Gantry 5

 

728-03/08/2021 Cheminots: Dimanche 25 juillet, un tragique accident entraînant le décès d'un collègue est survenu à Massy en région parisienne.

Les cheminots, une nouvelle fois en deuil ont une pensée pour la famille et les proches de leur collègue. Sans présager des circonstances exactes de l'accident et des conclusions des enquêtes en cours, la fédération CGT des Cheminots rappelle, et le rappellera autant de fois que nécessaire, que le milieu ferroviaire est dangereux. La sécurité des personnels et des circulations doit demeurer « une priorité absolue ». Cela passe par une maîtrise publique du réseau, avec des personnels formés et appliquant des règles strictes de sécurité. Les militants de la CGT mettront tout en œuvre pour que la lumière soit faite sur les circonstances de ce tragique accident.

Livreurs

Les livreurs à velo: en lutte pour gagner des droits!

Réforme de l'APL : La modification du calcul des APL est en réalité une nouvelle attaque en règle du gouvernement contre les plus fragiles de la population. Les premiers bilans chiffrés ne font que confirmer les craintes des habitants et des associations de défense des locataires. Cette réforme injuste, aux conséquences dramatiques pour de nombreux foyers, n'est en aucun cas un progrès social comme veulent le faire croire les ministres concernés.
L'état utilise un subterfuge qui leur permet d'économiser plus de 1,1 milliard d'euros sur le dos des habitants les plus précaires.
1,79 millions de perdants, tel est le bilan de cette réforme. Les chiffres constatés ne mentent pas : 1,37 millions de locataires ont vu leur APL diminuer, en moyenne de 73 euros, baisse importante qui complique encore un peu plus les fins de mois des locataires les plus fragiles.
Selon les « chiffres officiels », 374 000 personnes ont perdu complètement leur droit aux APL, suite à la mise en place de la réforme. Cette dernière, aura donc fait 1,79 million de perdants (29,6 %) alors que nous sommes dans une période de crise économique où des centaines de milliers d'habitants ont du mal à payer leur loyer et leurs charges.
Cette « nouvelle réforme » ne tient absolument pas compte des difficultés quotidiennes des locataires que l'APL permettait de solvabiliser en partie. C'est une mesure purement comptable, dans la suite capitaliste du gouvernement Macron depuis son arrivée au pouvoir : faire des économies au détriment des plus pauvres et engraisser les actionnaires des grands groupes sous prétexte de crise sanitaire.

Retraites complémentaires Agirc-Arrco : L'avenir de 18,4 millions de cotisants et de 13,19 millions de retraités au régime Agirc-Arrco a été décidé dans un simulacre de négociations, et comme à l'habitude en période estivale. Alors que le régime complémentaire dispose actuellement 61 millions d'euros de réserve, le Medef et ses alliés habituels (CFDT et CFTC) impose une sous-indexation du point pendant 2 ans, ce qui signifie que ce sont les actifs et les retraités qui vont payer les conséquences de la crise sanitaire.
Depuis 2019, un retraité sur deux part avec une retraite complémentaire amputée de 5 à 10 % pendant 3 ans. C'est la triple peine pour les actifs et les retraités qui on déjà contribué à hauteur de 60 % au redressement des comptes de l'Agirc-Arrco depuis 1990. La gestion de la complémentaire est un copier-coller de la réforme par points proposé par le gouvernement Macron et pourtant combattu massivement par les actifs et les retraités.
Le patronat, la CFDT et la CFTC veulent que les pensions complémentaires progressent à un taux inférieur à celui de l'indice des prix, de l'ordre de 0,5 point et cela pendant au moins 2 années consécutives. La CGT dénonce les mesures d'économie, uniquement faites sur le dos des retraités, sans mettre à contribution les employeurs.
Rendez-vous est donné le 1 octobre 2021 pour une grande journée d'action nationale, pour l'augmentation des pensions et retraites, la défense de la Sécurité Sociale et la préservation des Services Publics.

Prix du gaz : Le prix du gaz a augmenté de 5,3 % le 1er août, faisant suite à une augmentation de près de 10 % en juillet. L'excuse capitaliste, de ces augmentations découlerait de la reprise économique, particulièrement en Asie où la demande et les prix sont très élevés !!!
D'après la Commission de Régulation de l'Energie, l'augmentation est répartie de la manière suivante : + 1,6 % pour un usage cuisson, + 3,3 % pour un usage cuisson et de production d'eau chaude, + 5,5 % pour un ménage avec un chauffage au gaz individuel, + 6,3 % pour les ménages dépendant d'un chauffage central de copropriété.
Le fond du problème est la mise en concurrence de la distribution énergétique par une trentaine de fournisseurs privés (Total, Eni, Sowee, etc...) et leurs promesses fallacieuses de non-augmentation des tarifs pratiqués.
Les attaques et réformes s’enchaînent dans les Services Publics de l'énergie, pilotées par les directions d'EDF et ENGIE, soumises aux directives de l’Élysée. Les actions des salariés et la prise de conscience des citoyens ont bousculé les prétentions gouvernementales et patronales sur l'orientation du Service Public de l'énergie qui doit être au service de la population de notre pays, qui paie lourdement la note des choix politiques appliquée en matière de production et de distribution énergétique.

Urgences : La pire situation vécue en 20 ans.
Alors que la pandémie continue de déferler sur le pays, les services des urgences, victimes d'un sous-effectif inédit tirent la sonnette d'alarme. Des fermetures de services temporaires et des ruptures d'égalité ont lieu partout sur le territoire.
Du jamais vu : alors que la 4ème vague du Covid s'abat sur notre pays, chaque jour un service d'urgence lance un SOS de détresse. Que ce soit à Sarlat, Saint-Nazaire, Amiens, Martigues, Falaise ou en région parisienne, de mémoire de médecins et infirmiers, le manque d'effectifs n'a jamais été aussi grave, entraînant des fermetures temporaires de jour comme de nuit. Plus d'un an après la parade gouvernementale du Ségur de la santé, la fuite du personnel s'est accélérée dans l'Hôpital Public. Alors que le contrôle du pass-sanitaire dans les établissements de santé coûterait 60 millions d'euros par mois, les soignants exhortent le ministre de la santé à mettre des moyens afin d'assurer la continuité de l'offre de soins.
Partout, la précarisation des infirmiers et aides-soignants a fait son œuvre. L’inquiétude du personnel hospitalier se renforce de jour en jour, le nombre de patients atteint du Covid commence à monter crescendo.
Depuis des décennies, les gouvernements successifs, de droite ou social-démocrate ont bradé le service public de la santé au profit des structures privées et de leurs actionnaires, et aujourd'hui le constat s'étale au grand jour, suppressions d'emplois et fermeture complète de services alors que la situation sanitaire empire journellement et que l'obligation vaccinale des soignants parachève le sous-effectif constaté.
Des soignants ne veulent pas du tout se faire vacciner et sont prêts à quitter leur travail !!!

Novares à Villers-Bretonneux (près d'Amiens) : Suspension de la grève.
Après une période de débrayage et 2 semaines de grève, les salariés de Novares, équipementier automobile, ont suspendu leur mobilisation le 26 juillet et repris le travail le lendemain. Ils réclamaient « 2 % d'augmentation générale des salaires », le versement d'une prime de 2000 euros et une clarification sur l'utilisation des aides publiques reçues par leur employeur. Devant l'intransigeance de la direction et la période estivale arrivant, les salariés et leur syndicat CGT ont décidé en assemblée générale « une suspension de la grève jusqu'à l'automne, pour une reprise plus forte à la rentrée ».

Sur notre site
https://www.sitecommunistes.org/index.php/france/politique/1531-contre-les-decisions-et-l-action-de-macron-entierement-dictees-et-au-service-du-capital-la-lutte