Gantry 5

 

747-14/12/2021 Bibliothèque Paris 8 en grève : Non au départ forcé de 3 collègues contractuels.

La direction de la bibliothèque a pris la décision de « remercier » 2 magasiniers et 1 bibliothécaire, malgré les nombreuses années effectuées au sein de l'établissement.

Avec l'idée sous-jacente qu'un titulaire est plus compétent qu'un contractuel, la direction a prévu qu'ils soient remplacés par des titulaires.
Mais les collègues contractuels se sont formés et sont qualifiés, pour de multiples tâches et à différents postes : leur expérience et leur implication sont précieuses dans l'établissement.

Bibliothèque Sainte-Geneviève : La présidence de l'Université Sorbonne Nouvelle a demandé de supprimer 6 postes, ainsi que son département du Patrimoine immobilier en charge de l'entretien du bâtiment, et de réduire la rémunération d'une partie des agents.
Ces décisions représentent un danger pour le bâtiment, pour les lecteurs et le personnel.
Le personnel de la bibliothèque Sainte-Geneviève exige :
– Le maintien sur le site d'un département en charge des questions immobilières.
– Le maintien des 6 postes essentiels au bon fonctionnement de la bibliothèque.
– Le maintien des rémunérations des services en soirées et une remise à niveau d'un régime indemnitaire à hauteur de la moyenne nationale.
La réponse des agents face à l'intransigeance de la direction est claire : la bibliothèque est fermée, les agents sont en grève.
Assez de mépris pour le personnel contractuel.

Campus Condorcet : Le sous-effectif chronique au sein de l'établissement public, ne fait que s'amplifier d'année en année. Sans moyens ni reconnaissance, avec des contrats précaires et dans des conditions de travail de plus en plus lourdes, notamment au niveau des horaires et du manque d'effectif.
Le personnel exige de la direction l'embauche d'agents fonctionnaires en mettant fin à la précarité des contrats, la fin des CDD et des contrats de projet. Les agents veulent des rémunérations correspondant à la réalité des postes occupés et aux expertises des agents.

Renault : « Supprimera moins d'emplois que prévu » !!!
Le « dialogue social » entre le groupe Renault et les organisations syndicales sur un nouvel accord triennal s'est achevé. « Le nombre de suppressions de postes a été revu à la baisse », à 1700 sur 3 ans, dont 1 150 inclus dans un plan de RCC en 2022.
Après 2 mois et demi de réunions, les négociations commencées le 16 septembre se sont terminées sur un nouvel accord triennal.
Sur 2022- 2024, celui-ci prévoit de nouvelles suppressions de postes et « quelques sacrifices sur l'organisation du travail ».
A l'origine, Renault avait annoncé 2000 suppressions dans l’ingénierie et les fonctions supports. Finalement, ce chiffre a été ramené à 1 700 sur 3 ans, dont 1 153 en 2022 avec un nouveau plan de RCC ouvert du 1er janvier au 30 septembre 2022.
Le plan de RCC lancé en 2021 a fini par atteindre ses objectifs : sur les 4 600 suppressions de postes annoncées en juin 2020, Renault a lancé fin novembre 2020 le départ de 1 900 salariés des fonctions tertiaires et d'ingénierie (le solde des départs étant prévu par des départs « naturels » et des préretraites). L'accord prévoit un certain nombre de modifications relatives à l'organisation du travail. Les opérateurs devront obligatoirement travailler 6 samedis par an, la majoration pour heures supplémentaires ramenée à 25 %, quelque soit le nombre d'heures travaillées. Les nouveaux embauchés ne seront pas payés pendant la pause de 20 minutes, certains jours de congés seront décidés par l'employeur, le temps de travail annuel passera de 1 603 à 1607 heures.
En « contrepartie », la direction s'est engagée à fabriquer 9 nouveaux modèles par an, dans l'hexagone en 2025, et à produire 700 000 véhicules.
Les derniers accords étaient sensiblement au même niveau (690 000 véhicules en 2019) mais est tombée à 513 000 en 2020, année de crise sanitaire.
Le texte de l'accord, en cours de rédaction, sera soumis aux organisations syndicales pour une signature mi-décembre.
La déléguée FO a déjà annoncée qu'elle signerait, toutes les demandes de son syndicat ayant été acceptées !!!
La CFE-CGC, la CFDT et la CGT se prononceront une fois leurs équipes consultées …
La CFDT semble « plutôt positive », la CFE-CGC étant plus « circonspecte », en affirmant qu'il y a « du pour et du contre ».
Pour la CGT, il relève que « les promesses n'engagent que si l'on y croit ».

Silence, le métier tue : Un éboueur entre la vie et la mort.
Un éboueur de l'entreprise SITA (Suez) est hospitalisé dans un état très grave, après avoir été percuté par une voiture à Saint-Denis, lors de la collecte de déchets.
Éboueur est un métier à haut risque, il tue, le plus souvent dans le silence total des médias et des responsables politiques. Le chauffard est pointé du doigt, mais rien sur la responsabilité de l'entreprise qui doit garantir la sécurité de ses salariés. Qu'en est-il des salaires, de la charge de travail, des mesures de sécurité ?
Les collectivités territoriales, comme la mairie de Paris, appliquent la loi de transformation de la fonction publique. Le ramassage des ordures est confié au privé qui récupère de nouveaux marchés en tirant les droits des éboueurs vers le bas. Ces entreprises embauchent aussi des travailleurs sans papier pour diviser les salariés et casser le droit au travail.
Au mépris de la vie des travailleurs, le gouvernement, les municipalités, les employeurs du privé poursuivent leurs réformes capitalistes et de casse des droits sociaux : seule la lutte collective permettra de les stopper !
Les travailleurs sans papier de SEPUR luttent activement contre la précarité et les discriminations. La régulation des sans papier est l'affaire de tous et toutes pour la sécurité, les droits, la dignité des tous les travailleurs.
Les salariés d'XVéo : du 14 au 26 octobre, les 46 ouvriers du centre de tri sont partis en grève avec le soutien de la CGT et FO; ils exigeaient l'égalité de traitement pour tous les salariés du site et des augmentations de salaires. Les inégalités reposent sur une division raciste du travail, qui expose une majorité d'ouvriers noirs à des produits très toxiques, des seringues et au conditions de travail les plus difficiles.
RDP, réceptacle de problèmes : la mairie de Paris change les RDP réceptacle de poubelles (containers semi-enfoui) dans un but purement esthétique. Le nombre de RDP a considérablement augmenté, tout comme le nombre de rues, la taille des trottoirs, etc … alors que les effectifs on fondu.
Depuis la mise en place de ces RDP, certains agents et même certains ateliers au complet refusent de les vider.
La seule solution, lutter et faire payer les employeurs pour assurer la sécurité des éboueurs !!!

Automobile : 500 000 emplois menacés en Europe !!!
Équipementiers et constructeurs automobiles européens s'inquiètent !! La politique d'électrification de l'industrie automobile va faire disparaître 500 000 emplois d'ici à 2040. Cela est la conséquence d'une approche exclusivement axée sur les véhicules électriques et touche des centaines de milliers d'emplois.
La transition énergétique ne pourra jamais compenser en créant des emplois dans les domaines du logiciel de la fabrication et de l'assemblage des éléments de batterie. Les prévisions les plus optimistes seraient de l'ordre de 275 000 postes supprimés, à condition qu’il y ait la création d'une filière européenne compétitive de batteries face aux marchés asiatiques, sachant que ces activités nouvelles ne seront plus localisées dans les mêmes régions, ni dans les mêmes entreprises (il faut donc comprendre des délocalisations dans les pays à moindre coûts salariaux), afin d'augmenter toujours de plus en plus le taux de profit.
Sachant que 3 000 entreprises vont être touchées, dont Valeo (qui possède déjà 36 usines en Chine sur un total de 131 sites de production), Bosch, Faurécia, ZF, des centaines de PME qui emploient plus de 3 millions de personnes.
L'union européenne prévoit une législation à zéro émission de CO 2 des voitures neuves à partir de 2035. Cela va entraîner de fait l'arrêt des ventes des véhicules à essence et Diesel à cette date !!! y compris les versions hybrides et hybrides rechargeables, au profit des seules motorisations 100 % électriques.
Les salariés de l'automobile doivent se préparer à de grandes luttes, qui seules, pourront contrer les projets néfastes de la recomposition capitaliste au niveau de cette industrie.

Sécurité Sociale : Grèves et manifestations ce lundi 13 décembre des agents de la Sécu.
Les agents de la Sécurité Sociale revendiquent une augmentation de la valeur du point, seule mesure générale acceptable pour revaloriser les salaires à la Sécu !
A l'appel de toutes les organisations syndicales, les salarié-es des organismes de la Sécurité Sociale sont en grève pour une seule revendication : augmentation significative de la valeur du point.
Depuis plus de 10 ans, les salarié-es subissent le gel de la valeur du point (seule exception : en 2017, 0,5 % d'augmentation), tout en étant régulièrement remerciés et salués par les pouvoirs publics pour leur implication et leur professionnalisme.
Le constat est sans appel, tout augmente, sauf les salaires ! Et pourtant, tous les salarié-es sont impactés par l'envolée du coût de l'énergie, de l'essence, des produits de première nécessité...
La revalorisation du SMIC liée à l'inflation de 2,20 % au 1er octobre 2021 n'est pas appliquée aux salarié-es de la Sécurité Sociale, ce qui fait que par le gel du point, les premiers niveaux de salaires d'embauches sont passés en-dessous du SMIC.
Ce qui est inacceptable, et la mobilisation nationale de ce lundi permet aux salarié-es de lutter et de faire entendre leur voix.

Lycée Voltaire à Orléans : 90 enseignants (60 % du corps enseignant) arrêtent de faire cours pour dénoncer « une situation intolérable ».
Manque de personnel à la vie scolaire, bâtiments et matériels en mauvais état, dégradations, agressions...
Les raisons de la colère des enseignants grévistes sont multiples. Face à l'urgence de la situation depuis une semaine, les enseignants ont été reçus par le rectorat d'Orléans, pour réclamer « au moins un CPE et 3 surveillants supplémentaires ».
Suite à cette réunion, ils reconduisent leur grève « jusqu'à ce que les revendications soient entendues », ajoute le représentant du personnel enseignant.
Pour montrer leur détermination, les grévistes ont démissionné de leurs fonctions de professeurs principaux et de coordinateurs de discipline.
Ils renoncent donc à toutes leurs fonctions administratives pour uniquement assurer, à la fin de leur grève, leur fonction d'enseignant.

Fonction Publique : En grève le 14 et 15 décembre.
Le 9 décembre, la ministre en charge de la Fonction Publique a convoqué une réunion, qui à l'origine devait répondre aux questions urgentes sur les rémunérations insuffisantes et dégradées des personnels de la Fonction Publique.
Le gel quasi total de la valeur du point depuis plus de 10 ans et l'absence d'augmentation générale continuent de conduire à des pertes de pouvoir d'achat inacceptables, à des tassements de carrière d'un niveau inédit et une non prise en compte des qualifications et des compétences.
Face à cette situation extrêmement grave, Macron et son gouvernement répondent une fois de plus par des replâtrages insuffisants.
La situation est complètement inacceptable : les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires ont refusé de cautionner une caricature de négociations et ont quitté la réunion.
Les mesurettes annoncées à grands renforts médiatiques ne constituent en aucune façon une réponse aux légitimes revendications des plus de 5 millions d'agentes et d'agents de la Fonction Publique.
La CGT, la FSU et Solidaires appellent à une action unie, les 14 et 15 décembre, pour constituer un rapport de force, dans l'unité la plus large, et obtenir de fortes augmentations générales de salaires.

SAM : Les salarié-es ont brûlé les propositions de reclassements, estimant que l'on se moque d'eux.
En assemblée générale mardi 7 décembre, les SAM ont décidé de reconduire l'occupation de l'usine jusqu'aux fêtes de fin d'année « pour mettre l'outil de travail sous notre protection, dans la perspective des futures activités liées aux pistes de recherches évoquées par la région ».
Les salarié-es ont également appris que la procureure de Toulouse n'avait pas fait appel du jugement du tribunal de commerce de liquider la SAM.
A la sortie de l'assemblée générale, les salarié-es ont une nouvelle fois effectué un geste symbolique fort : après avoir brûlé leurs cartes d'électeurs il y à 2 semaines, ils ont cette fois mis au brasero les 3 ou 4 lettres de reclassements reçues par chaque salarié-e, et qui en fait ne correspondent pas à leurs profils (1 opérateur reçoit une offre d'ingénieur, une secrétaire un poste de responsable de fonderie!!!).
C'est du n'importe quoi, en plus les postes proposés sont très loin : l'Ariège, la Loire, la Marne, l'Isère et le plus souvent en CDD.
Les salarié-es de la SAM continuent leur combat et mobilisent le plus largement possible, dans le Bassin de Viviez, l'Aveyron et toute la France.

Sanofi : Des centaines de salarié-es de Sanofi en grève pour des augmentations de salaires.
Les négociations ont été suspendues après l'entrée de manifestants dans le bâtiment où la réunion se tenait à Anthony (Hauts-de-Seine).
Rassemblés à l'appel de la CGT, les manifestants ont réussi à forcer l'entrée du bâtiment et à rejoindre, dans le calme la dernière réunion de NAO sur les salaires.
Le groupe « a revu à la hausse l'enveloppe globale » d'augmentation proposée, avec notamment « 1% d'augmentation collective au lieur de 0,8% » précise la CFDT.
La direction a fait « un énorme effort de 0,2 points » a ironisé le coordinateur CGT, en appelant les salarié-es à continuer à se mobiliser les prochains jours, car « on ne peut pas se quitter sur 1% d'augmentation » !!!

sanofi1302

Sanofi Quetigny (21), 24e jour de grève

Le syndicat CGT revendique « 5% d'augmentation collective » et « une revalorisation des primes de 5% partout ».
Sachant que « chaque salarié-e» a fait gagner 40 000 euros de dividendes aux actionnaires cette année !!!

sur notre site :

https://www.sitecommunistes.org/index.php/elections/presidentielles/1691-le-parti-revolutionnaire-communistes-presente-un-candidat-a-l-election-presidentielle

Imprimer ce résumé