734-14/09/2021 France:
Allocation de rentrée scolaire : Alors que la rentrée scolaire est source d'angoisse pour de nombreuses familles dont le pouvoir d'achat est plombé
par les dépenses de la rentrée, le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer ose soutenir que l'allocation de rentrée scolaire sert en réalité davantage à « l'achat d'écrans plats » que de fournitures. Des propos intolérables qui démontrent bien à quel point les politiques sont éloignés du terrain !
A travers ces propos fallacieux, le ministre pointe du doigt les familles pauvres en les accusant de détourner l'allocation de rentrée pour des achats n'ayant rien à voir avec des fournitures scolaires.
Des propos inacceptables mais qui s'inscrivent dans la suite logique de la chasse aux pauvres menée par le gouvernement depuis l'arrivée au pouvoir de Macron.
Les chiffres de la CAF ( Caisse d’allocations familiales), en charge du versement de cette aide, prouvent, au contraire que cet argent est utilisé pour 95 % à l'achat de fournitures scolaires et de vêtements, suivies par les dépenses d'assurance, de cantine, de transport et d'affaires de sport.
Les nantis du gouvernement n'ont aucune idée de la manière dont vivent des milliers de familles en situation de précarité. Totalement déconnecté du quotidien de la population, Blanquer préfère lancer à tort des accusations, qui permettront ensuite de justifier la baisse voire la suppression des aides financières en direction des publics économiquement fragiles.
S'octroyant des dizaines de milliers d'euros d'indemnités aux frais des contribuables, les donneurs de leçons politiques préfèrent favoriser l'octroi de sommes considérables à leurs amis de classe siégeant dans les conseils d'administrations des grands groupes impérialistes, qui eux ne subissent aucun contrôle et réflexion de la part du gouvernement.
Unilever Le Meux (Oise) : Le recours demandé par les salariés des Grandpuits rejeté : l'Etat et Total main dans la main malgré « un risque Lubrizol ».
Fin août, le Tribunal Administratif de Melun a rendu sa décision et donne raison à Total. Après la Direccte, le tribunal prend parti pour la direction au mépris de la sécurité des travailleurs. Main dans la main, la multinationale et l'administration assument la responsabilité d'un risque Lubrizol.
Le Tribunal Administratif était saisi de l'annulation du PSE sur un seul fondement : celui du manquement à l'obligation des risques. Il était attendu du juge qu'il contrôle la qualité des mesures adoptées par Total pour prévenir les différents types de risques, qu'ils soient psycho-sociaux ou chimiques, industriels et environnementaux sur « un site SEVESO seuil haut ».
Total, le juge et la Direccte face aux travailleurs de la raffinerie qui subissent la suppression de 700 emplois, l'équipe de pompiers du site revue à la baisse, alors que la plate-forme de Grandpuits reste un site Seveso seuil haut et que sa proximité avec l'usine de production d'engrais Borealis (anciennement AZF) augmente davantage le risque d'un potentiel Lubrizol.
Stellantis : La pénurie de composants électroniques, nouvelle excuse des constructeurs automobiles pour casser l'emploi et reprendre les acquis sociaux des salariés.
Les CSE ont été réunis dans les usines PSA et le couperet est tombé : des équipes vont être supprimées, du chômage partiel institué, des intérimaires, considérés comme variables d'effectifs priés de rester chez eux.
Le site de Rennes et ses 1 800 salariés a vu sa situation encore plus impactée alors qu'ils subissaient depuis de longs mois une baisse de production.
A partir du 13 septembre, l'équipe d’après-midi est supprimée. Ceux qui travaillent de 5h30 à 13 h 16 en semaine A seront toujours sur le site et renforcés par 1/3 de l'équipe d’après-midi cette semaine là. Les autres travailleurs seront en chômage partiel avec 84 % de leur salaire. Pour les intérimaires, cela sera encore plus violent. Déjà considérés comme la variable d'ajustement préférée des patrons de l'industrie automobile, leur contrat prendra fin dès le 13 septembre. Une saignée dans le bassin d'emplois de Rennes : ils sont 1 200 à travailler avec ce contrat précaire.
Mêmes attaques à l'usine de Sochaux : les 650 intérimaires ne seront pas reconduits à la fin de leur contrat. Les répercussions prennent même un tournant international : plusieurs dizaines de salariés d'une usine Alfa-Roméo de Naples, venus renforcer les équipes de Rennes seront renvoyés en Italie où leur site est également en chômage partiel.
L'accord APLF « Activité Partielle de Longue Durée » signé au niveau groupe le 23 août par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et FO (non-signataire la CGT) prévoit le paiement par l'état de la différence entre les 72 % prévus en chômage partiel, contre les 84 % touchés par les salariés, ce qui fait que l'état subventionne les salaires amputés par la direction avec les deniers publics.
Avec les profits réalisés par PSA, il aurait été logique que le constructeur prenne en charge l'intégralité de la perte de salaire, en prenant une petite part sur les dividendes octroyés aux actionnaires.
Pour finaliser leurs projets d'atteinte au pouvoir d'achat des travailleurs, la suspension de l'équipe de nuit de PSA Sochaux a également été annoncée.
Michelin : A Golbey, l'usine va se moderniser pour être plus compétitive !!!
Le projet « Mouv'Ugo » lancé par la direction a pour but de rendre encore plus compétitif le site où travaillent 430 salariés. Effectif qui va baisser de 47 emplois d'ici 2023 dans les fonctions supports.
Michelin va investir 16 millions d'euros pour moderniser le site et le rendre plus réactif, naturellement sur le dos des salariés de l’usine.
Privé-e-s d'emplois Nantes : Bureaux d'embauches à la Mairie de Nantes – Nantes Métropole jeudi 16 septembre, de 10 h 30 à 15 h 00 devant la mairie de Nantes.
Les collectivités Ville de Nantes et Nantes Métropole argumentent pour différer des embauches pourtant budgétisées. Ces économies se réalisent sur le dos des salarié-e-s et surtout dégradent directement le service public rendu aux usagers.
• Plus de 300 postes vacants en permanence à Nantes et à la Métropole.
• Près de 800 agent-e-s non titulaires présents chaque jour dans les deux collectivités.
• Une augmentation de 120 000 habitants dans la Métropole prévue à l'horizon 2030 avec des besoins en service public qui vont s'accentuer en conséquence.
Soi-disant des recrutements impossibles dans certains métiers selon les responsables politiques.
C'est pourquoi la CGT organise un bureau d'embauche revendicatif et appelle à la lutte les privés d'emplois de la Métropole nantaise.
14 septembre manifestation du personnel de nettoyage à Jussieu pour les revendications
Grève des salariés du nettoyage à Jussieu (Sorbonne Université): Réunis en assemblée générale les salariés de la société Arc en Ciel avec le soutien des syndicats CGT de l'Université, du collectif parisien du nettoyage UDCGT 75 et de l'Ul 5-6 CGT ont décidé à l'unanimité de la grève contre les licenciements de la société Arc en Ciel repreneuse du contrat de nettoyage, le paiement des heures complémentaires, le paiement des sommes dues par l'employeur, le maintien des anciens horaires, le respect des salariés...Ils ont organisés un rassemblement devant l'entrée de l'Université en criant leurs revendications et en distribuant un tract. Des camarades de la cellule Université Recherche et CNRS-INSERM ont participé au meeting et à la manifestation et apportent leur soutien aux grévistes.
Monde:
Irak : Total Energies signe un contrat à 27 milliards de dollars.
Le gouvernement irakien et le groupe français Total Energies ont signé à Bagdad un méga-contrat destiné à générer 27 milliards d'investissement dans la production pétrolière, gazière et solaire du pays, confronté à une crise énergétique.
Cet accord de 27 milliards d'euros signé par le ministre irakien du pétrole Ihssan Ismail et le PDG de TotalEnergies est la suite de l'investissement initialement prévu de 10 milliards de dollars dans les infrastructures, dont le produit permettra ensuite une seconde salve d'investissements de 17 milliards ont expliqué les deux responsables.
« Il s'agit du plus gros investissement réalisé par une entreprise occidentale en Irak » s'est félicité le ministre irakien .
Corée du sud: Partout dans le monde, la criminalisation de l'action syndicale cherche à s'imposer.
Le 17 août, le tribunal du district central de Séoul a émis un mandat d'arrêt contre le président de la Confédération Syndicale Coréenne (KCTU) Yang Kyeng-soo, pour avoir organisé un rassemblement le 3 juillet demandant un moratoire sur les licenciements pendant la crise du Covid-19 et des mesures immédiates pour protéger la vie et les moyens de subsistance de la population.
Le 2 septembre la police armée a fait irruption au siège du KCTU, arrêté le président du syndicat et fouillé l'intégralité des locaux.
Les accusations fallacieuses portées contre le responsable syndical visent à empêcher le droit à manifester au motif de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses.
Notre parti révolutionnaire Communistes proteste contre cette arrestation arbitraire et condamne le pouvoir coréen qui tente d'imposer le silence des travailleurs-euses et le droit à la liberté d'association et de manifestation.
La criminalisation des dirigeants syndicaux pour leur activité syndicale et la pratique de la détention préventive est fermement condamnée par notre parti qui exige la libération immédiate de Yang Kyeng-soo.
Le syndicat coréen déclare que les raisons réelles de son incarcération seraient la préparation d'une journée de grève nationale prévue le 20 octobre.
Notre parti dénonce avec force, dans quelques soient les pays où elle s'applique, la criminalisation de l'action politique et syndicale et la répression des militants qui appellent à la lutte contre le capitalisme au niveau mondial.
Sur notre site: https://www.sitecommunistes.org/index.php/france/politique/1570-partout-plus-fort-et-tous-ensemble-pour-faire-reculer-le-capital-et-son-pouvoir