Gantry 5

 

739-20/10/2021 Le 20 octobre 1941, le lieutenant-colonel Karl Hotz chef de la Kommandantur de Nantes est abattu par des résistants communistes membres de l’organisation spéciale (OS) créée par le PCF en 1940.

Hitler exige des représailles immédiates et l’exécution de 100 à 150 otages. Pétain qualifie l’exécution de l’officier nazi de « crime sans nom ». Le 21 octobre, le général Otto von Stülpnagel, chef de l’armée d’occupation en France, fait publier un avis : « En expiation de ce crime, j’ai ordonné préalablement de faire fusiller cinquante otages (…) 50 autres otages seront fusillés au cas où les coupables ne seraient pas arrêtés d’ici le 23 octobre 1941 à minuit. ».
Le 22 octobre 1941, 48 otages sont fusillés : 27 à la carrière de la Sablière de Châteaubriant (Loire Atlantique), 16 au champ de tir du Bêle à Nantes et 5 au fort de Romainville au Mont Valérien. C’est le ministre de l’intérieur, Pierre Pucheu qui a établi la liste des otages à fusiller, elle est composée essentiellement d’élus communistes, de permanents du PCF, de militants arrêtés pour avoir distribué des tracts, de dirigeants de fédérations de la CGT, la plupart arrêtés entre 1939 et 1941.
C’est la première fois que des otages sont exécutés en aussi grand nombre et cette exécution provoque une onde de choc en France. Chateaubriant devient le symbole de la répression barbare des nazis et a suscité plus de haine contre l’occupant et le gouvernement collaborationniste que de peur et a fait prendre conscience que résister était possible. Châteaubriant et la Carrière de la Sablières sont devenus depuis un lieu majeur de la mémoire de la Résistance et des massacres commis par les nazis.
Les « fusillés de Châteaubriant » luttaient pour la liberté, contre le « joug nazi et contre le joug capitaliste ». Leur combat était celui de la lutte contre le nazisme, contre la collaboration et le gouvernement de Vichy mais aussi une lutte contre un système qui écrase les hommes « des jours meilleurs se lèveront demain sur le monde délivré des chaînes du capitalisme, la victoire du communisme est certaine quels que soient les sursauts sanglants du vieux monde » (lettre d’un des fusillés). Le combat de ces résistants est la lutte contre le système capitaliste qui est fauteur de la surexploitation de l’homme et de la nature, fauteur des guerres. C’est le combat que notre Parti Révolutionnaire mène pour construire une société au service de l’homme : le socialisme.
La fédération Nationale des Industries Chimiques-CGT a produit un film : Quand on résiste on a toujours 20 ans, qui rend hommage aux otages, à leur lutte en l’inscrivant dans le contexte de l’époque et en ouvrant des perspectives pour les luttes à mener.

Notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES était représenté par Chantal Girardin membre du Bureau National.

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