Le sommet du G20 à Osaka au Japon s’est tenu dans un contexte d’accroissement important des tensions au sein du système impérialiste. De la guerre commerciale menée par les USA contre la Chine et les mesures de rétorsion chinoises, de la crise ouverte au sein de l’Union Européenne sur fond de Brexit, des guerres tout court au Moyen et Proche-Orient menées par procuration et avec l’aide, les conseillers et les armes des puissances impérialistes majeures, des interventions impérialistes en Afrique et tout particulièrement de la France...le monde n’en finit pas d’une crise majeure dont l’origine est dans la nature même du système capitaliste.

Les monopoles capitalistes géants, étatiques ou privés se livrent une guerre sans merci pour contrôler les marchés, les voies de commerce, les terres arables, les ressources naturelles et les peuples dont ils tirent leurs profits par l’exploitation du travail. Certains super monopoles vont même aujourd’hui jusqu’à émettre leur propre monnaie pour mieux contrôler une consommation qu’ils veulent complètement captive.
A quoi servent tous ces G7 et G20 qui font tant parler la sphère médiatique en terme d’alliances et de mésalliances ? La réponse est dans la question : il s’agit de mesurer les rapports de force entre puissances impérialistes et en même temps faire en sorte qu’ils puissent poursuivre leur domination sur le monde et leur féroce exploitation capitaliste des travailleurs et  des peuples.
Pour cela, il faut désigner un ennemi commun capable de rassembler dans un grand élan patriotique et international les oppresseurs et les opprimés. Cet ennemi commun à qui notre ministre de la transition écologique vient de déclarer la guerre, c’est le gaz à « effet de serre » qui menace l’existence de l’Humanité. Alors, comprenez que vos « querelles » de classe ne sont pas admises dans la troupe unie libératrice du gaz carbonique ! Macron, et ce n’est pas un hasard a, dans sa conférence de presse à l’issue du sommet d’Osaka parlé exclusivement du climat. Belle échappatoire politicienne pour éviter de parler de sa responsabilité de dirigeant impérialiste dans les guerres africaines et au Moyen et Proche-Orient. Il est vrai que les bombes, les massacres, la misère engendrée n’auraient pas de conséquence directe dans la guerre contre le seul ennemi désigné : « le gaz à effet de serre » !
Nous n’exigeons rien de ces dirigeants capitalistes, nous observons leurs actes criminels, leur cynisme, nous les combattons sans relâche et nous n’avons qu’un mot d’ordre : abattre le capitalisme, dont ils sont les fondés de pouvoir, condition absolument nécessaire pour avancer dans la résolution des problèmes de l’Humanité !