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771-02/05/2022 Pour Olivier Terrien et Chantal Girardin, candidats du Parti révolutionnaire communistes dans la troisième circonscription, le changement passe par la lutte des classes.

Olivier Chantal

Chantal Girardin, 78 ans, et Olivier Terrien, 52 ans, du Parti révolutionnaire communistes.
Pour la 2e fois consécutive, Olivier Terrien, aide-soignant au CHU de Nantes, et Chantal Girardin, ingénieure au CNRS retraitée, seront les candidats du Parti révolutionnaire communistes (né en 2002, sous l’impulsion de la sénatrice communiste Rolande Perlican) dans la 3e circonscription (Nantes/Saint-Herblain), pour les élections législatives. Ils sont convaincus de la justesse de leur combat, mot qui prend tout son sens dans leur cas. Car pour eux, aucun doute, « ce n’est pas à l’Assemblée nationale qu’on changera les choses, mais dans la rue ».
« Contre le capitalisme »
Simple candidature de témoignage que la leur ? « Non, surtout pas, corrige Chantal Girardin, déterminée comme s’il s’agissait de son baptême du feu politique, c’est une candidature de lutte. » Une lutte « contre le capitalisme », qu’ils sont les seuls, estiment-ils, à véritablement incarner. « Nous sommes des Marxistes-léninistes », assument-ils.
Ne leur parlez surtout pas du Parti communiste, soupçonné d’être devenu « un parti de lutte des places, plus que de lutte de classes », ravis de ce mot d’esprit plein d’ironie. 
« La lutte paie »
Eux sont plus que jamais pour le rapport de force, partout où c’est possible, y compris dans les entreprises. « Selon une étude récente, sans lutte, les salaires augmentent de 3 %, quand il y a lutte, ça dépasse les 5 %. » « La lutte paie, affirme Chantal Girardin, comme on l’a vu en 1936 ou 1968. »
Ces deux cégétistes de longue date, lui depuis 1999 (il est secrétaire général de la CGT au CHU), elle depuis la fin des années 1960, estiment qu’il est encore possible de « stopper » le transfert du CHU, « un projet de vingt ans complètement obsolète ». Parmi leurs propositions, l’instauration d’un salaire minimum « à 2 100 € net », la retraite à 60 ans et même à 50 ans « pour les métiers les plus pénibles ».

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