N° 884 29/07/2024 PROTECSUD (CORSE ) : LES SALARIÉS LUTTENT POUR LEUR EMPLOI !
Depuis que leur société de sécurité incendie et secours aux personnes a perdu le marché de l'aéroport au bénéfice d'Hestia, cinq employés s'inquiètent de ne pas avoir de nouvelles de leur direction concernant leur transfert à la nouvelle société et dans quelles conditions.
Les tentes aux couleurs de la CGT sont bien visibles sur le trottoir du terminal des arrivées de l'aéroport Napoléon-Bonaparte d'Ajaccio. Des lettres bombées sur un drap résument la revendication : "Non à la casse sociale, oui au maintien de nos emplois." Cinq salariés de la société Protecsud qui assurent la sécurité incendie de l'aérogare d'Ajaccio manifestent depuis le jeudi 18 juillet. Accompagnés dans leur démarche par la CGT, ils ont installé des tentes et dorment depuis à l'intérieur afin d'alerter sur leur situation.
"Les salariés n'ont aucune nouvelle" !
Sur les six salariés au total, l'un d'eux a accepté une rupture conventionnelle pour rejoindre la société qui a remporté le marché. Les autres attendent des nouvelles d'un transfert vers Hestia qui leur permettrait de leur assurer leurs salaires et le bénéfice de leur ancienneté. "Ils n'ont aucune nouvelle de Protecsud, déplore Patrice Bossard, secrétaire général de la CGT qui campe avec eux. En attendant, ils sont obligés de venir travailler, toujours pour Protecsud, pour ne pas risquer l'abandon de poste, mais ils ne savent pas où ils en sont et ignorent même s'ils vont être payés au mois de juillet."
"En être là pour cinq personnes, c'est incroyable" !
La CGT a envoyé aux deux sociétés de sécurité une sommation interpellative pour "savoir si les clauses de la convention concernant le transfert des salariés allaient être respectées", explique le syndicaliste qui affirme que selon l'inspection du travail "elles doivent l'être". Toujours selon Patrice Bossard, "la convention collective des salariés précise que les salariés sont transférables automatiquement s'ils peuvent justifier de 4 ans d'ancienneté et 900 heures de travail sur les 12 derniers mois".
Selon les salariés mobilisés, "Hestia n'a pas l'air d'être fermée à une reprise des emplois mais ils se questionnent sur la légalité du transfert". "Le grand absent, c'est Protecsud", regrette le secrétaire général de la CGT. En attendant des nouvelles de leur situation, les salariés comptent poursuivre leur mobilisation "jusqu'à obtenir satisfaction". "En être là pour seulement cinq personnes, c'est incroyable", lâchait-on, amer, autour des tentes.
Les sociétés Protecsud et Hestia devraient très prochainement s'exprimer sur le sort des salariés concernés.
SALON DE L'AUTOMOBILE 2024 : SOUS LES PAILLETTES, LE SACCAGE DE NOS USINES !
La situation dans l’automobile est particulièrement préoccupante : la stratégie des donneurs d’ordres, soutenue par l’état, est mortifère pour toute la filière. Des sous-traitants comme des équipementiers pourraient tout simplement disparaitre du paysage industriel français, comme c’est déjà le cas pour de nombreuses fonderies
A l’heure où l’on nous parle de réindustrialisassions, La FTM-CGT porte des propositions ambitieuses et réalistes: Un véritable contrôle de l’ensemble des aides publiques avec obligation de résultats Rassemblons nous au Salon de l’Automobile pour défendre notre industrie et gagner des droits de relocalisation de notre industrie, ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui sont menacés. Les liquidations, les PSE, RCC se multiplient et cette situation va s’amplifier. Le saccage en cours de notre outil de travail n’est pas inéluctable. Il faut inverser la stratégie toxique qui dirige les décisions du patronat de l’automobile avec l'aide des gouvernements à sa solde depuis des décennies.
17 Octobre 2024 Porte de Versailles : Rassemblons-nous au Salon de l’Automobile pour défendre notre industrie et gagner des droits!
LES ÉQUIPEMENTIERS AUTOMOBILES EN PLEINE CRISE MONDIALE DE L'IMPÉRIALISME DU SECTEUR AUTOMOBILE !
MA France, dernière usine automobile de Seine-Saint-Denis, à Aulnay-sous-Bois a définitivement fermé ses portes le 13 mai. L'usine a été liquidée et les 280 salariés et 150 intérimaires ont été licenciés. Ils fabriquaient les carrosseries des camionnettes du groupe Stellantis, qui avait exigé que ce sous-traitant baisse ses prix. "Ils voulaient gagner encore plus, mais sur le dos des ouvriers", déplore Houari Selhaoui, délégué syndical CGT.
L'arrivée en force des constructeurs chinois !
Les salariés occupent toujours les lieux pour obtenir de meilleures indemnités. Un médiateur nommé par le gouvernement propose 15 000 euros brut par salarié, quel que soit son ancienneté. Une offre jugée insuffisante par les salariés de l'entreprise.
Tous les équipementiers automobiles se retrouvent sous pression.
Plus de 2 000 emplois sont aujourd'hui menacés en France, chez Dumarey, Bosch ou Work Wheels. Sans parler de la vente de trois usines du groupe Valeo actuellement en cours.
En cause, la baisse des ventes en Europe qui pousse les constructeurs à baisser leurs prix. Dans cette course au prix, l'arrivée en force des constructeurs chinois de véhicules électriques risque encore de fragiliser un peu plus les équipementiers français et européens.
DES COMPAGNONS D’EMMAÜS SANS-PAPIERS GRÉVISTES RÉGULARISÉS APRÈS UN AN DE COMBAT !
Depuis le 1er juillet 2023, des compagnons Emmaüs sans-papiers étaient en grève. Jeudi, ils ont annoncé avoir obtenu leur régularisation après un long combat qui va laisser des traces dans les communautés Emmaüs.
« On a gagné ! On a gagné ! » Jeudi soir, un syndicaliste appuyé sur le toit de la camionnette CGT garée devant la Halte Saint-Jean à Saint-André, lance le cri de la victoire, repris par des dizaines de sans-papiers fraîchement régularisés. Les compagnons sans-papiers réclamaient une régularisation en bloquant l’activité du site. L’heure est ce jeudi soir à la fête. « C’était le combat des compagnons Emmaüs mais rien ne se serait fait sans la CGT », confie Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de l’Union Départementale CGT du Nord.
Voilà un an que 51 compagnons, de la Halte Saint-Jean à Saint-André rejoints ensuite par ceux de la communauté de Nieppe et de Grande-Synthe, étaient en grève (désormais suspendue) pour dénoncer du « travail dissimulé ». Ces étrangers sans papiers participaient à « l’activité solidaire » de la communauté en échange du gîte, du couvert et d’un petit pécule. Officiellement, ils n’étaient donc pas salariés et ne pouvaient pas prétendre à tous les droits qui découlent du régime général de la protection sociale. Le 5 juillet, trois dirigeants d’Emmaüs ont été condamnés à du sursis pour « travail dissimulé ».
« Je vais pouvoir montrer que je suis un travailleur, pas un profiteur » !
« Je travaillais depuis novembre 2018 chez Emmaüs, 40 heures par semaine, pour 110 à 150 euros par mois, confie Ibrahima Yattara, Guinéen heureux de nous montrer une copie de sa carte de séjour obtenue pour un an. Maintenant que je suis régularisé, j’ai déposé des CV car dans mon pays j’étais boulanger. Je vais pouvoir montrer que je suis un travailleur, pas un profiteur ».
La Préfecture du Nord nous confirme avoir « procédé à la régularisation de plusieurs travailleurs d’Emmaüs de Saint-André et Grande-Synthe, après un examen, au cas par cas, des situations individuelles ». Hamid Chebout, coordinateur à l’Union départementale CGT, précise : « Sur les 50 dossiers, 49 ont été régularisés. Il s’agit de Camerounais, Guinéens, Algériens, Georgiens, des célibataires et des familles ».
Dialogue avec le Préfet !
Selon lui, il y a eu un dialogue possible avec le nouveau Préfet. « On attendait la fin des élections pour annoncer cette bonne nouvelle, dit le syndicaliste. Ces personnes vont pouvoir s’émanciper et vivre leur vie ». Il rappelle que la condamnation d’Emmaüs à 2,2 millions d’euros de reversement de cotisation pour 27 travailleurs est un signal fort. « Il faut imaginer que si on régularisait l’ensemble des travailleurs sans papiers, les cotisations des employeurs récupérées permettraient de supprimer le déséquilibre de la sécurité sociale », estime-t-il.
CADDIE : CHRONIQUE D’UNE FIN ANNONCÉE !
Après Clestra, Duravit, Bürstner, Steelcase, Sitek, Supra, Tixit, Zaegel Industrie, Fonderie de Niederbronn et Sotralentz, c’est un nouveau fleuron de l’industrie alsacienne qui disparaît. Depuis de nombreuses années, la CGT s’est toujours battue aux côtés des salariés de Caddie, une entreprise presque centenaire, pour défendre leurs emplois et la pérennité de l'entreprise. Caddie comptait plus d’un millier de salariés et 4 sites dans le Bas-Rhin : Dettwiller, Drusenheim, Schiltigheim et Oberhausbergen.
Le 16 juillet 2024, le tribunal de Saverne a annoncé la liquidation judiciaire de l’entreprise. Pour les salariés, la colère est d’autant plus forte que les difficultés de l’entreprise sont le fruit d’une mauvaise gestion et des choix faits par les directions successives. Ces choix ont dilapidé et endetté l’entreprise avec l’accord des actionnaires et de l’Etat, via la BPI à hauteur de 20%. Ils ont laissé faire malgré les alertes de notre organisation.
Des sacrifices mais pour quels résultats ?
Les salariés ont fait beaucoup d’efforts et de sacrifices pour que l’entreprise soit plus compétitive et qu’elle continue de vivre :
- Baisse drastique des emplois,
- Fin du 13e mois,
- Blocage des salaires,
- Fin des 35 heures,
- Fin des congés spéciaux,
- Heures supplémentaires non-payées, etc...
Pourtant, tous ces sacrifices et reculs sociaux ont abouti à la fermeture du site. Ce n’est pas le coût du travail qui plombe l’industrie, mais le coût du capital qui vampirise sans cesse les richesses créées par les salariés.
Un véritable gâchis industriel !
Le coup de grâce pour cette ancienne entreprise familiale a été d’ouvrir en 2018 le capital/brevet à hauteur de 70% au polonais Damix, qui fabrique également des chariots de supermarché et du mobilier d’agencement de magasins. Depuis cette date, le cœur du métier est mis à mal, l’outil de production délocalisé et l’activité a diminué progressivement, avec comme conséquence la fermeture de l’usine de Drusenheim.
Pour la CGT, il est plus qu’urgent que tous les acteurs politiques, économiques et sociaux prennent la mesure de la gravité et des conséquences de ce désastre industriel qui va s’amplifier si rien ne change !
MILEE (CHARENTE-MARITIME) : 135 EMPLOIS SUPPRIMÉS À LA SOCIÉTÉ MILEE QUI FERME DÉFINITIVEMENT TROIS SITES SUR QUATRE !
En redressement depuis le 30 mai, la société prévoit déjà de licencier la moitié de ses salariés. La plupart sont retraités ou précaires à la recherche d’un complément de revenus. Une nouvelle décision du tribunal de commerce est attendue le 26 juillet.
La société de distribution de prospectus comptait quatre agences dans le département. Celles de Rochefort, Saintes et Royan ont fermé le vendredi 19 juillet et celle de La Rochelle perd la moitié de ses effectifs
La société Milee (ex Adrexo) est en redressement judiciaire depuis le 30 mai. Un plan de sauvegarde de l’emploi prévoit de supprimer la moitié des 10 000 postes en France.
À La Rochelle, seul site du département qui poursuit son activité, 42 emplois sur les 62 seront supprimés. Les sites de Rochefort, Saintes et Royan, qui employaient respectivement 34, 33 et 26 personnes, ont totalement fermé.
CALVADOS : L’INDUSTRIE AUTOMOBILE TOUCHÉE DE PLEIN FOUET !
1 - Bosch ferme le site de Mondeville en toute impunité ! L’annonce récente de la fermeture en 2026 de Bosch à Mondeville va entrainer la perte de 413 emplois. Si certains salariés vont bénéficier de la possibilité d’un dispositif de pré-retraite, tous n’auront pas cette « chance » ! Ce site qui a compté plus de 1 500 salariés dans les années 2000, qui a été élu meilleure usine de l’année en 2017 est simplement rayé de la carte. La stratégie du groupe Bosch, depuis des années, a été d’investir en Allemagne et dans les pays à bas coûts. Par conséquence, tous les sites français sont impactés par des projets de destruction d’emplois qui vont de la délocalisation jusqu’à la fermeture. Bosch agit en toute impunité et l’Etat, complice, laisse faire, malgré toutes les aides publiques, dont Bosch a bénéficié.
2 - Situation de crise chez INTEVA, les donneurs d’ordres coupables! Le groupe INTEVA a annoncé récemment qu’il va licencier 110 salariés sur les 210 que compte l’entreprise à Esson. La CGT condamne le comportement des groupes Renault et Stellantis, principaux donneurs d’ordres du site du Calvados. Renault qui se désengage complètement du site d’Esson en arrêtant toute la production, Stellantis qui ne confie plus de production et met le site français en concurrence avec la Chine voire le Maroc.
3 - Valeo Mondeville, le flou sur l’avenir des salariés. Perillat, PDG du groupe Valeo, a annoncé lors d’un récent comité de groupe que l’activité capteur (production de Mondeville) n’était pas stratégique pour l’équipementier. M. Perillat avait déjà annoncé que Valeo cherchait à se séparer de certains actifs considérés comme « non stratégiques ».
L’information du 4 juillet au CSE de Mondeville sur la séparation des activités capteurs et commutations, qui faisaient jusqu'à présent partie de la société SC2N (entité juridique de Valeo Mondeville), nous fait craindre qu’une éventuelle vente pourrait voir le jour.
La CGT revendique que par le passé l’usine de Mondeville s'est toujours adaptée aux différentes productions : tableaux de bord, commutation, capteurs. Que le site dispose des mètres carrés nécessaires pour se voir confier de nouvelles productions. Le groupe Valeo doit donc tout mettre en œuvre pour pérenniser l’activité et que les salariés restent des salariés de Valeo. L’Union Départementale CGT du Calvados et la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT revendiquent que les industriels, les pouvoirs publics doivent tout mettre en œuvre pour la recherche de solutions alternatives permettant la poursuite de l’activité industrielle sur notre territoire, y compris par une diversification de l’activité permettant de sauvegarder des emplois de toutes les entreprises en difficulté. Nous considérons que les directions d’entreprises ont une responsabilité sociale vis-à-vis de leurs salariés, mais aussi du territoire. Dans le Calvados c’est tout un bassin d’emploi industriel qui est touché après les récentes fermetures de Schneider à Bourguébus et de Tokheim Sofitam Application à Grentheville. Une industrie forte est possible et nécessaire pour un territoire comme notre département ! Il faut en finir avec les stratégies de rentabilité immédiate du patronat et avec les politiques qui dilapident les fonds publics sans contrepartie.
Pour rappel, sur la période de 2020 à 2022 c’est plus de 5,8 milliards qui ont été distribués aux patrons de la filière automobile.
SUPPRESSIONS DE POSTES À L'HÔPITAL DE DAX (LANDES) : LES SALARIÉ-ES AVEC LEURS SYNDICATS TRÈS EN COLÈRE !
La CGT, la CFDT et FO sont vent debout contre le plan de redressement de la direction de l'hôpital de Dax. "On n'est pas inquiète, on est en colère !" Selon les déléguées syndicales CGT, CFDT et FO de l'hôpital de Dax, le plan de redressement souhaité par la direction prévoit de supprimer 30 postes (équivalents temps plein) d'infirmières et aides soignantes, mais aussi dix postes (équivalents temps plein également) de médecins, est "lunaire".
Ce projet a été présenté aux syndicats le 29 mars. Le 21 juin, ils ont unanimement voté contre en CSE, avant de boycotter le suivant, prévu le 17 juillet, estimant que la direction leur soumettait le même projet et que par conséquent, elle ne les avait pas entendu. "On est dans une période de grande tension dans les hôpitaux et nous avons affaire à des services qui nous parlent d'épuisement parce qu'ils ne sont pas assez nombreux. La réponse qu'on a trouvé, a été de fermer des lits. Maintenant on supprime des postes. Moins plus moins, ça ne fait pas plus !", s'insurge la représentante CGT Géraldine Madounari.
Santé du personnel déjà alarmante !
Elle estime que "le système de tarification à l'acte, c'est-à-dire le mode de financement des hôpitaux, est à bout de souffle. 90 % des hôpitaux sont en déficit aujourd'hui en France et la seule solution que trouvent les chefs d'établissement est de supprimer des postes alors que, déjà, on est en sous-effectif partout. C'est totalement incompréhensible !"
Pour étayer leur propos, les syndicats donnent plusieurs chiffres : "l'analyse du bilan social 2023 montre un taux d'absentéisme médical de 8 % et une augmentation de 29,23 % des accidents de travail sur les premiers mois de 2024. Les départs volontaires ont bondi de 35 % par rapport à l'année 2023", écrivent-ils dans un communiqué.
À Dax, des besoins spécifiques !
Les syndicats estiment que l'hôpital de Dax se trouve, par ailleurs, dans une zone géographique "atypique". Le nombre de personnes de plus de 75 ans y est 10 % plus élevé que dans le reste de la France et le nombre de saisonniers y est également important. Elle aimerait que la direction cherche plutôt à économiser sur les factures d'énergie, qui ont bondi de plus de 350 %, plutôt que sur le personnel dont les coûts ont augmenté de 3,7 % en 2023 par rapport à 2022.
LA CGT DEMANDE LE DÉPART DU DIRECTEUR DU CHU DE NANTES !
Fermeture de lits, santé au travail, absentéisme… La CGT du CHU de Nantes déplore le « management » du centre hospitalier et réclame le départ de son directeur, Philippe El Saïr.
L’escalade des tensions au CHU de Nantes franchit un nouveau cap. La CGT de l’hôpital, réunie mardi 23 juillet a partagé son intention de saisir le Centre national de gestion (CNG), la semaine prochaine afin de demander « la destitution » du directeur général du CHU de Nantes, Philippe El Saïr.
Depuis plusieurs mois, les grèves du personnel se succèdent. Les chauffeurs en février, lessoignants du service de chirurgie infantile, le service de neuro-traumatologie et les brancardiers en juin, les agents de nettoyage en juillet…
L’inquiétude est générale. Elle « concerne toutes les catégories socioprofessionnelles », déplorent les secrétaires de la CGT du CHU.
L’inquiétude des risques psychosociaux !
Olivier Terrien, secrétaire général du syndicat, s’inquiète vivement de « l’accumulation des risques psychosociaux » et alerte sur « une augmentation de décompensation psychiatrique grave ».
Dans son rapport de 2023, le Service Santé au travail du CHU de Nantes fait part de risques psycho-sociaux extrêmement préoccupants chez les professionnels du centre hospitalier. Les médecins relèvent notamment des symptômes de stress, d’anxiété, de troubles du sommeil, des signes de surmenage, d’épuisement physique et psychologique.
En parallèle, le bilan social de l’hôpital fait état, entre autres, de près de 280 000 jours d’arrêts de travail en 2023 (hors médecins), soit 27 jours par salarié. Ça fait plusieurs années qu’on tire l’alarme sur le rapport Santé au travail, indique Olivier Terrien.
Ces risques psycho-sociaux touchent toutes les catégories socio-professionnelles, y compris les médecins, les internes et externes, ajoute l’aide-soignant.
D’après le syndicat, c’est la troisième année que ce rapport est aussi préoccupant, sans que la direction ne mette en place de politique de prévention. On a le sentiment que la seule ambition de la direction c’est d’aller mettre ce rapport sur une étagère et d’attendre qu’il prenne la poussière ...
D’après le syndicat, c’est la troisième année que ce rapport est aussi préoccupant, sans que la direction ne mette en place de politique de prévention. On a le sentiment que la seule ambition de la direction c’est d’aller mettre ce rapport sur une étagère et d’attendre qu’il prenne la poussière ...
CLASSEMENT DES 500 PLUS GRANDES FORTUNES FRANÇAISES : LE NOMBRE DE MILLIARDAIRES PROGRESSE ET ATTEINT UN PLAFOND INÉDIT!
Selon le magazine «Challenges», qui publie son classement annuel, la fortune cumulée des 500 plus riches Français dépasse pour la première fois en 2024 les 1 200 milliards d’euros.
Au total, les 500 plus grandes fortunes totalisent ainsi 1 228 milliards d’euros, soit 5% de plus qu'en 2023
A noter : les dix premiers noms de ce classement accaparent plus de la moitié de ce montant, c’est-à-dire près de 693 milliards d’euros.
Dans le détail, Bernard Arnault trône en haut du podium avec 190 milliards d’euros, malgré le recul du cours de la bourse du géant de luxe LVMH en un an. La famille Hermès arrive quant à elle deuxième, avec 155 milliards, soit une hausse de 17 milliards d’euros, devant Alain et Gérard Wertheimer, héritiers de Chanel, avec 115 milliards. Les patrimoines de Bernard Arnault et François Pinault de Kering, 8e au classement avec près de 24 milliards d’euros, «ont reculé de plusieurs milliards d’euros, notamment en raison des difficultés du marché chinois», qui ont pesé sur les cours de Bourse. Françoise Bettencourt Meyers, à 84 milliards d’euros avec sa famille, arrive 4e et reste la Française la plus fortunée dans un classement largement dominé par les hommes.
Un nombre de milliardaires français en hausse !
En parallèle, le nombre de milliardaires français progresse à 147, contre 141 en 2023 et 67 il y a dix ans. Une nette montée en puissance des ultra-riches alors que la fortune minimale pour figurer parmi ce classement est désormais de 245 millions d’euros, contre 235 millions l’année dernière et 80 millions en 2014. L’estimation se base sur l’ensemble des actifs professionnels, cotés ou non cotés, et ne «prend pas en compte les biens personnels (biens immobiliers privés, voitures, œuvres d’art…)», précise également le magazine spécialisé.
IN VIVO (MOSELLE) : LA REPRESSION ANTI CGT CONTINUE MALGRÉ LE JUGEMENT DES PRUD'HOMMES !
L’avenir du délégué CGT de la boulangerie industrielle Neuhauser du groupe InVivo, à Folschviller en Moselle, est incertain. Si l'inspection du travail et les prud'hommes ont invalidé le licenciement de Christian Porta survenu fin avril pour "harcèlement moral", son entreprise, elle, refuse toujours de le réintégrer.
Au matin du mardi 23 juillet 2024 à Forbach (Moselle), plusieurs dizaines de soutiens de Christian Porta sont au rendez-vous pour exiger la réintégration du cégétiste. Deux nouvelles audiences ont lieu dans la journée, la première à 10h30 devant les prud'hommes de Forbach dans le but d'invalider la nouvelle procédure de licenciement de l'intéressé, l'autre à 15 heures devant le tribunal judiciaire de Sarreguemines visant à préserver les mandats syndicaux du cégétiste. "J’ai été mis à pied le 7 février 2024 et licencié le 23 avril, malgré les premières décisions du tribunal judiciaire de Sarreguemines et de l'inspection du travail en ma faveur. Je ne suis toujours pas réintégré et je ne peux pas exercer mon mandat syndical", déplore Christian Porta.
le délibéré des prud'hommes est attendu le 2 août.
La justice nous a donné raison lors de toutes les audiences !
A fin juillet 2024, plusieurs procédures judiciaires sont encore en cours dans le cadre de cette affaire. Le géant InVivo est l'un des premiers groupes agricoles européens (il possède notamment Gamm Vert, Jardiland, le groupe agroalimentaire Soufflet). Cette union de coopératives agricoles annonce 12,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires et emploie plus de 14.000 personnes sur 90 sites répartis dans 36 pays.
MONDE
BELGIQUE : 3000 EMPLOIS MENACÉS PAR LA FERMETURE PRÉVUE D’AUDI-BRUXELLES !
L'annonce par la direction d'Audi qu’elle allait fermer progressivement l'usine de Bruxelles a suscité une grande inquiétude parmi les quelque 3000 salariés et dans les usines de sous-traitance concernées.
Cette année, la production serait déjà fortement réduite dû à la baisse de la demande. Cela entraînerait une réduction drastique du nombre de salariés. «D'ici octobre, 1.400, voire 1.500 travailleurs pourraient perdre leur emploi», ont déclaré Franky De Schrijver de la FGTB sociale-démocrate (Fédération générale du travail de belgique) et Ronny Liedts de la CSC (Confédération des syndicats chrétiens).
La décision de fermer Audi-Bruxelles a été prise au siège du groupe à Wolfsburg et fait partie d'une profonde restructuration liée à une suppression massive d'emplois sur de nombreux sites. Le trust de Volkwagen de Wolfsburg comprend Audi, Seat, Cupra, Skoda, Porsche, Lamborghini, Bentley, Jetta, les motos Ducati, et les camions Scania, Man, Navistar.et d'autres marques.
Il exploite 120 sites de production dans 19 pays d'Europe et 10 pays d'Amérique, d'Asie et d'Afrique, employant 662.000 personnes.
Avec un chiffre d'affaires annuel de plus de 250 milliards d'euros, VW fait partie des plus grands groupes automobiles mondiaux. Seul Toyota a vendu plus de voitures ces dernières années. Malgré la crise du Covid-19, les problèmes de chaînes d'approvisionnement et le manque de puces, le groupe a réalisé de nombreux milliards de bénéfices au cours des trois dernières années.
La lutte contre la fermeture de l'usine de Bruxelles doit être le début d’une mobilisation de tous les travailleurs de l'automobile en Europe et au niveau international.
AIDEZ NOUS, SOUSCRIPTION NATIONALE
Nous ne disposons d’aucun financement officiel, ni d’aucune autre ressource que celle que nous procurent les dons de nos adhérents, de nos sympathisants, de nos amis.
Nous savons que nous pouvons compter sur vous.
Souscrivez et faites souscrire autour de vous
Chèques libellés à : Parti Révolutionnaire COMMUNISTES envoyer à :
Communistes 27, boulevard Saint Martin 75003 Paris (attention au changement d'adresse)
Vos dons pourront être déclarés aux impôts pour obtenir un dégrèvement