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726-21/07/2021 Et ils n'ont que le mot démocratie à la bouche: En Allemagne, le Parti communiste DKP ne sera pas admis

à participer aux élections au Bundestag en septembre et sera privé de son statut de parti politique 2021!
Le Parti communiste allemand DKP sur notification du commissaire fédéral aux élections ne sera pas admis à participer aux élections du Bundestag en septembre et sera en même temps privé de son statut de parti politique Selon le président du parti communiste allemand Patrik Köbele, le pretexte pris pour cette interdiction qui est la soumission prétendument tardive des états financiers du parti est totalement fallacieux. Il s'agit d'un acte politique grave visant à interdire de parole les communistes en Allemagne. Il a ajouté: "En tant que communistes, nous connaissons bien cela. En 1933, le Parti communiste est interdit par les fascistes, en 1956 par la justice Adenauer. Il doit y avoir une grande crainte de notre part que cela se fasse désormais par des moyens bureaucratiques en 2021.
Bien entendu, nous utiliserons tous les moyens légaux pour faire lever cette interdiction. Nous sommes sûrs que cette tentative échouera. La privation du statut de parti serait une tentative de conduire notre parti à la ruine financière. C'est l'un des divers scandales dans lesquels des tentatives ont été faites pour ruiner les organisations progressistes en retirant leur statut d'association. Cette tentative s'inscrit dans le cadre de la criminalisation et de la diffamation croissantes des forces de gauche".
En informant les salariés français de cette atteinte grave à la démocratie, nous exprimons notre solidarité aux communistes allemands et nous exigeons que soient levées les interdictions qui le frappent

Liban: la crise économique, sociale et politique s'amplifie
Si les yeux des media sont surtout tournés vers Cuba et les manifestations anti-gouvernementales qui s'y sont déroulées sous la haute approbation et le soutien des USA et de ses alliés, les mêmes media ont été particulièrement discrets sur les grandes manifestations populaires de soutien à la révolution cubaine. De même, la situation au Liban n'intéresse les grands moyens d'informations qu'au travers des interventions étrangères, celle de la France tout particulièrement, pour concocter une solution politique qui ne remette surtout pas en cause un équilibre du pouvoir favorable à la grande bourgeoisie financière liée aux intérêts de l'impérialisme. Pourtant, il y a matière à expliquer le gouffre dans lequel s'enfonce une population qui manque de tout: électricité, vivres, médicaments...et dont la moitié est maintenant touchée par la grande pauvreté. Les forces politiques libanaises qui se partagent le pouvoir viennent de montrer leur volonté de se mettre sous le parapluie de leurs sponsors étrangers en échouant ou en refusant depuis plus d'un an à constituer un gouvernement. Pourtant dans ce désastre économique, social et institutionnel, les forces qui se sont unies pour contester la légitimité d'un pouvoir basé sur le confessionnalisme ne sont pas inactives et marquent parfois des points.
C'est ainsi que tout récemment, des partis de l’opposition alliés à des mouvements de la société civile proches de la contestation ont remporté avec 67% des voix, une importante victoire face aux partis traditionnels lors d’élections syndicales à l'ordre des ingénieurs. Ce corps professionnel a, de tout temps, été convoité par les partis traditionnels. Ce lundi, le courant Futur sunnite et son allié chiite, le mouvement Amal, ont été battus à plate couture, aucun de leur candidat n’a été élu. Ces deux partis sont respectivement dirigés par l’ex Premier-Ministre Saad Hariri et le président du Parlement Nabih Berry, considérés comme les plus illustres représentants de la classe politique décriée par une majorité de Libanais.
C'est dire que cette victoire est tout sauf symbolique. Peut-elle préfigurer une alliance populaire capable de s'imposer aux prochaines élections et se donner les moyens de sortir le pays de la crise profonde dans lequel il est plongé ? La réponse à ce stade n'est pas claire tant les enjeux internationaux qui se jouent au Liban l'enserrent dans les griffes des conflits entre les puissances impérialistes dans une région qu'ils considèrent comme stratégique au regard de leurs intérêts vitaux. En tout cas, nous devons au -delà de l'information sur la situation au Liban apporter notre soutien aux forces qui veulent le libérer des dominations étrangères.