L’assemblée générale de l’ONU a donné lieu à une abondante littérature soufflant le chaud et le froid sur les perspectives d’accords dans les grands conflits en cours et en particulier sur le dossier iranien. Tout avait commencé par le rituel climatique et le « show » Greta Thumberg dont ne devons pas douter que son orchestration fait partie des luttes d’influences entre les grandes puissances impérialistes tant elle est instrumentalisée.

La plainte pour pollution contre cinq États : France, Argentine, Allemagne, Brésil et Turquie qui exonère les USA, la Chine et l’Inde témoigne qu’en coulisse chacun joue sa partition et entend continuer sa trajectoire en particulier en matière énergétique tout en brouillant les pistes. C’est d’autant plus vrai que les monopoles des pays impérialistes industrialisés dominent cette production essentielle au développement des activités économiques.
C’est bien là le nœud de l’affaire : comment maîtriser les grandes productions énergétiques, agro-alimentaires, de transports, de communications... pour répondre aux besoins sociaux de l’Humanité en préservant la santé des Hommes au travail et dans la vie ainsi que leur environnement gage de la pérennité de leurs activités sans abattre le système capitalisme dont le caractère prédateur n’est plus à démontrer !
A propos de la situation internationale, l’Iran a été au centre des déclarations et des échanges tant la la situation dans la région y est devenue tendue et instable. Cette situation rappelons le ne vient pas de rien. Elle résulte de la violence des affrontements impérialistes pour dominer, et cela depuis plus d’un siècle, une région stratégique pour sa production énergétique et les voies de communications maritimes et terrestres du pétrole et du gaz.
L’impérialisme allemand, anglais, français et US s’y sont livrés à des guerres et continuent de le faire, y compris en détruisant des États souverains, par des interventions directes ou indirectes par armées de mercenaires interposés. La montée en puissance des impérialisme russe et chinois sont des motifs supplémentaires de tension. Chacun nouant avec les puissances régionales de deuxième rang des alliances leur permettant d’avancer leurs pions. Si aujourd’hui la situation se focalise sur l’Iran, il ne faut pas oublier que les questions palestinienne, la guerre en Syrie, en Irak en Libye, au Yémen sont directement liées à cette même problématique de domination. Les USA qui ont rompu l’accord sur le nucléaire iranien font une pression terrible sur l’Iran par des sanctions économiques qui affament le peuple dans l’espoir qu’il permette un renversement du régime conduisant à une nouvelle direction à sa botte.
La France, l’Allemagne et la Grande Bretagne cosignataires de l’accord sur le nucléaire voudrait bien continuer à jouer un rôle dans la région pour préserver les intérêts de leurs monopoles. Ils naviguent entre un suivisme de la politique des USA, comme la condamnation de l’Iran dans l’attaque de sites pétroliers saoudiens, et de vaines tentatives pour « adoucir » la dureté des sanctions US qui pénalisent leurs entreprises. Tous ces efforts sont vains dans la mesure où la violence de l’affrontement a atteint des niveaux où la résolution de la crise ne peut passer, selon les USA, que par la mise à terre militaire ou non de l’Iran. Mais les choses ne sont pas si simples, aller plus avant dans une opération militaire reviendrait à embraser toute une région, il y faudrait alors une guerre totale et de grande ampleur. Si l’impérialisme n’a jamais reculé devant la guerre il doit aussi mesurer que les conséquences n’en sont pas écrites d’avance ! Plus que jamais donc la lutte pour la paix et l’indépendance nationale sont à l’ordre du jour.
Ces luttes de caractère anti-impérialiste doivent être profondément associées à la lutte des classes contre le capitalisme.

Imprimer