N° 800 20/12/2022 GRDF : la CGT remporte son bras de fer avec la direction ! Alors que le mouvement de grève s’enlisait du fait de la direction, un accord a finalement était obtenu.
Syndicats et direction sont parvenus mardi dernier à s’entendre sur une augmentation de 200 euros par mois minimum pour tous les agents, réclamée par la CGT. C’était le dernier conflit d’ampleur dans la branche professionnelle des Industries électriques et gazières (IEG). Un conflit de six semaines qui touche à sa fin avec une victoire sociale pour les agents et la CGT. Cette dernière exigeait une hausse de deux NR (niveau de rémunération), qui additionnée à l’augmentation de toute la branche actée au début de l’automne, aurait permis aux gaziers d’obtenir 200 euros par mois minimum. Avec l’accord signé ce mardi soir, c’est la somme qu’obtiendront, a minima donc, tous les gaziers selon la CGT-GRDF. Un calcul que confirme la direction. La résolution du conflit social était pourtant loin d’être gagnée, la direction campant sur ses positions. La filiale d’Engie s’appuyait sur l’accord signé le 18 novembre par trois syndicats (CFE CGC, FO et CFDT), majoritaires face à la CGT (qui avait à elle seule recueillit 48 % des votes aux élections professionnelles). Mais le syndicat, affilié à la puissante FNME (Fédération nationale des mines et de l’énergie), a poursuivi le mouvement. Des dizaines de sites sont restés mobilisés, bien souvent avec des agents non syndiqués, des techniciens comme des salariés des bureaux. Dès à présent la CGT met en garde la direction contre toute action qui pourraient être menée à l'encontre des salarié-es grévistes, que ce soit en termes de mesures disciplinaires ou de discriminations dans l'attribution des avancements au choix. Toutes ces victoires montrent encore une fois que seule la lutte paye !
SNCF : des acquis pour tout-es les agents du service commercial train (ASCT) ! Le 24 octobre 2022, la Fédération CGT des cheminots a déposé une Demande de Concertation Immédiate (DCI) pour les personnels de la filière Trains, quels que soient leurs activités et métiers. Celle-ci s’est inscrite dans le prolongement de la démarche revendicative initiée en octobre 2021 par une pétition à l’échelle nationale sur la prime de travail. Le 19 mai 2022, 600 ASCT de tous territoires et de toutes activités (Inoui, Ouigo, IC, TER, Transilien) ont remis à la direction Voyageurs 4 632 signatures de cette pétition. Ce projet, validé par 60 % des ASCT, exige la revalorisation et la refonte de la prime de travail. La Direction porte une lourde responsabilité dans ce conflit en se refusant à répondre aux revendications légitimes des ASCT. Dans le prolongement du rassemblement, la CGT a consulté ses structures à plusieurs reprises afin de déterminer le meilleur processus pour poursuivre et amplifier notre démarche revendicative. En parallèle, plusieurs collègues ASCT, mécontents à juste titre du mépris de la Direction à l’égard des ASCT, ont décidé de se regrouper dans un collectif. Le Collectif et la CGT : Malgré ce qui a pu être écrit, la fédération CGT n’a jamais été contactée pour intégrer le groupe. La CGT n’a pas cherché non plus à s’y associer. Pourquoi ? Si 90 % des revendications étaient communes (prime de travail, déroulement de carrière, listing ASCT), l’essence même du syndicalisme CGT est de défendre et de porter les revendications de tous les salariés quels que soient leur activité et leur grade. Même si la situation a évolué par la suite, les ASCT TER et Transilien, ainsi que les RET, avaient été oubliés dans les premiers écrits du groupe. Face à l’ambiance dans la filière, la direction a été contrainte de s’asseoir à la table des négociations avec les organisations syndicales. Après plusieurs séances de discussion, au cours desquelles la CGT a porté les revendications sur le déroulement de carrière, la prime de travail, l’emploi, le parcours professionnel pour l’ensemble des agents de la filière trains (ASCT, RET), les mesures suivantes ont été arrêtées :
• Versement d’une indemnité de 720 € par an et intégration dans la prime de travail dès janvier 2023. Des mesures complémentaires seront décidées lors des NAO 2024 et 2025 ;
• Évolution du taux de qualification D/classe 4 à 60 % au TGV d’ici 2025 et de 25 à 30 % au TER selon l’existence d’un accès TGV sur la région ;
• Passage hors contingentement à la position de rémunération (PR) supérieure pour tous les ASCT qui sont sur la même position de rémunération depuis au moins avril 2019 ; • Garantie pour tous les ASCT d’une promotion tous les 4 ans en PR, en niveau ou en qualification ;
• Engagement de deux ASCT par TGV (en conception) avec l’annonce de recrutement de 160 agents supplémentaires en 2023 et la création de 40 emplois supplémentaires fléchés sur les trains sensibles avec ouverture de discussions locales dans les commissions sûreté. Au total, 550 recrutements d’ASCT sont prévus pour 2023.
• Recréation de la ligne métier avec la mise en place d’un directeur métier au niveau de la SA Voyageurs et de référents métiers dans les activités (Voyages, TER, Intercités, Transilien) ;
• Création d’une instance nationale qui se réunira deux fois par an et sera chargée, entre autres, du suivi des mesures de l’accord (notations, emplois, etc.). Ces mesures s’ajoutent à celles déjà obtenues lors des tables rondes des 08 et 14 décembre 2022. Ce sont ces éléments qui ont conduit la CGT à lever son préavis de grève, comme les autres organisations syndicales. La fédération CGT des cheminots entend la colère de l’ensemble des cheminot-e-s. Une interfédérale aura lieu le 05 janvier 2023 pour appeler unitairement les cheminot-e-s à agir rapidement sur les salaires, l’emploi, les conditions de travail et l’avenir de notre protection sociale.
Réforme des retraites Macron : Attention danger pénibilité !!! L’objectif du gouvernement est clair : recul de l’âge de départ à la retraite pour tout-es, y compris pour les travailleur-ses qui exercent un métier pénible et usant. C’est une des principales raisons de l’acharnement de ce gouvernement, comme du précédent, à faire disparaître les régimes spéciaux, dont le système de retraite vient compenser la pénibilité des métiers par des départs anticipés. Nombreux-ses sont les salarié-es à être exposé-es à des facteurs de pénibilité :
• Près de 2,7 millions de salarié•es sont exposé-es à un ou plusieurs agents chimiques cancérigènes ; • Près de 10,7 millions subissent des contraintes physiques marquées ;
• 4,1 m i l l i o n s t r a v a i l l e n t d a n s u n environnement agressif ;
• 4,8 millions ont des rythmes de travail atypiques ;
• Près d’un-e salarié-e sur dix travaille de nuit ;
• Un-e salarié-e sur cinq travaille en horaires variables d’une semaine à l’autre. Les inégalités sociales de santé sont largement issues des conditions de travail et de la profession exercée. En 2020, selon l’observatoire des inégalités, à 35 ans, les hommes cadres ont une espérance de vie supérieure de six ans aux ouvriers. Pour les femmes des mêmes catégories, la différence est de trois ans. Actuellement, seuls les régimes spéciaux et la fonction publique ont des dispositifs qui viennent réellement compenser la pénibilité du travail. Ils permettent de partir au moins cinq ans avant l’âge légal et sont les seuls qui compensent à cette hauteur la pénibilité du travail et les contraintes d’exercice (mission de service public…). Ce sont des droits collectifs. La volonté du gouvernement: faire disparaître tous les dispositifs de départs anticipés pour les remplacer par le compte professionnel de prévention (C2P).
Le C2P: Une vraie duperie ! Un compte très peu utilisé : Au 1er janvier 2022, un peu plus de 1,5 million de salarié-es seulement avaient ouverts leur compte, sur les plus de 25 millions de salarié-es français-es. 61 % des salarié-es sont exposé-es à au moins un critère de pénibilité soit 13,5 millions de personnes en France métropolitaine en 2017. En 2017, seul-es 800 salarié•es du privé sont parti-es en retraite au titre de la pénibilité au travail, les expositions antérieures à 2014 n’étant pas prises en compte. La CGT revendique :
• Le maintien des régimes spéciaux et du service actif de la fonction publique;
• Un départ anticipé jusqu’à cinq ans avant 60 ans, avec un trimestre d’anticipation par année d’exposition, et jusqu’à dix ans pour certains métiers. Le calcul de la pension doit aussi être abondé d’un trimestre supplémentaire, pour permettre un véritable droit au départ anticipé; • Dans la fonction publique, le maintien et l’amélioration du « service actif » pour tous-tes les agent-es exposé-es à la pénibilité et à la dangerosité du fait de leurs missions de service public ;
• Le maintien des dispositifs de départ anticipé propres aux régimes dit « spéciaux », qui correspondent à des contraintes de service public et d’intérêt général;
• L’intégration des dispositifs de sortie de l’emploi créés par des accords spécifiques du secteur privé dans un dispositif général de départ anticipé jusqu’à cinq ans pour pénibilité.
Sous-traitance dans le nettoyage : Les grèves se succèdent, Arc-en-ciel reste ! De Lyon à Paris, trois grèves du nettoyage ont concerné ces dernières semaines l’entreprise Arc-en ciel, acteur majeur de la sous-traitance dans le secteur. Elles sont en train de s’achever. Chacune avait un point de départ différent, mais toutes ont mis en lumière des entorses au droit du travail communes. Alors, quelles perspectives pour les salariés à l’heure de ces fins de conflit ? Après plus d’un mois de grève, les salariés de l’entreprise Arc en ciel Environnement (filiale du groupe Arc-en-ciel) ont repris le travail sur le site Pierre Mendès France Tolbiac de Paris 1. Le 6 décembre, un protocole de fin de conflit a été signé. « Des hausses de qualifications dans la grille salariale, l’embauche de CDD en CDI, la mise en place progressive du 13ème mois et le paiement de la prime de décapage » ont été obtenus. Le syndicat n’évoque qu’une « première victoire ». C’est en effet le licenciement d'une agente de maîtrise de 59 ans, qui avait poussé ses collègues à cesser le travail par solidarité le 28 octobre. Or, l’ex-salariée, n’a pas été réintégrée, malgré la mobilisation. « Ils s’y opposent totalement. Nous sommes donc en train de saisir les Prud’hommes pour obtenir, sur la base du harcèlement moral, une annulation de ce licenciement ». Et l’histoire ne s’arrêtera pas là. Les autres salariés « ont tous rempli un dossier Prud’hommes pour faire annuler des pratiques frauduleuses de la société ». Malgré la reprise du travail, beaucoup continuent de dénoncer, avec leurs soutiens syndicaux et universitaires, nombre d’irrégularités. Entre autres : « Arc-en-ciel retient une journée de congé payé en remplacement de la journée de solidarité, ce qui est interdit. Ou encore, elle ne remet jamais les documents administratifs, comme les attestations Pôle Emploi, dans des délais raisonnables ». Le responsable syndical pointe aussi des heures complémentaires non rémunérées. Arc-en-ciel, une entreprise aux multiples condamnations !!! Fin octobre, Arc-en-ciel a été condamné pour licenciements abusifs de cinq salariés. Cette affaire concerne le campus de Jussieu, également rattaché à Sorbonne Université. En septembre 2021, un mouvement de grève s’y était déployé. Au moins « 1080 heures complémentaires non payées, 294 heures normales non payées » et « une dizaine de salariés travaillant sans contrat » avaient été décomptés par le collectif nettoyage de la CGT. L’administration de Sorbonne Université assurait alors que « l’université, qui ne saurait accepter des pratiques non conformes au droit du travail, a demandé à la société Arc-en-ciel des informations écrites sur les graves accusations portées par les grévistes et syndicats ». Un an plus tard, c’est pourtant le même prestataire qui se trouve dans la tourmente sur le campus Pierre Mendès France. Depuis 2013, Arc-en-Ciel enregistre une vingtaine de condamnations en justice. « Les graves manquements au Code du Travail que nous constatons à Sorbonne Université ne sont pas de simples incidents, mais constituent le mode ordinaire de fonctionnement de l’entreprise Arc-en-Ciel », écrit à ce propos le syndicat Sud éducation Sorbonne Université, dressant la liste des jugements. « Vu le nombre de fois où ils ont été condamnés, ils devraient être interdits de marchés publics. Le paradoxe, c’est que c’est l’entreprise phare des marchés publics aujourd’hui…». Certes, « ils sont les moins chers. Mais il faut se demander comment ils le sont ! » « Les problèmes sont les mêmes partout ». Ces dernières semaines, trois mouvements de grève ont concerné l’entreprise Arc-en-Ciel. À Paris donc, mais aussi à Lyon et Puteaux (Hauts-de-Seine). Une situation rare dans le domaine de la sous traitance du nettoyage. Le plus souvent, « il y a une grève sur un seul site, alors que les problèmes sont les mêmes partout », expose le juriste de la CNT-SO. Comment expliquer leur multiplication ce dernier mois ? D’abord, par un concours de circonstances : ces grèves n’ont pas démarré pour les mêmes raisons. À Puteaux par exemple, la mobilisation a démarré au mois de novembre en raison d’un retard dans le versement des salaires. Une soixantaine d’agents étaient en grève. « Au bout de quelques jours, les salaires ont été versés. Ils ont repris le travail ». À Lyon, dans la gare de Perrache, la mobilisation a démarré dès le 10 octobre, en raison d’un nouvel appel d’offres lancé par la métropole de Lyon. Celle-ci compte faire intervenir une entreprise d’insertion à partir du 1er janvier 2023. Ce qui laisse sur le banc les agents d’Arc en Ciel, qui œuvraient jusqu’ici dans la gare. Un plan social présenté jeudi aux agents lyonnais ! Et le donneur d’ordre, dans tout ça ? La métropole de Lyon promet, dans la presse, d’étudier les cas des salariés non repris par Arc-en-ciel. Mais « pour l’instant, on a rien », relate le représentant syndical. Face à la grève, la présidence de la métropole a même envoyé une entreprise concurrente pour assurer le nettoyage. Depuis lors, ces trois mobilisations ont fait du bruit parmi les salariés Arc en ciel, partout en France. « Grâce aux réseaux sociaux et à la presse, des gens travaillant sur d’autres sites nous ont contacté ». C’est le cas d’agents sur Lisieux en Normandie, par exemple. Ces derniers ont alerté sur des conditions de travail délétères, et l’inspection du travail est intervenue cette semaine.
Élections de la fonction publique : la CGT devant FO et la CFDT. Les élections professionnelles, qui se sont déroulées du 1er au 8 décembre 2022, ont été marquées par le recul de la CFDT, désormais à la troisième place. Les organisations syndicales ont déploré « le mauvais déroulement » de ces élections, ainsi « qu’un fort taux d’abstention ». Résultats définitifs : Les résultats définitifs des élections professionnelles pour les comités sociaux dans la fonction publique en 2022, publiés par la DGAFP, le 16 décembre 2022 sont les suivants:
- CGT : 20,9 % des voix (- 0,9 point par rapport à 2018) ;
- FO : 18,7 % (+ 0,6 pt) ;
- CFDT : 18,6 % (- 0,4 pt) ;
- Unsa : 11,7 % (+ 0,5 pt) ;
- FSU : 9,1 % (+ 0,5 pt) ;
- Solidaires : 5,8 % (+ 0,8 pt) ;
- CFE-CGC : 3,9 % (+ 0,5 pt) ;
- FA-FP : 3,1 % (- 0,4 pt) ;
- CFTC : 2,7 % (- 0,2 pt) ;
- FGAF : 0,3 % (0 pt) ;
- Autres : 5,4 % (- 0,8 pt).
5,1 millions d’électeurs, dont 2,2 millions d’agents publics ont participé au vote, soit un taux de participation pour l’ensemble de la fonction publique de 43,7 %. La participation a été plus élevée dans la fonction publique territoriale (45,6 %) que dans la fonction publique d'État (44,9 %) et dans la fonction publique hospitalière (37,8 %). Réaction de la CGT : Dans un communiqué publié le 6 décembre 2022, la CGT a déploré un mauvais déroulement des élections professionnelles dans la fonction publique, avec de nombreux dysfonctionnements. Avec plusieurs des secteurs ayant utilisé le vote électronique, de nombreux problèmes d’organisation entravent pour les personnels la possibilité même de voter :
-Inaccessibilité durant plusieurs heures de certains serveurs de vote (Groupe Orange, ministère des Finances, ministère de la Culture, etc.) ;
-Dysfonctionnements dans l’envoi des identifiants de vote indispensables pour la procédure ;
-Erreurs multiples dans des listes électorales, etc... Sur ces éléments, la CGT interpelle le gouvernement sur ses responsabilités sur la mise en place des dispositions nécessaires pour assurer le vote. Dans un deuxième communiqué du 14 décembre 2022, la CGT annonce qu’elle « poursuivra la construction d’un syndicalisme de transformation sociale, de proximité, offensif et démocratique, en phase avec les préoccupations et revendications des personnels », tout en déplorant l’abstention grandissante, vue comme le reflet du mal-être des agents de la fonction publique. Si elle salue ses bons résultats, la CGT indique : « Notre préoccupation première restera la défense des services publics, de ses agents titulaires et contractuels, mais aussi la bataille de l’augmentation générale des salaires, du point d’indice et celle des retraites, dans l’unité la plus large possible, afin de gagner des avancées de progrès social, en rupture avec le projet porté par le gouvernement. »
GO Sport : Les commissaires au compte refusent de valider les comptes !!! Lors de l’Assemblée Générale, les commissaires aux comptes ont refusé de valider les données financières de l’entreprise Go Sport tout en stipulant l’état de cessation de paiement depuis les mois d’octobre et novembre. Le Groupe HPB où est rattaché GO Sport, a présenté le rapport d’un cabinet de conseil financier, qui va à l’inverse de l’avis des CAC et de nos experts, et de surcroît avec des chiffres erronés… « Une coquille de 14 millions ! » qui nous ferait basculer d’une position de trésorerie positive à une position négative. Le 13 décembre se tenait également l’audience devant le Tribunal de Commerce de Grenoble en vue de la désignation d’un administrateur provisoire, afin d’obtenir les éclaircissements nécessaires sur la comptabilité de l’enseigne. Au cours de cette audience, HPB, considérant que nous ne sommes pas en état de cessation des paiements, a émis le souhait de solliciter l’ouverture d’une procédure de conciliation, procédure préventive qui vise à trouver un potentiel repreneur choisi par HPB. Les représentants du personnel n’auront pas leurs mots à dire. Mais cette procédure constitue surtout un moyen de gérer les difficultés en toute confidentialité tout comme les 26,5 M€ qui ont été remontés au groupe HPB pour des projets de fusion et acquisition qui doivent servir GO Sport, là aussi, confidentiels… La direction du groupe HPB soutient qu’une alternative devrait voir le jour avant le 31 décembre 2022 n’est que la poudre aux yeux car aucune information/consultation du CSE Central pourtant obligatoire des instances n’est prévue. Plusieurs interrogations se posent notamment à savoir si les 26.5 millions d’euros n’aurait pas été rétrocédée à Camaïeu pour payer les salaires ? En tout état de cause les dirigeants doivent répondre de leur gestion calamiteuse ou programmée des finances de l’entreprise. La Fédération CGT Commerce et Services mettra tout en œuvre pour que les salariés puissent disposer d’éclaircissements sur la situation et les accompagnera dans la lutte contre cette destruction d’emplois.
PHILHARMONIE DE PARIS : Les musiciens et musiciennes des ensembles permanents prennent la parole ! La situation économique en France a de lourdes conséquences sur les budgets des ensembles symphoniques permanents et les maisons d'opéra. Le SNAM-CGT, le SN3M-FO et le SNAPAC-CFDT ont décidé d’organiser des États Généraux des ensembles permanents qui se tiendront le 23 janvier prochain à la Philharmonie de Paris. Ces États Généraux seront l'occasion pour la profession de débattre de l'avenir de nos ensembles autour de plusieurs thématiques (économiques, sociales, environnementales ou politiques... ) alors que la conjoncture actuelle est très tendue et que le modèle même de la permanence de l'emploi est fragilisé. Plus que jamais convaincus de la nécessité de défendre un service public qui a vocation à offrir une offre musicale de très haut niveau à l'ensemble de la population, les musiciennes et musiciens des ensemble musicaux permanents de notre pays ont la ferme intention d'unir leurs forces et leurs réflexions pour dessiner l'avenir de la diffusion de la musique patrimoniale et de création.
SE LOGER EST UN DROIT, CE N'EST PAS UN CRIME !!! Aujourd’hui, en France, plus de 300.000 personnes dorment dans la rue. Plus de 2 millions de personnes sont demandeuses d’un logement social, dont 1 million sont en attente depuis plus d’un an. La France traverse une crise du logement sans précédent malgré 3 millions de logements vacants. Un projet de loi qui atteint les plus précaires : Retour en arrière : le 27 juillet 2017, Macron promettait : « la première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues ». Cinq ans après, le logement social est toujours le parent pauvre des politiques publiques. Fin novembre, la majorité présidentielle (Groupe Renaissance) a déposé une proposition de loi, visant à protéger les logements contre l’occupation illicite, soutenue par le gouvernement. « Ce projet de loi ne vise qu’à une chose : criminaliser les occupations de logement vides par des squatteurs ainsi que les défauts d’acquittement de loyers par des locataires en difficulté » s’indigne Véronique Martin, Secrétaire confédérale en charge du logement. Et cela dans un contexte d’inflation et de perte de pouvoir d’achat, hausse des prix de l’énergie, des produits alimentaires et de première nécessité. Absence de réelle politique sociale. Faute d’augmentation et de revalorisation des salaires, les retards de paiement des loyers risquent d’exploser ; le montant des aides au logement n’a pas été revalorisé, le gouvernement refuse d’appliquer la loi de réquisition des logements vides ou d’appliquer à la baisse la loi qui encadre les loyers. « Les gens en difficulté seront dans une difficulté encore plus grande» analyse-t-elle. Ce projet stigmatise les plus précaires et durcit les sanctions et les peines à l’encontre de ceux qui ne peuvent pas payer leur loyer. Les peines encourues pourront atteindre jusqu’à 6 mois de prison et 45.000 euros d’amende !!! La mascarade du CNR. Cette proposition de loi arrive au moment où le gouvernement engage des discussions dans le cadre du CNR (conseil national de refondation) sur les questions du logement et vient contredire les intentions affichées : aboutir à l’élaboration d’outils et d’actions concrètes en faveur d’une politique du logement ambitieuse, soucieuse de la justice sociale et de la transition écologique. Le gouvernement doit mettre en œuvre une vraie politique sociale avec :
• Une politique salariale qui permette de se loger dignement,
• La construction de logements sociaux,
• L’encadrement du montant des loyers à la baisse,
• La réhabilitation des logements insalubres. Les expulsions locatives sans relogement doivent cesser. Ce projet de loi a été adopté par l’Assemblée Nationale, il arrivera en débat au Sénat courant janvier
SIDEL (Calvados, Paris) : Forte mobilisation des sites industriels SIDEL français, à l’appel des organisations syndicales CGT, CFE-CGC, FO, UNSA et CFDT, contre le plan de casse du groupe. Plusieurs suppressions de postes envisagées notamment sur Lisieux et Reichstett. Octeville-sur-Mer, Lisieux,Reichstett, Corcelles-lès-Citeaux, Saint laurent sur sèvre et Cognac étaient en grève pour demander le retrait des PSE. Aucun site, aucun salarié ne sera épargné avec ce démantèlement organisé par la direction groupe.
MEDECINE DU TRAVAIL : Une grève pour se faire entendre ! La santé au travail forme un milieu discret. Pour la première fois depuis 1946, une grève nationale, à l’initiative de la CGT, l’a mis sous les projecteurs. Cette grève, relatée par la presse, a été une réussite par sa mobilisation. Et a permis d’ouvrir des portes. Mobilisation dans les Deux-Sèvres, en Dordogne, dans les Hautes-Pyrénées, en Île-de-France, dans le Nord, le Rhône… Les salarié-es de la santé au travail ont su se faire entendre et se faire ouvrir des portes. Celles du ministère du Travail, pour commencer, où la délégation CGT est allée témoigner des nouvelles organisations du travail dans les services avec la gouvernance par les chiffres et des objectifs qui divisent et attaquent la déontologie. Reçue par la conseillère chargée du droit du travail auprès du ministre, la CGT a rappelé ne pas avoir signé l’Accord national interprofessionnel qui présageait de l’instrumentalisation des « services de protection et de santé au travail interentreprises » (SPSTI) comme agents de sélection de la main d’œuvre et, aujourd’hui, comme outil du maintien en emploi jusqu’à 65 ans avec la réforme des retraites envisagée par le gouvernement. Un état des lieux alarmant : Si la loi prétendait viser l’égalité de traitement entre les salarié-es de France, la CGT a affirmé que, sur le terrain, il n’en était rien, l’offre socle ne garantissant pas cette équité. L’insuffisance de médecins du travail, l’absence d’une formation rigoureuse et durable des infirmier•es en santé au travail, le travail à la chaîne et digitalisé des technicien-nes hygiène-sécurité et des assistant•es techniques en santé au travail pour rédiger au kilomètre des DUERP (le « document unique d’évaluation des risques professionnels ») ou des fiches de risques dans les entreprises, l’externalisation des interventions de spécialistes, la mainmise de la plate-forme digitale Padoa sur ce secteur produisent l’inverse. La CGT a expliqué aussi comment, a contrario, les SPSTI se préparent au marché hyper concurrentiel de la santé au travail à l’aide de l’offre complémentaire légiférée et à base de réduction de la masse salariale (les postes de secrétaire médicale étant les premiers visés). Elle a rappelé également les problèmes de gouvernance des SPSTI, structures opaques, et la captation de l’argent de la formation professionnelle par l’organisme de formation de la délégation patronale Afometra. Le législateur voulant mesurer les effets des actions des SPSTI, les directions sont obsédées par les chiffres et les objectifs, au détriment de la santé de leurs salarié-es, de celle des salarié-es suivi-es et du travail bien fait. La CGT a affirmé le détournement du travail de prévention collective sur le terrain avec, en particulier, la flambée des Webinaires centrés sur la prévention individuelle du tabac, le sport en entreprise ou la nutrition. Ce n'est qu'un début… Conclusion : les réformes aboutissent à l’impossibilité de mener un travail favorable à la santé. Couplées à la disparition des CHSCT, les entraves à la prévention et à la préservation de la santé au travail laissent présager le pire pour la santé des salarié-es suivis, soit seize millions de personnes. En France, les accidents du travail repartent à la hausse. Et dans les SPSTI, tous les ingrédients pour faire flamber les indicateurs de risques psychosociaux sont présents avec, déjà, une première reconnaissance d’une maladie professionnelle à caractère psychique. Dans ce contexte, la CGT a rappelé ses revendications : une véritable politique de formation qualifiante pour toutes et tous en lien avec les nouvelles missions, notamment pour les infirmier-es en santé au travail ; des augmentations de salaire en rapport avec les responsabilités et la charge de travail ; des embauches suffisantes pour travailler dans de bonnes conditions ; l’application des codes de déontologie des médecins et infirmier-es, qui se heurtent aux objectifs affichés ; le statut de salarié protégé pour les intervenant-es de l’équipe pluridisciplinaire afin de renforcer leur indépendance. La conseillère du ministère a qualifié ce retour de terrain de « rare » mais n’a pas remis en cause la réforme et la délégation CGT des SPSTI n’est pas dupe : la CGT continuera de dénoncer haut et fort les dérives qui en découlent. Une clause de revoyure dans six à neuf mois a été actée !!!
SAINT-JEAN INDUSTRIES (Puy-de-Dôme) : 63 salariés de Saint Jean Industries récupèrent une indemnité de travail en équipe. L’audience au conseil de prud’hommes de Villefranche-sur-Saône a eu lieu le 3 octobre dernier. Le conseil a rendu sa décision lundi 12 décembre. Les 63 salariés de Saint Jean Industries, équipementier automobile, obtiennent gain de cause. L’entreprise est condamnée à payer à chacun un rappel de salaire sur une période de 3 ans. Chaque salarié obtient 1200 € de dommages et intérêts pour préjudice, ainsi que 1000 € pour couvrir les frais de justice. Saint-Jean Industries a 2 mois pour faire appel. Il est possible que d’autres salariés déposent des dossiers aux Prud’hommes.
PARIS : Halte à la dégradation des transports ! Les retraité-es sont les principales victimes de la dégradation des transports en commun à Paris. Pour la plupart, nous sommes captifs des transports publics, en particulier des bus. Alors que, depuis des années, nos pensions stagnent, rognant notre niveau de vie, le prix des transports augmente. Au 1er janvier, le Pass Navigo va grimper de 12 % : une augmentation supérieure à l'inflation officielle. Seul-es les bénéficiaires du Pass Paris Senior y échapperont. Mais ils n'échappent pas à la dégradation du service : bus bondés et particulièrement inconfortables pour les modèles récents, temps d'attente insupportable (parfois plus d'une heure : personne n'a la patience d'attendre !), irrégularité croissante (il n'est pas rare de voire 2 ou 3 bus se suivre après une longue attente), information fantaisiste aux arrêts... À cette dégradation, il y a deux causes « officielles » :
● le manque de conductrices et de conducteurs (les candidats ne doivent pas être motivés par la future privatisation !) ;
● la réduction de l'offre de transport, décidée par V. Péresse « pour cause de Covid » (nous entasser pour éviter la contagion : absurde !). Mais la réalité, ce sont la privatisation et la mise en concurrence décidées pour 2025 et qui coûtera 5 milliards aux contribuables pour verser des dividendes aux actionnaires des grands groupes de transport. Les retraité-es, pas plus que les autres usagers, n'ont à subir les conséquences de ces décisions ! La CGT Retraité-es Paris exige :
► la gratuité des transports pour tous les retraités,
► le retour à 100 % de l'offre de transport,
► le recrutement de personnel et une présence humaine renforcée,
► l'abandon de la privatisation de la RATP et de la SNCF
MERSEN (Gennevilliers) : Pour vivre de notre travail, vive la grève ! Depuis mardi 13 décembre, les salariés de l’usine Mersen Gennevilliers (250 salariés) sont en grève reconductibles pour leurs salaires. Entre 80 et 90% des ouvriers prennent part au mouvement, et l’usine est à l’arrêt. Les propositions faites par la Direction dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires (NAO) sont une insulte à celles et ceux qui produisent les richesses : 5% seulement d’augmentation (Générale et Individuelle confondues) proposés à la deuxième réunion. La Direction refuse même de discuter du reste de la plate-forme revendicative : rattrapage des coefficients, 13ème mois, panier repas, indemnités de transports… La CGT Mersen Gennevilliers refuse d’accepter une telle baisse de notre salaire réel ! À quoi bon travailler pour un salaire qui ne nous permet pas de vivre dignement, lorsqu'on a du mal à payer ses factures, son loyer, à habiller ses enfants ? Le groupe Mersen (ex-Carbone-Lorraine) est une multinationale française du CAC 40, implantée en France, en Chine, au Mexique, en Tunisie, en Inde, au Brésil. Elle fabrique des pièces en graphite, des équipements anti-corrosions et des appareils de gestion et de protection électrique. Mersen se vante de « forger une société durable » en fabriquant des pièces destinées aux voitures électriques, ou la production d’énergie éolienne et solaire. Derrière ce « Greenwashing » se cache une entreprise de la Chimie qui fait travailler ses ouvrières et ouvriers dans les poussières de graphite et le goudron chargé en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) cancérigènes. Les process impliquent l’injection de gaz naturel, de chlore, ou d’un dérivé de l’acide chlorhydrique. En 2011, l’explosion d’un four avait tué 2 personnes. Par un Plan social en 2019, l’entreprise a fait réduire les équipes de conducteurs de four chargés de surveiller la chauffe des fours à induction et les alarmes des gaz, faisant peser un risque sur la sécurité. Aujourd’hui, la Direction menace de revenir à sa proposition initiale de 4,10 % d’augmentation (tout compris !) si jamais la grève se poursuivait. Les travailleuses et travailleurs font face à une Direction de combat, qui affiche son mépris de nos conditions de vie et de travail. Les grévistes, soutenus par la CGT, FO et la CFDT, revendiquent une augmentation générale équivalente à l'inflation, égale pour toutes et tous, seule base de discussion de l'ensemble de leur plate-forme revendicative.
Naval Group (44) : Fin de NAO marquée par la signature unanime des 4 organisations syndicales représentatives après 3 semaines de mouvements sur tous les sites de l'entreprise Augmentation Générale :
Talon de 191.67 € mensuels pour les OE soit 7.61% du salaire moyen
Talon de 191.67 € mensuels pour les TAM soit 6.44% du salaire moyen
Talon de 170 € mensuels pour les IC soit 3.4 % du salaire moyen Augmentation individuelle et les évolutions professionnelles
0.2% du budget pour les OETAM o 2.7% du budget pour les IC A cela s'ajoute :
Un budget de 0.3% pour ajustements
Une Prime exceptionnelle de Partage de Valeur de 1000€ pour l'ensemble des salariés payée avant fin décembre 2022
Une prime de reconnaissance de 500€ pour les OETAM attribuée en 2023 o Quelques mesures complémentaires.
La CGT conserve sa première place dans la fonction publique hospitalière ! La fédération CGT de la Santé et de l’action sociale salue le travail effectué par ses syndicats, ses militant-e-s qui, avec ses structures départementales et les camarades CGT de l’interpro, ont grandement travaillé pour obtenir le résultat qui est le nôtre à l’issue de ces élections de décembre 2022. Les milliers de voix obtenues par la CGT sont l’aboutissement d’un travail acharné de tous les instants. Cela permet de conforter notre première place d’organisation syndicale dans la fonction publique et dans la fonction publique hospitalière. La majorité des agent-e-s de la FPH, par leurs votes CGT à 30,24% au Comité social d’établissement, légitiment nos revendications, nos valeurs de solidarité, de justice, de progrès social et de laïcité. La CGT continuera d’aller à la rencontre des abstentionnistes pour les convaincre que notre intervention est nécessaire et utile. Les conditions de travail des salarié-e-s du sanitaire, du social et du médico-social sont de plus en plus dégradées et ce n’est pas les réformes à venir qui vont améliorer la situation. La CGT est déterminée à œuvrer pour résister et porter de plus en plus haut ses propositions capables de répondre aux enjeux qui sont posés. En exigeant un grand service public de la Santé et de l’Action sociale, la CGT est déterminée à faire aboutir les revendications sur les enjeux salariaux, sur les emplois, sur la retraite, sur les conditions de travail et sur l’égalité professionnelle. Seul-e-s le rapport de force, la syndicalisation, la négociation la plus large possible nous permettront de faire aboutir les légitimes revendications des agent-e-s et salarié-e-s de notre champ professionnel. D’ores et déjà, la fédération CGT de la Santé et de l’action sociale appelle l’ensemble des salarié-e-s, retraité-e-s, à se mobiliser dans les prochaines semaines contre la réforme des retraites.
Clestra (Bas-Rhin) : La direction a fini par céder ! Les salariés ont enfin obtenu satisfaction et sortent de ce conflit la tête haute ! C’est une belle victoire après 2 semaines de grève, une production totalement à l'arrêt, malgré le refus systématique d’accorder des augmentations générales, les provocations et le chantage à l'emploi par la Direction. Cette lutte exemplaire a permis, non seulement, de maintenir les acquis sociaux, mais aussi d'obtenir : - Une augmentation mensuelle de 65 euros. - Une prime de 420 euros. - Une prime de 650 euros en 2023, en 2024 et 2025. Pour les salariés, même si l’augmentation du salaire n’a pas été à la hauteur des attentes, le plus important est d'avoir fait comprendre à la direction que dorénavant ils devront compter sur eux et prendre en considération leurs revendications !
CRISE A L'HOPITAL DE BREST : La CGT saisit le procureur de Brest pour « mise en danger d’autrui » ! Considérant que le fonctionnement « dégradé » des hôpitaux de Brest, Carhaix, Landerneau et Morlaix est aujourd’hui synonyme de « mise en danger d’autrui », la CGT a décidé de saisir le procureur de Brest. Jeudi 22 décembre, à Landerneau, les représentants CGT des hôpitaux de Brest, Carhaix, Morlaix et Landerneau sont venus expliquer leur démarche. Car, mardi, ils ont fait un signalement au procureur de la République de Brest pour « mise en danger d’autrui ». Ils estiment que le fonctionnement de ces établissements finistériens ne permet pas aujourd’hui d’assurer la pleine sécurité du patient. Grossièrement, trois symptômes peuvent, selon eux, résumer la maladie dont souffre aujourd’hui l’hôpital : les difficultés de recrutement, la saturation des urgences et le manque de lits. Le recrutement d’abord : La CGT pointe ici le défaut d’attractivité de l’hôpital public et évoque les contraintes de plus en plus fortes qui pèsent sur les agents. Résultat : « Soit ils s’en vont, soit ils sont en arrêt ». Situation catastrophique ! Les urgences ensuite : « Ce sont des services en très grande difficulté. La situation est très dégradée, voire catastrophique », indique le représentant CGT. Et, pour ne rien arranger, Landerneau a, faute de personnels, annoncé la fermeture de ses urgences de nuit (de 23 h à 8 h 30) du 23 décembre au 2 janvier, soit en pleine période de fêtes. Priés d’aller voir ailleurs sur ces horaires, les patients landernéens n’auront d’autres choix que de se rendre aux urgences de Brest, Carhaix ou Morlaix qui sont déjà bien engorgées et où, selon la CGT, certains peuvent attendre 16 heures avant de voir un médecin. Le manque de lits d’hospitalisation : Enfin lorsque l’on arrive aux urgences, il faut, on l’a dit, s’armer de patience avant de voir le médecin. Mais lorsque celui-ci décide que, finalement, une hospitalisation est nécessaire, il faut trouver un lit. Or, il en manque. L’attente sur brancards peut alors, toujours selon le syndicat, durer 24 heures, voire 48 heures. Deux pistes d’amélioration : Que faire pour améliorer la situation ? La CGT évoque deux pistes possibles. Il faut créer des postes !!! Cela permettrait de soulager et d’améliorer les conditions de travail de tout le monde et donc, de rendre l’établissement plus attractif. Il conviendrait parallèlement d’ouvrir des lits d’hospitalisation qui, seuls, sont à même de désencombrer les urgences.