Gantry 5

 

     Pour ce 1er mai, des travailleurs du monde entier ont organisé des grèves massives, des manifestations et des rassemblements, dans tous les pays du monde, sous le slogan: « Les richesses appartiennent à ceux qui les produisent ! » .
    En France, ce 1er mai a eu lieu dans un contexte de mécontentement et de colère, de luttes. Dans de nombreux secteurs, les grèves se multiplient comme dans la santé, l’éducation, la fonction publique, les cheminots…

     La CGT a compté dans 240 manifestations dans tout le pays, 310 000 manifestants, chiffre confirmé par BFMTV : « deux fois plus qu’au 1er mai 2018 », Ouest-France écrit : « la plus forte mobilisation depuis 7 ans ».
Une mobilisation qui s’inscrit parmi les plus fortes mobilisations depuis un an, comme à Bordeaux (8000), Lyon (9500), Marseille (5 500) ou Nantes (5000), Paris 80.000, Nancy, 20000, Caen 7000, à Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Lille, Rennes, Toulouse, …
     A l’heure où Macron avec le capital lance une offensive pour faire travailler plus, pour que le capital engrange plus de profit, ce 1er mai a fait la démonstration d’une détermination pour les faire reculer.
    Ce 1er mai a montré les signes d’une volonté de convergence forte, des travailleurs, retraités, étudiants… dans les manifestations, qui doit se développer encore plus largement, pour un mouvement de combat, pour stopper Macron et le capital et pour gagner sur les revendications. Le capitalisme ne reculera que sous la contrainte de la lutte des travailleurs.
     Macron n'a pas réussi à apaiser avec ses tours de passe-passe, la contestation sociale reste entière.
     La répression policière et judiciaire tourne à plein, elle a été renforcée. Elle est un outil essentiel pour le gouvernement qui n’arrive pas à refermer le robinet de la contestation de sa politique au service du capital.
Pour empêcher la manifestation 19.785 contrôles préventifs ont eu lieu, les attaques policières, y compris sur le cortège CGT comme à Paris et de Solidaires, ne sont pas parvenus à empêcher le déroulement de la très forte mobilisation de ce premier mai.
Le scénario chaotique d’un « Paris, capitale de l’émeute » prédit et alimenté par le gouvernement n’a pas eu lieu.
"Des gens ont attaqué un hôpital, des infirmières ont dû préserver le service de réanimation, nos forces de l’ordre sont immédiatement intervenues pour sauver le service de réanimation » Castaner accuse mais cette version est une manipulation politique comme le montre de nombreuses vidéos et les témoignages de manifestants, le ministre de l’intérieur cherche à focaliser l’attention sur les fameux « casseurs » plutôt que sur le nombre de manifestants.
    La lutte continue. D’ores et déjà, la journée du 9 mai, avec un appel de tous les syndicats à la grève dans la fonction publique, l’éducation nationale.
La date du 9 mai, journée de grève de la fonction publique, sera le prochain jalon de la lutte, pour s’élargir en nombre et construire le « tous ensemble » pour faire reculer Macron.
   L’ heure est à agir partout pour abattre le capitalisme, pour conquérir les centres de décisions, économiques, financiers, politiques et le 26 mai sera aussi l’occasion d’exprimer cette exigence de changement en soutenant la seule liste anticapitaliste qui vous propose de lutter ensemble pour ce changement auquel vous aspirez.

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