723-29/06/2021 Dimanche, lors du 2ème tour des élections régionales et départementales, comme lors du premier tour, l’abstention massive marque les résultats, s’établissant à 65,7%.
Ce résultat confirme le rejet de la politique de Macron au service du capitalisme. Pour autant, la conclusion qu'en tire le pouvoir, c'est : on continu! Ainsi, sur BFM un proche de Macron déclare : « qu’est qu’on voulu dire les électeurs ? Rien car ils n’ont pas voté » pour Macron : «Les élections locales n’appellent pas de conséquences nationales » quel mépris pour le peuple qui a exprimé sa colère après quatre années d’accélération d'une politique antisociale dans la lignée de ses prédécesseurs, d’attaques contre les services publics et le monde du travail, une gestion catastrophique de la pandémie de Covid-19 et les atteintes aux libertés.
Les écuries politiques sont déjà lancées pour les présidentielles de 2022, tous se placent en bons serviteurs loyaux du capital, ou en bon gérant du système, aucun ne le remet en cause. Le capital choisira celui qui défendra au mieux sa politique pour plus de profit.
Plus que jamais la lutte politique sans relâche persévérante contre le capitalisme est indispensable
La capitalisme est toujours aux commandes de la France. Avec les directions régionales qui seront élues, avec Macron et son gouvernement, il va encore accélérer la marche pour adapter toute la société française à ses objectifs, en développant l’exploitation, les réformes. Tout va s’aggraver pour le peuple.
La question de la retraite revient sur le devant de la scène avec la volonté annoncée de relever l'âge de départ à 64 ans dès 2022 pour récupérer 14 milliards d’€. Les projets de démantèlements privatisation d'EDF sont toujours là, ainsi qu’à la SNCF, les cheminots seront en grève le 1er juillet, les salariés d’ADP (aéroport de Paris) en action du 1er au 5 juillet...
À grand coup de publicité on nous annonce la création d’une usine de batterie pour les voitures électriques qui vaut son pesant d’euros: 200 millions d’aides publiques 100 millions de fonds européens, sans compter les aides régionales. Le capitalisme vert, c'est toujours le capitalisme. La présidente de la commission européenne a officiellement débloqué 39,4 milliards d’euros. C’est au total 100 milliards d’euros de cadeaux aux entreprises sous l’appellation « France relance 2021 ». Cet argent s’ajoutera aux 200 milliards d’€ de Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et d’exonérations de cotisations. Macron continue de favoriser les actionnaires et les multinationales, une bénédiction pour les dirigeants de 150 multinationales invités à Versailles avides de profits florissants.
La politique du capital continue, des entreprises sont menacées de restructuration, de fermeture, dans le Jura, la fonderie automobile MBF ferme, plus de 5.000 emplois sont menacés dans ce secteur, 100.000 suppressions d’emploi programmés chez les constructeurs automobiles et sous traitant, des milliers d'emplois sont menacés, dans les télécoms avec les 2000 emplois que veut supprimer SFR, à la Poste, dans les banques, des milliers d'emplois sont aussi en jeu après les milliers déjà supprimés.
Seule la lutte
La seule force qui empêchera l’aggravation programmée de la politique actuelle, c’est celle des travailleurs et du peuple.
Il n'y a que la lutte unie des salariés pour bloquer ce que fait et préparent le capital avec le pouvoir.
Notre Parti est le seul qui appelle à la lutte contre le capitalisme qui règne sur la France. Il est le seul qui appelle à la lutte politique persévérante, jusqu’à l’abattre et changer de société
Plus que jamais la lutte politique sans relâche, persévérante contre le capitalisme est indispensable, la lutte quotidienne pour stopper Macron et le capital et jusqu’à renverser le système actuel qui mène l’humanité à sa perte.
Se mobiliser, s’organiser pour une lutte convergente de tous contre le système capitaliste et le balayer est notre but. Nous appelons toutes celles, tous ceux qui veulent changer de politique à nous rejoindre dans ce combat
