Gantry 5

 

742-09/11/2021  Amiante : « Nul ne devrait mourir du fait de son travail. Pourtant plus de 100 000 personnes perdent la vie chaque année en Europe des suites d'un cancer professionnel, dont plus de la moitié à cause de l'amiante ».

Ouvriers du bâtiment, de la métallurgie, mineurs, pompiers et travailleurs chargés de la gestion des déchets sont parmi les personnes les plus susceptibles de développer un cancer des poumons en raison de leur exposition à l'amiante. Mais la large utilisation de ce matériau dans les bâtiments est également responsable de la mort de nombreux enseignants, employés de bureaux, agents d'entretien.

L'absestose et le mésothéliome, viennent en premières positions des cancers causés par la poussière et les fibres d'amiante.
Le cancer causé par l'amiante a été identifié à la fin des années 1930, mais malgré les preuves accablantes actuelles de la forte cancérogénicité de tous les types d'amiante, y compris le chrysotile, il est encore largement utilisé dans le monde.
L'amiante a été interdite dans 55 pays, mais est toujours largement utilisée aujourd'hui ; quelques 2 030 000 tonnes sont utilisées chaque année !!!
Les puissants groupes n'ont que faire de la santé des salariés exposés à l'amiante, seule la rentabilité maximum pour réaliser d'énormes profits est leur seule motivation.
L'amiante est le facteur le plus important pour le cancer lié au travail et dans le processus du travail, y compris la possibilité d'affecter indirectement les membres de la famille des travailleurs de l'amiante, et l'environnement (appartements, bureaux) où l'amiante et les produits connexes sont présents.
Des millions de travailleurs et d'autres personnes sont encore exposés dans les pays qui ont interdit l'amiante il y a des dizaines d'années.
En France, l'interdiction de l'utilisation de l'amiante ne date que de 1992, sachant que tous les patrons et les gouvernements à leur solde savaient depuis longtemps la nocivité de ce matériau et le nombre de décès causés par son utilisation.
Les législations pour l'élimination des maladies liées à l'amiante doivent être revitalisées, les limites d'exposition ne protégeant pas contre le cancer, sauf pour un désamiantage complet, industriel et environnemental.

sans facs

Les sans fac Depuis le mercredi 27 octobre, plusieurs dizaines de jeunes sans affectation à la fac et leurs soutiens occupent le bâtiment de la présidence de l'université de Nanterre pour exiger leur inscription et protester contre la sélection sociale et le manque de places à l'université.
61 jeunes sont toujours sans place en licence et en master du fait de la sélection mise en place et à cause du manque de budget alloué à l'enseignement supérieur. Une politique de casse de nos services publics qui touche principalement les jeunes des quartiers populaires et les jeunes issu-e-s de l'immigration. La présidence de la fac traite les dossiers de sans-facs avec un énorme mépris et a affirmé avant que nous commencions l'occupation, que « nous ne sommes pas dans une logique de négociation ».
Nous poursuivons l'occupation en reconductible jusqu'à ce que la présidence s'engage à inscrire la majorité des sans-fac à l'université de Nanterre. Après la tenue d'une assemblée générale des sans-fac, nous avons envoyé une proposition à la Présidence de l'université : l'inscription de 40 sans-fac à la fac de Nanterre et l'inscription des 21 restants dans les facs d'Ile de France via le rectorat. Proposition de compromis transmise il y a 48 heures, à laquelle la présidence n'a toujours pas répondu. Notre occupation va jouer un rôle important, mais le soutien extérieur l'est d'autant plus, car la réussite de cette action peut nous permettre non seulement de gagner, mais aussi de donner confiance au fait de se mobiliser contre la politique actuelle du gouvernement envers la jeunesse.

Bonna Sabla Conflans-Sainte Honorine leader européen des solutions constructives déjà entre les griffes du groupe finlandais Consolis annonce au CSE un plan « social » avec la suppression de 50 emplois, le quatrième en dix ans. Le 23 avril, ce leader européen des solutions constructives en béton préfabriqué, a annoncé avoir reçu une offre ferme de rachat pour Bonna Sabla de la part de la société de capital-investissement EIM Capital.
Bonna Sabla et ses marques MPB, ABM resteraient dans le périmètre de Consolis jusqu’à la conclusion de cette transaction, attendue au cours des six prochains mois, mais qui demeure notamment soumise à l’avis des instances représentatives des salariés. Cette opération bénéficierait à nos clients, à nos équipes et à nos partenaires », a expliqué Mikael Stöhr, CEO de Consolis. « Elle répond à notre logique industrielle de concentrer nos moyens et nos talents afin de créer de la valeur pour l’ensemble de nos parties prenantes. Consolis renforcerait sa spécialisation sur les solutions constructives en Europe alors que Bonna Sabla fera de même sur ses propres spécialités. » Les salariés, avec la CGT, ne sont pas dupes, ils lancent la grève pour sauver leur outil de travail.

Revenu d’engagement Depuis longtemps déjà Macron répétait à l’envi qu’il préparait un plan pour les jeunes ni emploi ni en formation soit environ un million et demi de jeunes de moins de 26 ans. Déjà très touchés et déstabilisés par les confinements ces jeunes vivent dans une grande précarité voire dans une grande pauvreté et de plus en plus souvent à la rue. Ceux qui disposent d’un téléphone portable ont appris le 2 novembre par Facebook une nouvelle mesure destinée à les conduire à l’insertion professionnelle. Pas un RSA jeune qui, versé sans contrepartie favoriserait « l’assistanat » ce que la morale capitaliste réprouve. Pour sauver celle-ci, il s’agira donc d’un contrat d’engagement. Pour « mettre fin à l’immense gâchis » que représente ce drame de la jeunesse, c’est « dès le 1er mars 2022 » que cette opération promotion du candidat Macron sera proposée, c’est dire deux mois avant les élections. A raison de 15 à 20 heures par semaine, elle ouvrirait le droit à une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois. Elle ne se cumulera pas avec les autres dispositifs du type Garantie jeunes ou Un jeune, une solution etc. Pour bien la distinguer de « l’assistanat », cette mesure prévoit outre l’accompagnement d’un référent, l’obligation d’assiduité ainsi que l’acceptation de toute « offre d’activité ». La dite activité peut être un emploi parce que le patronat ne se lasse jamais de cette manne de travailleurs quasi gratuits. Elle peut être aussi la découverte d’un métier, d’une formation. Tant qu’elle n’excède pas la durée prévue de 6 à 15 mois. L’objectif se limite à 500 000 jeunes, quid du million restant ? Est-il besoin de qualifier cette opération ? il n’est pas certain qu’elle convainque les jeunes et les empêche de descendre dans la rue pour obtenir, un emploi, une place en lycée ou en fac, une formation diplômante !

Maitre coq

Grève pour les salaires chez Maître Coq Vendée
Les salariés des sites Arrivé Maître Coq, dont le siège social se situe à Saint-Fulgent (Vendée), sont en grève ce jeudi 4 novembre. Devant le siège, quelque 200 salariés, sur les 2 000 que compte la filiale vendéenne, manifestent leur colère. Pour certains, c’est la première fois. Les grèves ne sont pas légion, dans le bocage. « La dernière, c’était en 1999. En 2018, on a fait un débrayage », atteste Nadine Laude, déléguée à la CFDT. Sur l’ensemble des usines, ils sont 400 grévistes.
Tous les syndicats sont réunis : CFDT, CGT, CFTC. D’abord pour demander une hausse des salaires. « On demande une réouverture de la négociation annuelle obligatoire (NAO). Le Smic a augmenté de 2,2 % début octobre, mais la vie aussi augmente. Là, on nous a proposé uniquement la prime dite Macron, la prime Pepa (prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat). Elle s’élève à 220 € nets, distribués jusqu’en mars », au moment où de nouvelles négociations salariales auront lieu. Pour les salariés, ça ne suffit pas. « Avec cette prime, le but de la direction, c’est de calmer les salariés pour ensuite proposer une augmentation qui est dérisoire », lance Jocelyn Poiron, délégué syndical CGT. Il ne décolère pas. Ce qu’il réclame pour ses collègues et lui-même : « Une hausse des salaires immédiate et conséquente. Nous faisons face aux hausses des coûts de la vie : le carburant, l’alimentation et bientôt le textile. On ne peut plus vivre en dehors du travail. » En moyenne, disent ces syndiqués, les salaires « s’élèvent à 1 450 € quand on a de l’ancienneté, chez Maître Coq. L’agroalimentaire est un des secteurs les plus mal payés de France et la Vendée est l’un des départements où les salariés sont le moins bien payés, on cumule… », soufflent-ils. Jérémy Meryet, travaille à l’abattoir. Comme les autres grévistes, il réclame une valorisation de son salaire, mais aussi de meilleures conditions de travail. Il travaille dans le groupe depuis douze ans, « si je n’avais pas l’ancienneté, je gagnerais 1 300 € par mois. Là, j’ai 1 400 € et des bananes », avec une femme et une fille. Elles sont ses priorités. « Les fins de mois sont compliquées. Les activités, je n’en fais plus pour que ma petite puisse en faire. Tout est pour elle. C’est lamentable de travailler sans être payé, de devoir limiter les activités pour pouvoir payer l’essence pour aller travailler. » Première grève mais sûrement pas la dernière.

Sur notre site : G20 : Tout pour le capital
https://www.sitecommunistes.org/index.php/france/politique/1636-g20-tout-pour-le-capital

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