Gantry 5

 

729-12/08/2021 Les manifestants contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire étaient encore plus nombreux ce samedi 7 août.

Les manifestations actuelles sont un désaveu massif de la politique de Macron au service du capital, comme le fut l’abstention aux élections régionales.
De nombreux appels et préavis de grève sont déposés dans la santé, le secteur public, les Unions Locales pour l’abrogation de la loi instaurant l’obligation de vaccination, le passe-sanitaire et de porter la question des moyens pour soigner correctement. La CGT, Sud, FO, appellent à la grève dans la fédération nationale des industries chimique CGT, chez les pompiers, bibliothèques…. Notre parti soutient les salariés et participe aux appels à la grève dans les entreprises. Retraites assurance chômage, défendre les libertés et l’abrogation de toutes les lois qui y portent atteintes, salaires, hôpital, services publics : Oui au monopole public de la santé intégrant l’ensemble des secteurs concernés pour répondre aux énormes besoins de santé publique actuels et à venir, dirigé et géré par la nation et les représentants des travailleurs. Oui à une politique d’embauche massive de personnels, réouverture de lit partout : l’heure est bien à la mobilisation pour un rapport de force interprofessionnel convergent, pour faire reculer Macron. C’est avec le mépris habituel du gouvernement, qu’Elisabeth Borne, ministre du Travail, s'est exprimée dans le Journal du dimanche (JDD) du 8 août: « aucune indemnité ne sera versée aux travailleurs ne souhaitant pas se faire vacciner ou ne présentant pas de pass sanitaire valide à leurs employeurs ».
Ce gouvernement, comme les gouvernements précédents, ont mené l’hôpital public au bord de l’asphyxie, dans la 5éme puissance mondiale, on a manqué de masques, de sur blouses, de tests face à l’épidémie… Le système de rentabilité est imposé à l’hôpital, conduisant à la suppression de 100.000 lits d’hospitalisation en trente ans. 1.800 lits supplémentaires ont été fermés, en pleine pandémie, ces quinze derniers mois.
Les grands groupes pharmaceutiques osent augmenter le prix des vaccins, ils se moquent bien de la santé publique et le gouvernement n’y trouve rien à redire. Les contraintes et les sanctions sont pour la population, comme les nouveaux durcissements annoncés par le gouvernement, ainsi que la fin de la gratuité des tests, tandis que les capitalistes ont les mains libres pour engranger les profits.
Macron gère en fonction des intérêts économiques, pour le profit des multinationales, au mépris des recommandations des spécialistes de santé et des dangers encourus par la population. « La loi sanitaire est faite pour ne pas gâcher la reprise économique et créer des emplois», ose affirmer Elisabeth Borne, la ministre du Travail.
La « reprise » économique se traduit en profits pour les multinationales.
L’indice CAC 40 sur le premier semestre 2021 s’est envolé! L’euphorie boursière est certes mondiale, l’indice STOXX600 (Europe) a grimpé de 13,5 %, le DAX allemand de 13,2%. Outre-Atlantique, le Dow Jones et le NASDAQ ont progressé de plus de 12 % et le S & P 500 de 14,3 %, l’indice tricolore affiche une des meilleures performances mondiales : une hausse de +17% !
34 sociétés ont dégagé un chiffre d’affaires en hausse dont Total (+17,6 milliards d’euros par rapport au premier semestre 2020), LVMH (+9,9 milliards d’euros), ArcelorMittal (+8,1 milliards d’euros), Airbus 2 milliards, Schneider Electric, double son résultat (1,6 milliard)
le secteur des biens de consommation (Danone, Kering, L’Oréal, LVMH, Michelin, Hermès, Renault, Stellantis) affiche toujours une performance record… Le secteur financier réalise une hausse globale des bénéfices résultat net de 16,4%, les banques ont publié des résultats record : BNP Paribas +7%, Crédit Agricole +52%, Société Générale +30%
*Pour les Echos, « une santé insolente. A peine sortis de la phase la plus aiguë de la crise sanitaire ».
*Plusieurs journaux écrivent : "les géants du CAC 40 ont dégagé près de 57 milliards d'euros de profits au premier semestre": «Les grands gagnants vont être les actionnaires, au détriment de l’emploi»
* Les Echos sous le titre : "un quinquennat Macron marqué par des baisses soutenues malgré la crise" : l’impôt sur les sociétés est passé de 33,3% en 2017 à 25% dans la loi de finances de 2018.
L’effet direct est de permettre aux sociétés de distribuer plus de dividendes à leurs actionnaires, de permettre de dégager des plus-values plus importantes. En 2019 les entreprises ont bénéficié à la fois du remboursement du CICE sur les salaires de 2018 (et d’autres antérieurs) et des allégements de charges sur les salaires de 2019, ce qui a conduit le déficit public à être majoré de 40 milliards (20 milliards en 2018 plus 2019
*Avec la suppression de L’ISF le coût de cette réforme est de 3,8 milliards.
Quelle année ! s’exclame "Challenges" le patrimoine global des 500 premières fortunes de France approche les 1000 milliards d’euros, soit un bond de 30%. Avec un constat dérangeant : après 18 mois de pandémie, alors que le pays sort d’un choc économique majeur qui a fait reculer de 8% le PIB».
Ils construisent leurs fortunes sur la pandémie et s’accaparent les richesses créées par les travailleurs. Il faut leur retirer les pouvoirs sur la santé publique et sur toute la société. Cela, on ne peut l’attendre du gouvernement, ni des différents partis politiques qui se disent contre la loi sanitaire au nom de la liberté, mais qui défendent l’ordre capitaliste. La pandémie fait la preuve éclatante de la nocivité du capitalisme. Dans le monde les peuples subissent tous dans leur chair les méfaits du capital. Les grandes puissances capitalistes relancent la compétition entre elles pour s'accaparer les vaccins, les laboratoires font tout pour pousser à cela et ramasser les profits, l'OMS alerte, les pays pauvres reçoivent très peu de doses, par exemple l'Afrique n'a reçu que 1% de la production mondiale des vaccins.
Il faut lutter en permanence contre le capitalisme, jusqu’à s’en débarrasser et changer de société. C’est la seule solution pour changer totalement de politique en France, pour une politique au sevice des intérêts des salariés.
Les riches deviennent de plus en plus riches, avec une richesse qui pourrait être utilisée pour les besoins de la société et mettre fin aux maux de la société. Le capitalisme doit être balayé. Cela peut se faire en expropriant les moyens de production et en les plaçant sous le contrôle de la classe ouvrière, de sorte que la richesse de la société, créée par les travailleurs, puisse être utilisée, géré pour le bien des peuples et non pour le profit. La nécessité du socialisme n’a jamais été aussi présente.
Avec la question du changement climatique, la réponse à la situation est la même :
Dans quelle société nous vivons, qui la dirige, quelles sont les conséquences ?
Dans une interview de Pierre Lena- astrophysicien, membre de l’académie de sciences et du comité d’éthique du CNRS on peut lire: « La science est la vérité basée sur des éléments solides sur lesquels s’appuyer »« Ce n’est pas à la science de dire s’il faut choisir entre l’explosion du nombre de réfugiés climatiques ou le maintien de profits de telle ou telle entreprise» …Par ex : 100 entreprises à elles seules sont responsables de 71 % des émissions de gaz à effet de serre
C’est une condamnation sans appel du système capitaliste :
Que font les gouvernements? Les capitalistes et leurs fondés de pouvoir se servent des prévisions en matière de climat pour accélèrer le soutien aux restructurations du capital et aux aides aux grandes entreprises capiltalistes pour se situer dans la compétition mondiale.
Macron, Merckel, Biden… s’agitent mais restent passifs face à la crise environnementale, leur rôle principal est de défendre le système capitaliste qui est en train de détruire notre planète. Le capitalisme est incompatible avec le respect des normes environnementales les plus élémentaires. Ce sont les grandes multinationales qui décident et n’ont qu’une seule boussole faire un maximum de profits, réduire leurs coûts de production, conquérir de nouveaux marchés. (voir article 726) Vert ou pas le capitalisme est un obstacle à la satisfaction des besoins humains!
Face aux dégats environnementaux générés par le capitalisme, Macron en profite pour justifier des coupes budgétaires, des mesures d’austérité et un renforcement de la pression fiscale sur les couches les plus pauvres de la population comme la « taxe carbone », pas écologique, mais elle renfloue les caisses de l’Etat, pour financer les énormes subventions publiques et ristournes fiscales dont les grands capitalistes bénéficient.
Sous le capitalisme, la science et la technologie, qui font des progrès considérables à notre époque contribuent non à la sauvegarde de la planète, mais à sa destruction, car son développement basé sur la recherche du profit maximum et de l'accumulation est un obstacle à la mise en œuvre des capacités scientifiques et techniques à une production respectueuse des Hommes et de leur environnement, de leurs conditions même d'existence.
S’attaquer à la grande propriété capitaliste en plaçant les grands leviers de l’économie sous le contrôle démocratique des travailleurs et mettre toutes les capacités technologiques et toutes les ressources de la société au service de l’humanité et de la planète. C’est la perspective que porte notre Parti Révolutionnaire Communistes et pour laquelle il lutte.
Participez à ce combat en prenant votre place dans notre parti, en versant à la souscription nationale.

Imprimer cet article

Notre brochure
brochure
 
Bulletin d'adhésion
bulletin d'adhésion
 
Affiche
affiche