Gantry 5

 

703-11/02/2021  La journée d’actions du 4 février à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires et des organisations lycéennes et étudiantes a eu lieu après une série, d’initiatives, d’actions dans la santé, l’enseignement, l’énergie, dans diverses entreprises.

Cela montre le mécontentement qui se développe et s’exprime. Il faut évidemment continuer dans les conditions actuelles à tout faire pour développer de plus en plus fort les luttes.
L’offensive du pouvoir et du Medef contre l’emploi, les salaires, les conditions de travail, contre la population appelle une riposte de plus en plus élevée et une convergence de ces luttes. Les obstacles à la mobilisation sont multiples, d’autant plus que dans les confédérations syndicales, les réformistes freinent au maximum pour freiner le développement des luttes et empêcher leur convergence.
Les partis politiques dits de gauche, opposés à la politique du pouvoir, s’accommodent très bien du capitalisme qu’ils veulent aménager dans le meilleur des cas.
Les partis au service du capital font tout pour prouver qu’il n’y a pas d’issue possible. Tout est bon dans ce but. On les entend seriner à longueur d’antenne, l’épidémie, le climat et le terrorisme (nous sommes toujours sous le plan Vigipirate). Oui, plus que jamais la guerre idéologique bat son plein. Le capital avec ses moyens, ses outils la mène pour conduire le peuple vers une forme de fatalisme, de résignation. Pouvoir et patronat font appel à la solidarité, à l’union nationale pour «sauver l’économie» devant l’ennemi commun...vieille rengaine.
Bien évidemment pour Communistes la fatalité n’existe pas car ce sont les multinationales, responsables de cette politique, que nous combattons.
L’histoire sociale de notre pays est porteuse de mouvements forts où le peuple, les salariés ont arraché de haute lutte des conquis sans cesse remis en cause par le capital, sitôt que le rapport des forces lui a permis.
Plus que jamais, à nouveau il est important de se mobiliser, de lutter.
Le rôle des confédérations syndicales n’est-il pas de montrer que la seule voie possible est la lutte contre le capital qui détient le pouvoir politique et économique ?
Les capitalistes n’ont qu’une peur! Celle d’un rapport de force puissant décidé et construit par les salariés déterminés à gagner les revendications par la grève qui bloquerait l’économie. Ceux qui produisent les richesses accaparées par le capital pour ses profits peuvent imposer le changement.
Pour cause de pandémie l’ardoise du «quoi qu’il en coûte» de Macron commence à se préciser pour ceux qui devront la payer : les peuples.
Lagarde, ex ministre des finances de Sarkozy, ex directrice du FMI et présidente actuelle de la BCE nous présente la facture, en affirmant avec force que l’effacement de la dette (3000 milliards d’euros) contractée par les états européens est hors de question.
Il est urgent d’amplifier les luttes car le capital poursuit sa politique de casse. Le projet Hercule, dernière étape de la privatisation d’EDF, doit être combattu, il pose la question de la maîtrise publique de l’énergie seule réponse aux besoins de la population excluant toutes sources de profits comme l’exige le capital. La multinationale Véolia en recherche de profits nouveaux veut s’accaparer Suez, nous connaissons par avance les conséquences sociales. Sanofi supprime des centaines d’emplois, ferme des laboratoires et dans le même temps, annonce un bénéfice net de 12,3 milliards (en hausse de 340% en 2020) et distribue 4 milliards aux actionnaires. Michelin, Alstom, Général Electric… La liste ne cesse de s’allonger.
Le capital qui n’a de cesse de s’accaparer tous les secteurs vitaux pour la vie quotidienne: énergie, santé, éducation, communication, transport pour augmenter ses profits.
Notre parti s’est battu pour les nationalisations, elles sont le résultat de la lutte de classe. Les nationalisations importantes après la seconde guerre mondiale ont été imposées par le rapport de force. Le monopole public da ns un secteur est possible quand il y a nationalisation. Dans le régime capitaliste, celui-ci tente toujours de reprendre ce qu’il a dû concéder par la lutte.
L’heure n’est pas à la résignation, la lutte contre le capital doit être constante, permanente. Elle nécessite la construction d’un rapport de forces puissant, uni, porteur d’un projet de société qui réponde aux seuls besoins et intérêts du peuple. Communistes est porteur de ce projet qui fait le lien entre les luttes sociales et les perspectives politiques.

Imprimer cet article

Notre brochure
brochure
 
Bulletin d'adhésion
bulletin d'adhésion
 
Affiche
affiche