747-14/12/2002 La justice britannique vient de donner son feu vert à la demande d’extradition de Julian Assange vers les USA.

Julian Assange qui a révélé les coups tordus de la CIA risque aux USA 175 année de prison où il est accusé « d’espionnage » et de « conspiration ». Le fondateur de Wikileaks a mis en lumière les opérations secrètes et illégales de la CIA et les exactions commises par l’armée américaine et les services secrets. Toutes ces révélations permettent de jeter un regard lucide et sans complaisance sur les méthodes utilisées par l’impérialisme US pour asseoir sa domination. Elles donnent à voir, un État qui se drape en permanence dans la démocratie et les droits de l’Homme tout en les bafouant impunément ! Cela est insupportables aux dirigeants de la première puissance impérialiste et ce qu’ils veulent c’est tout simplement la peau de Julian Assange qui demeure privé de liberté depuis 2010 et qui est aujourd’hui incarcéré en Angleterre dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres.
Depuis des années, un puissant mouvement s’est développé de par le monde pour exiger la liberté immédiate pour Lucien Assange. En France, une quarantaine de députés ont déposé, en octobre, une proposition de résolution à l’Assemblée Nationale pour demander au gouvernement de lui accorder l’asile politique. Là aussi les donneurs de leçon es-démocratie font profil bas, ils ne veulent surtout pas que la nature anti-démocratique du pouvoir du capital aux USA et ailleurs soit mis en lumière.
Notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES, exige la libération immédiate de Julian Assange.

Argentine: De puissantes manifestations populaires contre un accord avec le FMI

Des dizaines de milliers d'Argentins ont manifesté samedi 11 décembre contre la renégociation de la dette de 44 milliards accordée en 2018 par le FMI à l’Argentine sous le précédent gouvernement de Mauricio Macri (2015-2019) et qu’aujourd’hui celui d’Alberto Fernández tente de renégocier auprès du Fonds monétaire international (FMI). Cette perspective réveille la hantise d’une nouvelle casse sociale associée aux plans d'ajustement du passé. Souvenir d’autant plus vif que le calendrier voit converger ces négociations avec l'anniversaire de la "Grande crise" de décembre 2001.  Cette crise de 2001 avait laminé les salaires et l’emploi, provoquant une explosion sociale. L’Argentine alors coincée entre fuite des capitaux et crise de liquidités, après des années de plans d'austérité sur demande du FMI, s'était traduite par des émeutes, pillages, violences et au bilan plus d’une quarantaine de morts et un traumatisme durable dans la population.

C’est au cri de "Non à un accord avec le FMI", "la dette est envers le peuple, pas le FMI", "payer la dette EST un ajustement". Que les manifestants par dizaines de milliers ont envahi la Plaza de Mayo, du palais présidentiel.

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Manifestation à Buenos Aires contre un accord avec le FMI sur la dette argentine, le 11 décembre 2021

Si des puissantes manifestations populaires, se développent contre le FMI, le Président Alberto Fernández a eu pour sa part des mots durs envers le FMI qu’il tient pour «coresponsable» de la crise. Pour lui, le crédit accordé en 2018 «a eu comme seul but de permettre la fuite de capitaux spéculatifs qui se trouvaient en Argentine» et de promettre que le tour de vis induit par la restructuration «ne retomberait pas sur les gens». Ces promesses devront passer l’épreuve du temps dans une situation économique particulièrement dégradée qui voit l’Argentine secouée par une récession qui dure depuis plus de trois ans avec une inflation qui dépasse les 50% annuel avec plus de 40% de pauvres!

Le Parti Communiste d’Argentine qui participe à la mobilisation populaire s’exprime ainsi dans une déclartion de son secrétaire général Victor Kot "Non à l'accord avec le FMI, enquête sur les créances frauduleuses et ceux qui y ont échappé. Non à la flexibilité du travail. Augmentation des retraites. Nationalisation du commerce extérieur. Pour une politique souveraine et contre le pillage de nos ressources. Défense et renforcement de l'éducation et de la santé publiques et universelles. Liberté pour Milagro Sala et à tous les prisonniers politiques".

Notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES, soutient la lutte du peuple argentin pour ses droits sociaux et politiques et contre l’acceptation du diktat du FMI.

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