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769-17/05/2022 Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) : Des livreurs dénoncent leur licenciement abusif par une société sous-traitante d'Amazon.
Plusieurs livreurs de l'entreprise Lumina, entreprise sous-traitante d'Amazon,

ont manifesté la première semaine de mai sur la zone industrielle de la grande épine, près de Rouen. Mobilisés depuis une semaine, ils réclament le versement de leurs salaires et la régularisation de leur situation.
Plusieurs anciens salariés auraient été licenciés par téléphone par une entreprise sous-traitante d'Amazon.
« Amazon : nos salaires ! Préfecture : nos papiers !", scandaient les manifestants, sur la zone industrielle de Saint-Étienne-du-Rouvray. Ils étaient une cinquantaine à se diriger vers l'entrepôt d'Amazon. Parmi eux, huit livreurs de colis travaillant pour Lumina, une entreprise sous-traitante du géant américain, ont été licenciés du jour au lendemain. "Le 24 avril, Lumina m'a appelé pour me dire que je n'avais plus de travail parce que je n'avais pas de papier", raconte ce livreur de 31 ans qui travaillait pour cette entreprise sous-traitante depuis octobre dernier, il a la nationalité italienne mais pas de titre de séjour pour travailler en France.
"Moi, je ne veux plus jamais travailler pour Amazon ou être livreur de colis. Ce qu'il se passe à l'intérieur, c'est de l'esclavagisme !" Lui et ses sept autres collègues réclament à Amazon le versement de leurs salaires et la régularisation de leur situation auprès de la préfecture.
La CGT, qui soutient ces anciens salariés, assure que Lumina et Amazon étaient au courant de leur situation irrégulière. "Les contrats de travail sont signés à l'intérieur de l'entrepôt d'Amazon, les livreurs ont des Smartphones Amazon, des badges Amazon… Aujourd'hui, Lumina s'est sabordée. Amazon, donneuse d'ordre, est juridiquement coupable des agissements de ses entreprises sous-traitantes", explique un militant du syndicat.
La CGT et Amazon sont actuellement en discussion. Les ex-salariés de Lumina préviennent, ils ne lâcheront rien et poursuivent leur mouvement de contestation

Eiffage-Dijon : Les employés d’Eiffage Énergie Systèmes en grève pour leurs conditions de travail.
Plus de la moitié des salariés de l’agence dijonnaise d’Eiffage Énergie Systèmes a fait grève pour dénoncer de mauvaises conditions de travail.« On nous demande toujours plus avec moins de matériel et d’effectifs, on n’en peut plus ».
Mercredi 11 mai, le ras-le-bol est indéniable du côté de l’agence dijonnaise d’Eiffage Énergie Systèmes, qui rayonne sur quatre départements. Une quinzaine de salariés (plus de la moitié) a décidé de faire grève pour dénoncer ses mauvaises conditions de travail et son inquiétude pour l’avenir.
« L’agence existe depuis seulement 2017, mais on en est déjà à quatre directeurs en quatre ans, on gère des chantiers à 200.000 € avec des outils qui ne sont pas adaptés, la hiérarchie est inexistante, on nous laisse à l’abandon », clame l’un des grévistes. « Il y a un an encore, on était 80 salariés, il y avait 13 équipes, aujourd’hui nous ne sommes plus que 30 et trois équipes… On paie la mauvaise organisation et gestion des marchés du siège. D’ailleurs, le ras-le-bol est général, la grève est nationale. »
Ces salariés disent avoir tiré la sonnette d’alarme depuis des années, « mais on ne nous écoute pas, c’est la politique de l’autruche », estime un chef de chantier en grève. « Pourtant les profits sont là, mais cette année on nous a tout coupés : les primes d’intéressement, de participation et le bonus promis, et cela sans augmentation de salaire malgré l'inflation que nous subissons ».
Avec la perte d’un gros marché en Côte-d’Or, tous craignent d’être poussés vers la sortie. « Si l’entreprise tient malgré tous les problèmes, c’est parce qu’on aime notre travail, qu’on a une conscience professionnelle et qu’on se débrouille », confie un autre chef de chantier. « Cette grève, c’est pour enfin faire réagir la direction et préserver nos emplois ».

Le Chiva : l'hôpital intercommunal des vallées de l'Ariège occupé par les grévistes.
Une réunion entre le syndicat CGT et la direction du Centre hospitalier intercommunal des vallées de l'Ariège (Chiva) a débuté, jeudi 12 mai 2022 à 11h20, à Saint-Jean-de-Verges. Elle s'est terminée aux alentours de 16 heures. Les embauches promises par la direction, mercredi 11 mai 2022, n'ont pas calmé les revendications de la dizaine de services en grève, pour certains depuis fin mai 2021.
La délégation du syndicat CGT a été reçue par la directrice de l'établissement. Au cœur des discussions, le climat social de plus en plus tendu ces dernières semaines entre les grévistes et les orientations sociales de la direction.
Au total, une dizaine de services sont en grève illimitée.
Les urgences, premières à s'être déclarées, sont en lutte depuis le 28 mai 2021.

Casino : Le 10 mai, l’assemblée générale des actionnaires du groupe casino a entériné par 97% des votes le doublement indécent du salaire du PDG.
Pour le président du groupe Casino, la date du 10 mai rime avec enrichissement, puisque ce jour s'est tenue l’assemblée générale des actionnaires du groupe Casino qui a acté le doublement honteux de sa rémunération. Une décision d’autant plus scandaleuse que les salariés du groupe n’arrivent pas à vivre de leur maigre salaire.
Avec un chiffre d’affaires de 7,1 milliards d’euros et une progression de 6,5% sur 2 ans, le groupe Casino est une firme qui est très loin de connaître la misère financière contrairement aux travailleurs de cette enseigne.
C’est dans ce contexte, où la précarité est devenue le lot quotidien dans le secteur de la grande distribution, et où les travailleurs se retrouvent une nouvelle fois payés sous le SMIC, que le président du groupe Monsieur Naouri affiche sans vergogne que son salaire a doublé lors de cette assemblée, passant de 480.000 à 825.000 euros!
L’assemblée générale des actionnaires du groupe Casino avait la possibilité de refuser cette augmentation, eu égard à tous les travailleurs qui ont maintenu l’activité du groupe au péril de leur santé et de leur vie durant la crise pandémique.
Pour les syndicalistes, une telle décision constitue le plus haut niveau de mépris à l’égard des travailleurs qui créent la richesse de ce groupe : ils appellent tous les salariés du groupe à se mobiliser pour obtenir de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

Lactalis à Clisson (Loire-Atlantique) : La section syndicale CGT de Lactalis, appelle les salarié(e)s en grève depuis 6 semaines à débrayer en soutien à un de leurs camarades licenciés de manière abusive.
Le vendredi 20 mai, le représentant syndical de Vallet sera reçu avec les 3 délégués syndicaux des autres sites Lactalis, de Cuincy, d’Andrézieux et de Lisieux, ainsi que le délégué syndical central CGT par la direction du groupe.
La CGT n’est pas représentative à Vallet, mais elle est reçue au même titre que les syndicats des autres sites. Les représentants syndicaux porteront les revendications des salarié(e)s du groupe et donc celles de Vallet.
A savoir la réintégration du salarié licencié abusivement, les conditions de travail dégradées, l’attitude managériale de certains « chefs », ainsi que des revendications salariales.
Le soutien se doit d'être important alors qu’elles et ils entament leur 7ème semaine de débrayage.
Un rassemblement devant l’usine Lactalis à Vallet est prévu lors de leur piquet de grève, mardi 17 mai à 12h30
Soyons nombreuses et nombreux à montrer la détermination des salarié-es et de leur syndicat à faire cesser les licenciements et à mettre les patrons de ce groupe en face de leurs responsabilités.
C’est à cause de leur politique d’entreprise que les catastrophes sanitaires existent, pas à cause des salarié-es exploité-es, qui enrichissent les actionnaires du groupe.

Renault : Grandes manœuvres actionnariales en vue.
Pour la cohésion du groupe RENAULT avec ses fonderies, son ingénierie, sa fabrication et son réseau commercial !
De grandes manœuvres actionnariales se préparent, qui auront des conséquences sur l’avenir du groupe RENAULT. Dans la presse économique, il ne se passe pas une semaine sans annonce de l’introduction en bourse de l’entité électrique, ni sans l’évocation de la recherche d’un partenaire qui prendrait une partie, potentiellement majoritaire, de l’entité « Thermique et Hybride ».
Afin de partager l’ensemble des informations à disposition et de refuser de payer les conséquences de ces décisions, la CGT-Renault appelle l’ensemble des salariés du groupe à se rassembler et à échanger le mardi 17 mai.
Des débrayages seront organisés sur les sites Renault dans toute la France.

Valdunes : Basé à Dunkerque et Valenciennes, Valdunes est le dernier constructeur national de roues et essieux pour wagons.
Les salarié-es avec la CGT dénoncent un pillage du savoir-faire par l’actionnaire chinois.
« Valdunes, c’est la Ferrari du train ! » et la dernière entreprise en France à fabriquer des essieux et des roues pour le ferroviaire.
Le record mondial de vitesse décroché par un TGV en 2007, à près de 575 km/h ? Avec des roues Valdunes.
La roue certifiée pour un million de km ? Un brevet Valdunes.
L’essieu qui supporte 450 tonnes à lui seul? Valdunes, encore… Mais dans l'atelier de Trith-Saint-Léger près de Valenciennes (Nord), de plus en plus de produits sont fabriqués en Chine, qu’il s’agit, au mieux d’assembler en France !!!
Valdunes a pourtant sa forge près de Dunkerque, tandis que le site valenciennois assure l’usinage des pièces. Racheté en 2014 par le géant chinois MA Steel, Valdunes emploie environ 360 salariés, contre plus de 500 il y a quatre ans. La CGT estime que l’actionnaire a pillé le savoir-faire et les brevets, pour les rapatrier en Chine. « Ils sont en train de faire homologuer onze types de roues pour la grande vitesse, construites en Chine avec de l’acier chinois ». Ce marché était jusque-là la spécialité de Valdunes. « Ces homologations pouvaient prendre jusqu’à un an et demi ou deux ans. Maintenant, ils les obtiennent parfois en six mois. Cela pose question sur la sécurité des voyageurs », souligne un militant de la CGT Métallurgie du Nord-Pas-de-Calais.
Face aux craintes de disparition de Valdunes, ou de transformation en simple plate-forme pour l’Europe, la CGT a appelé à la grève. Sur les deux sites, une centaine de salariés ont débrayé quelques heures. Tous ont en tête le marché inattendu décroché récemment par MA Steel, alors que les usines ferroviaires ukrainiennes et russes voient leurs productions ou leurs expéditions bloquées par la guerre.
Sur ces 10.000 roues, la forge de Dunkerque en a récupéré « entre 600 et mille », de l’aveu même du directeur de Valdunes. Depuis plusieurs mois, le syndicat alerte le ministère de l’économie. Selon ce dernier, qui a rencontré l’actionnaire, MA Steel comptait fermer la forge en mars dernier. « S’il n’y a plus de forge à Dunkerque, il n’y a plus non plus d’usinage à Valenciennes », tranche un militant syndical.
La SNCF préfère se fournir en Italie, en Espagne et en Tchéquie
Lors de l’assemblée générale improvisée sur le parking du site valenciennois, les échanges permettent ainsi d’apprendre que MA Steel a tenté de récupérer en direct un marché confié par l’allemand VTG à Valdunes. Les commandes de la SNCF à Valdunes, qui étaient de 43 000 roues en 2005, sont descendues à zéro en 2020 et 2021 et ne sont que de 7 000 pour 2022 et 2023.
La compagnie française préfère se tourner vers l’Italie, l’Espagne et la Tchéquie. Le seuil de rentabilité de la forge de Valdunes se situe à 60 000 roues par an, tandis que le carnet de commandes n’en compte que 25 000 pour cette année. Ce qui pose la question de la politique industrielle de la France. « Avec Valdunes, on a un cas d’école ».
Selon les chiffres, Valdunes a touché plus de 2,6 millions d’euros de CICE depuis 2018, tout en supprimant près de 150 postes sur la même période !!!

Kéolis à Aix en Provence : 2 semaines de grève pour les chauffeurs de bus.
Les conducteurs de bus de la société Kéolis entament leur deuxième semaine de grève à Aix-en-Provence. Une grève illimitée pour dénoncer leurs conditions de travail et demander des hausses de salaires. Les chauffeurs des bus Kéolis, délégataire de service public de la Métropole qui assure le fonctionnement des transports du Pays d'Aix sont en grève depuis lundi 2 mai pour demander des hausses de salaires et dénoncer leurs conditions de travail. Une grève illimitée.
La plupart des lignes sont impactées
Les salariés avec leur syndicat CGT demande des augmentations et de meilleures conditions de travail
Un militant syndical précise : les conducteurs demandent "de meilleures conditions de travail, d'avoir des temps de parcours corrects, de restaurer un meilleur climat au sein de l'entreprise pour que tout le monde vienne travailler, parce qu'actuellement plus personne ne veut travailler. On est en sous-effectif". La direction propose aux syndicats d'arrêter de bloquer le dépôt des bus des Milles pour négocier mais la CGT n'a pas confiance : "En 2015 on a eu la même proposition de la direction. On a accepté la main tendue et à la fin on n' a pas négocié".

France-Télécom :
Trente-cinq audiences prévues, 173 parties civiles, 39 avocats et sept prévenus… Le méga procès de l'affaire des suicides à France Télécom est en cours devant la cour d'appel de Paris.
Le jugement de première instance rendu le 20 décembre 2019 avait fait l'effet d'une bombe. Pour la première fois, la justice condamnait une entreprise et ses ex-dirigeants, dont l'ancien PDG Didier Lombard, pour ce type de harcèlement « systématique »« à la politique de l'entreprise ». « Loin de se réduire à un conflit individuel, le harcèlement moral peut avoir ses racines profondes dans l'organisation du travail et dans les formes de management », avait expliqué la présidente du tribunal.
Dans son jugement, le tribunal correctionnel avait insisté sur l'ampleur du harcèlement moral qui s'était propagé du sommet à l'ensemble du groupe France Télécom, notant qu'il avait « eu pour cible plusieurs dizaines de milliers » de personnes. Des parents de victimes étaient venus raconter la lente descente de leurs proches, les mutations forcées, les mails déstabilisants, les baisses de rémunérations…
« Par la fenêtre ou par la porte »
Courant 2006, la direction de France Télécom, devenue Orange en 2013, privatisée deux ans plus tôt, avait mis en œuvre une politique de réduction massive des effectifs visant à transformer l'entreprise de 100.000 salariés. Quelque 22.000 départs et 10.000 mobilités étaient visés dans les plans NExT et Act, prévus de 2007 à 2010, période sur laquelle porte le procès.
A la tête de l'entreprise pour conduire le changement, Didier Lombard, PDG de 2005 à 2010, avait notamment dit aux cadres que ces départs devaient se faire « par la fenêtre ou par la porte ». La phrase malheureuse marquera au fer rouge le dirigeant.
Entre 2008 et 2009, 35 employés avaient mis fin à leurs jours.
« Management par la terreur »
L'affaire avait éclaté en 2009 quand un technicien marseillais s'était donné la mort en juillet 2009, critiquant, dans une lettre, le « management par la terreur ». « Je me suicide à cause de France Télécom. C'est la seule cause », écrivait-il.
France Télécom, devenu à la fin des années 2000 le symbole de la souffrance au travail, n'avait pas fait appel du jugement de première instance qui l'avait sanctionné de l'amende maximale, 75.000 euros. Didier Lombard et l'ancien numéro 2 du groupe Louis-Pierre Wenès avaient été condamnés à un an de prison, dont huit mois avec sursis, et 15.000 euros d'amende !!!. Le tribunal avait relevé leur « rôle prééminent » dans la mise en place d'une politique de réduction des effectifs « jusqu'au-boutiste » sur la période 2007-2008. Tous les prévenus avaient par ailleurs été condamnés à verser solidairement plus de 3 millions d'euros de dommages et intérêts aux parties civiles, ex-employés et familles de victimes.

Chapelle-Darblay (Seine-Maritime): Victoire, la lutte paie.
Et voilà, c’est fait, la Chapelle Darblay va redémarrer !
Le 10 mai 2022, signe la fin de la menace de démolition de l’usine et de la vente des machines presque centenaires puisque la métropole rouennaise qui avait préempté le site et les machines revend à deux industriels : Fibre Excellence et Veolia.
Mise à l’arrêt depuis l’été 2020, l’usine de Chapelle-Darblay est un véritable modèle d’industrie vertueuse pour la transition écologique avec sa chaudière biomasse, sa station d’épuration et la possibilité d’acheminer le papier recyclé par la Seine ou par le rail.
Après presque trois ans de luttes, Chapelle Darblay le dernier site français de fabrication de papier journal et d’emballage 100 % recyclé, est sauvé.
Cette victoire est le résultat de la bagarre sans faille des représentants du personnel de Chapelle Darblay mais aussi de tous « les Pap Chap », de toute la CGT, du collectif Plus Jamais Ça, de tous ceux et celles qui ont soutenu « les Pap Chap » dans leur boîte et dans la rue, de tous ceux et celles qui ont œuvré à la reprise, de près comme de loin.

HLM : le logement social ne doit pas être instrumentalisé à des fins de discrimination.
Le logement social loge aujourd’hui 5 millions de familles, soit plus de 11 millions de personnes.
Avec 11% des ménages locataires dont le chef de famille est étranger selon l’enquête de l’INSEE menée en 2017, les organismes de logement social se doivent d'accueillir, sans discrimination et sans distinction, des familles françaises et étrangères en situation régulière.
Les organismes de logement social ont concouru, dans l'histoire de notre pays, notamment lors de la période d’industrialisation de la France qui a suivi la seconde guerre mondiale, comme dans notre actualité, à l’intégration à la communauté nationale de milliers de familles d’origine étrangère.
Pour ces familles, l’accès à un logement digne, en lieu et place des bidonvilles qui ont bien souvent constitué leur premier lieu d’accueil sur le territoire national, a été un élément déterminant de leur intégration. Ce rôle essentiel a permis à des millions de familles de trouver une place dans notre société.
Cette politique a été rendue possible par une implication collective des partenaires sociaux, des collectivités locales, du secteur associatif que l'état a été obligé de prendre en compte. Le logement social représente et doit continuer à représenter, un atout pour la France que beaucoup de pays nous envient, malgré les objectifs de constructions et de réhabilitations en-dessous du besoin réel des populations.
La constatation est que, lors de la dernière campagne électorale présidentielle, certains acteurs politiques ont choisi de faire du logement social un outil de discrimination, et parfois même un marqueur stigmatisant, alors même que d’autres questions, bien plus cruciales, s’offrent à nous, collectivement : comment construire plus, comment accélérer la transition environnementale, comment lutter contre la paupérisation des locataires et des demandeurs d’un logement social, comment continuer de rénover massivement les quartiers qui en ont besoin ?
Le Mouvement HLM demande que le débat public s’oriente vers ces questions plutôt que vers la mise en opposition des français d’un côté, des étrangers de l’autre.
Dans cette période, où la précarité est devenue le lot quotidien de millions de personnes, il est urgent de revendiquer et d'assumer une mission : celle de loger la France telle qu’elle est, de promouvoir un logement populaire, sans discriminer.