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757-08/02/2022  Puissante grève à la RATP le 18 février pour les salaires Nul doute, que les salarié-es de la RATP restent mobilisés et vont continuer la lutte pour la satisfaction de leurs légitimes revendications.

 ORPEA : Actions engagées contre la société ORPEA et le « syndicat Arc en Ciel » !!! La fédération CGT de la santé privée et de l'action sociale et 4 élu-es ou anciens élu-es du personnel d'ORPEA ont engagé dès 2019, une procédure aux fins de contester la représentativité du syndicat Arc en Ciel et demander l'annulation de 2 accords conclus par ce syndicat avec l'entreprise. Ces accords, dont l'effet diminue par 12 le nombre de représentants du personnel, alors que l'effectif de l'entreprise avait augmenté de 40% depuis les dernières élections.

Aujourd'hui, l'entreprise compte 35 élu-es titulaires pour plus de 12 500 salarié-es !!!
Cette quasi disparition des représentants du personnel, seules personnes à disposer de moyens juridiques pour contrôler la direction et porter la parole des salarié-es, a contribué à la dégradation des conditions de travail et à la maltraitance des résidents, décrite dans le livre « Les Fossoyeurs ».
Cette situation organisée par ORPEA et son syndicat maison Arc en Ciel, n'aurait pas été possible sans les réformes du droit du travail des dernières années, en particulier l'ordonnance du 22 septembre 2017.
Au nom du « dialogue social » de proximité, on a confié à des syndicats montés par la direction d'ORPEA , le pouvoir exorbitant de déroger au Code du Travail et aux conventions de branche dans un sens défavorable aux salarié-es, quasiment sans aucun contrôle.
A la lumière de ces révélations, la fédération CGT de la santé privée et sociale étudie les moyens légaux afin de contester la conformité de ces dispositions à la Constitution et aux Conventions Internationales.

Vente d'Alstom à Général Electric : Macron menteur !!!
Pour expliquer son revirement complet sur le nucléaire et justifier son accord de 2015 sous Hollande pour la vente de la partie énergie d'Alstom à GE, Macron a été contraint de fournir quelques justifications mensongères. Il s'abrite derrière le caractère privé d'Alstom, tout en étant obligé d'avouer que l'état à le pouvoir de s'opposer à des investissement stratégiques et en voulant « apparaître » comme le « sauveur » de l'entreprise d'un arrêt pur et simple.
Tout n'est que mensonge : A Belfort Macron n'a rien dit des conditions et du chantage de la justice américaine, coutumière de ce type d'opérations contre des concurrents de ses multinationales, GE s'étant emparé de 5 entreprises étrangères aux États-Unis dans les mêmes conditions d'accusation de corruption sous régime de l'externalisation impérialiste US.
Macron étant le vassal se son suzerain US, comme à son habitudes, il s'est couché, trahissant les intérêts de la France. Aidé par les médias à sa botte, Macron veut cacher à la population, à la veille des élections présidentielles et se présente comme un défenseur de l'industrie et de l'indépendance « stratégique » du pays !!!
La vérité c'est que la « réindustrialisation », la défense stratégique et l'indépendance de la France, passent par l'intervention des travailleurs et leur rôle décisif dans les entreprises mêmes et à la tête du pouvoir politique.

Île-de-France : Suppression de 500 postes dans les gares SNCF !!!
La SNCF prévoit dans les mois à venir de réduire ses effectifs dans 130 gares de la région. Une opération de tractage s'est déroulée à Choisy-le-Roi sur le parvis de la gare pour sensibiliser les usagers aux risques que cette politique engendrerait.
D'une même voix, usagers, syndicats de cheminots « tirent la sonnette d'alarme » et se mobilisent contre la suppression de 500 postes dans les gares d'Île-de-France.
A Choisy, comme dans les 130 stations de la région « des guichetiers sont amenés à disparaître, remplacés par des automates ». La distribution de tracts a permit de contacter une grande partie des usagers (25 000 par jour).
La suppression a commencé sur certaines lignes, la L et la J notamment. Le RER C, à raison de 90 postes, ainsi que le RER D ne seront pas non plus épargnés. Les suppressions de postes « vont entraîner l'absence humaine dans les gares, parfois à partir de 13 heures ou de 17 heures. En tout cas, de manière générale il n'y aura plus de personnel humain après 20 heures ». Cela pose une question de sécurité, tout simplement parce qu'on sait qu'à partir de 20 heures, cela devient dangereux, notamment pour les nombreuses femmes qui sont dans l'insécurité dans les transports.
Un cheminot, syndicaliste CGT élargit le panel des interrogations : « c'est aussi un problème d'inclusion pour les personnes à mobilité réduite ». L'inclusion, ce n'est pas seulement les ascenseurs, c'est aussi les aidants sur les quais. C'est aussi un problème d'informations aux voyageurs, notamment en périodes de situations perturbées, pendant les travaux, ou pour des personnes qui ont des problèmes à lire ou avec la fracture numérique.
La politique de réduction des effectifs entreprise par la SNCF traduit une volonté « de ne plus vendre de billets physiquement ».
Cette politique n'est pas à l'oeuvre uniquement en Île-de-France, elle s'étend dans d'autres régions, actuellement en cours également dans les Alpes-du-Sud où les postes de guichetiers sont aussi supprimés.

RENAULT (Cergy-Pontoise) : Négociations sur les augmentations de salaires !!!
Le PDG continue de tailler à la serpe dans les effectifs du groupe : 17 600 suppressions d'emplois dans le monde. Cette politique de casse de l'emploi a été saluée par la bourse : Lucas De Méo a même été élu « l'homme de l'année » par le journal de l'automobile.
Plus on supprime d'emplois, moins on verse de salaires, plus il y a de dividendes pour les actionnaires.
C'est dans ce contexte que la direction de Cergy a ouvert les « négociations ».
Cette 1ère réunion a planté le décor !!! La direction explique que la situation est compliquée pour Renault dans le contexte économique difficile, etc … etc...
Les salarié-es ont compris : Renault noirci le tableau avec la volonté affichée … d'en lâcher le moins possible !
Devant l'envolée des prix (carburants, électricité, gaz, produits alimentaires), beaucoup de familles sont obligées de réduire, voir d'arrêter leur chauffage. Beaucoup de travailleurs ne peuvent plus faire le plein de leurs véhicules, ils font juste l'appoint.
A Cergy, la plupart des salarié-es ont touché le chèque « énergie » de 100 euros pour les salaires en-dessous de 2000 euros, cela résume le niveau des salaires. Ça ne fait pas le compte, le pouvoir d'achat n'a jamais été aussi bas.
Il est temps de réclamer les augmentations qu'ils nous doivent : plusieurs centaines d'euros chaque mois.
L'argent, il y en a dans les poches du patronat, les salarié-es avec le syndicat CGT vont aller le chercher !!!
Un débrayage de 2 heures en fin de poste (pouvant aller à la journée complète) à eu lieu mardi 15 février.

Tipiak : Fin de grève après plus de 20 jours de lutte chez Tipiak-Epicerie à Saint-Aignan-de-Grand-Lieu. Un accord de négociations signé par la direction et la CGT.
Le 14 février, la direction a proposé + 55 euros bruts au 1er février et + 15 euros au 1er juillet 2022, assortis d'un renoncement pour les NAO en 2023 de ne pas demander + de 1% d'augmentation indique le délégué CGT.
Les salarié-es ont refusé cette dernière clause supplémentaire, et ont aussitôt durci le mouvement en bloquant les entrées et sorties de camions de l'entreprise.
« Le matin, la direction est revenue en maintenant sa proposition d'augmentation de salaires sans contrepartie pour 2023 ».
Les grévistes ont accepté : nous demandions 80 euros bruts, nous en obtenons 70, c'est la plus grosse augmentation de salaires jamais obtenue chez Tipiak, avec une hausse des primes « paniers », nous arrivons à 3 % sur les 4 % revendiqués.
Les salarié-es ont également obtenu de poser 3 jours de RTT afin de compenser les jours de grève, de même que le versement de tout ou une partie du 13ème mois. Le travail est revenu à la normale le mercredi 16 février.
Encore une fois, la lutte exemplaire menée par les salarié-es de Tipiak, prouve qu'elle est le seul moyen de faire reculer de façon significative le patronat.

RSA : 1/3 des foyers éligibles ne demandent pas le RSA. 750 millions d'euros non versés par trimestre !!!
Isolement et manque d'informations : 1/5 des personnes éligibles au RSA sont en situation de non-recours pérenne (3 trimestres consécutifs).
« Cela donne une idée de l'ampleur et du caractère durable du phénomène ». L'image dévalorisante du RSA constitue un frein d'accès : l'image de toucher le RSA est dégradante !!!
L'un des facteurs majeurs est surtout l'isolement des personnes, corrélé à un manque d'informations sur l'éligibilité et les démarches déjà compliquées.
« La complexité participe à la peur de se tromper » : « les personnes ne vont pas aller jusqu'au bout de la demande face aux démarches administratives ».
Les publics concernés par le non-recours au RSA, sont notamment les jeunes et les diplômés. « Les 25-30 ans et les diplômés sont dans des situations de perte de ressources qu'ils considèrent comme transitoire ». C'est avant tout un travail qu'ils recherchent !!!
Une prise de conscience existe, mais d'autres phénomènes négatifs, comme le discours autour de la « fraude » et des « assistés » jouent un rôle de repoussoir, sans parler de la dématérialisation.
Il est primordial pour ces personnes précaires de mettre en place un accompagnement bienveillant pour « recréer un lien de confiance ».
Mettre davantage de moyens humains dans les administrations permettrait de repérer plus facilement les personnes éligibles et l'accompagnement physique simplifierait les démarches, les personnes seraient mieux informés sur leurs droits.

Thermal Céramics : La lutte paie !!!
Les salarié-es de Thermal Céramics du groupe international Morgan Advanced Matérials, (fabriquant de produits isolants résistant aux hautes températures, pour l'industrie navale, l'aéronautique, l'automobile et la sidérurgie) du site de Saint-Marcellin-en-Forez ce sont mobilisés. Grâce à leur détermination les salarié-es viennent d'obtenir 3,8% d'augmentation générale des salaires, ainsi qu'une prime exceptionnelle de 2500 euros.
Au départ la direction proposait : 1,86% d'augmentation alors que le site avait réalisé 10 millions de bénéfices, qui sont le fruit du travail des salarié-es.
150 salarié-es, 90% de grévistes, unis, solidaires durant 25 jours.
Ils n'ont rien lâché : un véritable bras de fer avec une direction à la botte des actionnaires qui a tout tenté. Pressions, intimidations pour diviser, opposer et casser la mobilisation.
L'unité des salarié-es, leur détermination, les moments de fraternité et aussi la solidarité exprimée par de nombreux camarades de la CGT des différents secteurs qui se sont rendus sur le piquet de grève, ont également aidé à cette victoire.
Ce combat de presque 1 mois laissera des traces indélébiles dans les têtes et la direction devra en tenir compte pour les prochaines luttes.

SAM : L'état s'engage à aider le projet de reprise !!!
Mardi 15 février, les représentants CGT ont été reçus en préfecture, l'occasion pour eux de porter « des dossiers qui n'avancent pas ».
Mais, c'est l'une des réunions qui ne soit pas stérile, où la préfète doit prendre les choses en mains « sur certains sujets ».
En particulier sur les dispositifs d'accompagnement aux salarié-es. Certaines mesures sont au point mort, mais pour les dossiers qui concerne l'état, la préfète a assuré que tout serait mis en œuvre pour que les salarié-es soient entendus.
Les salarié-es continuent le bras de fer avec Renault pour des primes supra-légales.
L'état devrait soutenir l'étude d'un projet de reprise de la Fonderie. Les représentants du personnel restent très prudents sur les déclarations faites à tous les niveaux sur une reprise d'activité du site.
Un repreneur potentiel, français, pourrait garder une partie des salarié-es.
Pour l'heure, le nombre d'emplois maintenus sur le site de Viviez n'est pas encore chiffré !!!
La région a déjà acté une aide financière pour ce projet, reste à savoir si l'état participera également, et à quel montant.
Une nouvelle réunion est prévue, avec les représentants des salarié-es, en préfecture, cette semaine.

Laon (Aisne) : Un mouvement de grève a commencé jeudi 17 février au centre pénitentiaire.
Cette grève organisée à l'appel de l'intersyndicale (CGT, UNSA, UFAP et SPS) revendique notamment des revalorisations salariales et interroge le ministère de la justice sur l'allongement de la durée de carrière des surveillants, de 5,5 années, notamment pour les jeunes surveillants.
Cette grève s'inscrit dans le cadre d'un mouvement qui touche plusieurs centres dans l’hexagone, avec un bras de fer avec le ministre de la justice.
13 centres pénitentiaires étaient dans l'action jeudi dernier dans les Hauts-de-France.

Airbus : Enregistre le plus important bénéfice de son histoire.
Bénéfice net de 4,2 milliards d'euros annoncé par le groupe sans compter des progrès énormes pour l'année 2022, et la livraison de 720 avions contre 611 en 2021.
Airbus guérit plus vite de la pandémie que ses clients, battant son record de 2018 (3,1 milliards), alors qu'il produisait à l'époque près d'1/4 d'avions en plus.
Le groupe attribue ses bons résultats à « la bonne performance » des activités spatiales et de défense, ainsi qu'à la division hélicoptères et à « l'attention portée à la réduction des coûts et à la compétitivité » (traduire par les 10 000 suppressions d'emplois sur les 15 000 prévues, l'éradication des sous-traitants, les faibles augmentations salariales et l'augmentation des cadences) !!!
2022 s'annonce très bien, avec une prévision de 720 appareils produits, soit 18% de plus qu'en 2021.
La direction du groupe Airbus annonce un bond sans précèdent. « Nous livrerons 720 avions, et tablons sur un excédent brut de 5,5 milliards d'euros et une trésorerie libre de 3,5 milliards ».
Les salarié-es d'Airbus apprécieront ces résultats jamais inégalés, fait sur leur exploitation à outrance dans toutes les usines d'Airbus où ils luttent pour défendre leurs acquis.

RATP : La calino-thérapie de la PDG ne passe pas !!!
Depuis 2017, zéro % d'augmentation de la valeur du point pour les salarié-es RATP.
2018, + 12,5% d'augmentation pour la PDG (+ 50 000 euros par an) !!!
A la 1ère réunion de NAO, la direction propose « un coup de pouce » de 0,4%, à saupoudrer dans différentes mesures « sociales » (environ 7,6 millions d'euros), alors que dans le même temps le résultat net de l'entreprise est de 200 millions d'euros pour 2021.
Lors de ses vœux, la PDG, déconnectée de la réalité a voulu rémunérer les agent-es avec des câlins « vous êtes formidables, sans vous la RATP ne serait pas un des leaders mondiaux dans nos domaines ».
Les salarié-es ont répliqué par la grève fortement suivie ce vendredi 18 février : on ne remplit pas le frigo avec des câlins !!!
« Les usagers ne comprennent pas ce qui va leur arriver avec l'ouverture à la concurrence alerte le syndicat CGT-RATP ».
« On va confier notre réseau de bus à des entreprises privées, dont le seul but va être de gagner de l'argent sur le dos des usagers et des salarié-es ».
Après l'importante détermination des agent-es de la RATP dont la participation à la grève fut très élevée vendredi dernier, le syndicat CGT a remis les revendications à la direction pour les prochaines réunions :
• Avec une inflation de 9 % depuis 10 ans, un rattrapage de 3 % chaque année pendant 3 ans (hors négociations salariales 2022).
• Pas d'entrée de grilles salariales en-dessous de 2000 euros brut.
• Retrouver la pente d'échelon à 2 % et déplafonner leur évolution.
• Supprimer l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes.
• Ouvrir rapidement les discutions sur le temps de travail.
• Indemniser dès le 1er dimanche et jour férié travaillé à 50 euros (actuellement 3ème palier).
• Revalorisation significative de l'Allocation Complémentaire de Déplacement (ACD) et d'Allocation pour Travaux de Nuit Tardifs ou Matinaux (ATNTM).
Nul doute, que les salarié-es de la RATP restent mobilisés et vont continuer la lutte pour la satisfaction de leurs légitimes revendications.

La Poste: Faire respecter les droits aux congés : Une fois de plus la poste n'hésite pas à maltraiter son personnel en essayant comme d'habitude de lui imposer ses règles.
Ainsi, suite à la pose des congés d'été dont la limite de dépôt était pour le 8 février 2022, la direction de la Poste veut imposer que nos congés de fin d'année (01/10/2022 au 31/12/2022) soient posés avant le 23/02/2022. Le prétexte c'est dit-elle de pouvoir mieux gérer les plannings des présences et les remplacements.
Un si long délai, à l'avance, que veut imposer la direction est inacceptable, (imaginez qu'à un moment ou à un autre les agents aient une urgence qui les obligent à s'absenter pour un temps, ou encore à partir en voyage programmé au dernier instant...).
Les dirigeants de notre entreprise n'hésitent pas s'attaquer une nouvelle fois aux droits des travailleurs comme ils le font avec la remise en cause du droit de grève (nous faisant perdre plusieurs jours dès lors que l'on ferait grève à la veille d'un repos, situation qui est en train de se régler au pénal); doit on parler des primes que la poste fait mine de nous octroyer tout en minant le terrain en nous imposant de plus en plus de critères qui s'avèrent inaccessibles tant la charge de travail s'accroît jours après jours.
Sur le terrain, les militants de la CGT entendent avec les salariés faire respecter leurs droits et tout particulièrement ceux aux congés qui sont une conquête historique des salariés.
Correspondance militante

• sur notre site: Louis Daniel GOURMELEN candidat du Parti Révolutionnaire Communistes à l’élection Présidentielle présente son programme:
https://www.sitecommunistes.org/index.php/publications/tracts/1777-tract-fevrier-2022-louis-daniel-gourmelen-candidat-du-parti-revolutionnaire-communistes-a-l-election-presidentielle-presente-son-programme