont infligés les choix de classe imposés au pays depuis plus de trente ans. Le résultat direct des choix et des politiques basés sur la privatisation de la santé. Cet effondrement a été planifié méthodiquement de longue date, suppression de 100.000 lits en 25 ans dont encore près de 6.000 en pleine crise COVID. L’an dernier, 5.900 lits ont encore été supprimés.
Malgré les fêtes, les professionnels de santé sont sur le pont pour faire face à cette nouvelle vague de l’épidémie, alors que les précédentes ont laissé des séquelles. Les plans blancs se multiplient, ils permettent de libérer davantage de lits en déprogrammant les opérations « non urgentes » et en modifiant le planning des soignants. Ces reports d’opérations sont devenus les variables d’ajustement pour faire face aux manques de moyens de l’hôpital au détriment des patients. Pour protester contre cette situation la CGT santé a déposé un préavis de grève pour le mardi 11 janvier 2022. Il est urgent de donner les moyens pour ouvrir des lits dans les hôpitaux et embaucher les personnels nécessaires. Autre appel à une journée de grève nationale le 1er février 2022 dans le social et médico-social.
Si le gouvernement veut imposer un passe sanitaire dans toutes les entreprises, ce qui existe déjà pour celles accueillant du public, mesure qui est loin de rencontrer l’approbation des organisations syndicales et professionnelles, il omet de dire que de réforme en réforme la médecine du travail a été liquidée de ses fonctions de prévention et de suivi de la santé des salariés. Son rôle dans la vaccination dans les grandes entreprises serait primordial, bon nombre de salariés de sous-traitants et de prestataires pourraient ainsi se faire vacciner. La possibilité de se faire vacciner sur le temps de travail, alors qu’elle figure dans les décrets, est loin d’être une réalité. Tout cela freine la nécessaire vaccination de toute la population pour la protéger autant qu’il est possible des conséquences de cette pandémie.
Les déserts médicaux l’accès aux soins pour tous et partout sur le territoire est plus que jamais au cœur des préoccupations. Ils n’en finissent pas de s’étendre. En 2018, près de 3,8 millions de Français vivaient dans une zone sous-dotée en médecins généralistes (soit 5,7 % de la population), contre 2,5 millions (3,8 % de la population) quatre ans plus tôt. Ce sont donc près de 1,3 million de Français supplémentaires qui ont rencontré des difficultés d’accès aux soins et à la vaccination au cours de cette période, selon une étude publiée en février dernier.
Il est urgent de lancer une véritable campagne pour la vaccination de toutes et tous. Les inégalités existantes dans la vaccination ne relèvent pas toutes loin de là d’une opposition de principe mais de facteurs sociaux, ainsi en Seine-Saint-Denis (93) le taux de vaccination est de 63,8%, alors qu’en Bretagne 98% des 18-24 ans sont vaccinés ! il y a aussi l’absence des structures dans certains endroits. Exiger le droit pour tous à la vaccination, la gratuité des tests, des mesures de prévention conséquentes, et imposer des protocoles sanitaires à la hauteur dans les écoles, les transports et les lieux de travail, et des investissements massifs dans les hôpitaux sont une impérieuse nécessité pour combattre la pandémie et protéger la population. Ce programme d’urgence ne pourra être imposé que par les luttes.
Les salariés, la jeunesse, personne n’a le choix, il faut lutter.
Développer avec opiniâtreté les luttes quotidiennes anticapitalistes, les faire converger est une nécessité absolue pour stopper la politique de Macron, fidèle serviteur du capital. Cette politique va à l’encontre des intérêts du peuple et les conséquences sont de plus en plus dures à supporter: pauvreté, chômage de masse, précarité économique et sociale sont le lot commun vécu par une part de plus en plus importante de la population, la jeunesse subit de plein fouet la politique actuelle. Les événements qu’ils soient d’ordres sanitaires, climatiques ou sécuritaires sont utilisés pour accentuer, accélérer la politique des multinationales.
Face à l’avalanche de plans sociaux, de restructurations et de fermetures, aux coups portés sur l’emploi, les salaires et pensions, les acquis, les libertés, les services publics, le système de santé, retraite, assurance chômage… les sources de mécontentement ne manquent pas car toute la société, tous les secteurs, toutes les catégories de salariés sont touchés par une seule et même politique : celle des multinationales mise en œuvre par le gouvernement qui applique méticuleusement leurs exigences.
Les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEf et UNL, appellent à une journée de mobilisation nationale le jeudi 27 janvier. La lutte de plus en plus forte, partout dans les entreprises, la lutte tous ensemble, convergente, des travailleurs, des jeunes, des chômeurs, des retraités. En plus de la question des salaires dans le privé et le public, les organisations de salariés et de jeunesse réclament une augmentation des salaires et des pensions
Notre parti révolutionnaire Communistes y participera et appelle toutes les couches de la population à se mobiliser pour cette journée d'action.
Nous voulons abattre le capitalisme Il n’y a pas d’autre voie que la lutte unie pour abattre le vieux système capitaliste et construire une société au service du peuple. C’est dans le programme de notre candidat Louis Daniel Gourmelen à l’élection présidentielle.

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