En France comme en Europe, le capital agit de plus en plus vite et de plus en plus fort parce que les rapports de force le permettent.
Les politiques d’austérité se suivent et aggravent les conditions de vie du peuple. Les «réformes » en cours et à venir n’ont qu’un but : transformer la société en profondeur pour que le capital en domine tous les leviers. C’est une attaque en règle contre les travailleurs et le peuple qui est à l’œuvre.


Du point de vue social :
tous les acquis collectifs font l’objet de décisions visant à les faire disparaître. Retraites, SMIC, santé publique, éducation nationale de plus en plus maîtrisée par l’entreprise, fonction publique et services publics démantelés, droit du travail, logement collectif, droits des privés d’emploi, tout y passe au nom du profit, les mots sont toujours les mêmes et rabâchés autant que possible pour justifier les décisions prises mais aussi pour tenter de convaincre que l’on ne peut faire autrement dans une société mondialisée ou concurrence, compétitivité, rentabilité règnent, on ne peut donc s’y opposer.
Tous les partis politiques participent à cette idée que le capital est une loi universelle que l’on ne peut transgresser, il faut donc faire avec comme on dit…
On voit mieux combien notre présence, notre action, la lutte que nous menons est importante car nous sommes seuls à mener le combat révolutionnaire.
D’un point de vue économique :
Nous nous exprimons beaucoup sur la casse de l’industrie en France. Elle se poursuit et touche tous les secteurs, en clair nous assistons là aussi à une profonde restructuration de toutes les industries, que ce soit dans l’automobile, la métallurgie en général, l’agroalimentaire, la grande distribution, les banques, l’agriculture, la pharmacie, les transports et l’ensemble des infrastructures…
Ce vaste plan de restructurations a bien sûr des conséquences sociales terribles car sous ses effets, les droits sociaux sont démantelés, mais aussi par les conséquences économiques qui mettent en danger l’indépendance et la souveraineté du pays.
Les grands groupes capitalistes exportent leurs capitaux dans les pays où ils peuvent davantage les rentabiliser ou alors fusionnent pour rationaliser leurs profits en fermant des entreprises. L’industrie appartient au capital quelle que soit sa nationalité, le capital n’a pas de frontières nationales, c’est le plus fort qui l’emporte, il agit donc contre les intérêts nationaux des pays qu’il occupe, et domine ainsi toute la planète.
Ainsi par exemple les États-Unis peuvent imposer leur politique en maitrisant des entreprises sensibles comme EDF au travers de Général Electric qui fabrique aujourd’hui les turbines des centrales nucléaires vendues par Alstom. Autre exemple avec Peugeot, Renault et de nombreuses autres entreprises françaises « contraintes » par les États-Unis de stopper leurs fabrications et leurs investissements en Iran parce que ce pays refuse le diktat de l’impérialisme américain.
Le droit international est bafoué,
il n’existe pas devant l’impérialisme, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, leur indépendance et souveraineté ne sont plus respectées depuis longtemps.
Le droit des palestiniens depuis 1947, Cuba, le Chili, l’Irak, la Libye, la Syrie, l’Afghanistan, le Mali, le Soudan, le Yemen, le Venezuela autant de pays agressés, l’Afrique où des gouvernements fantoches sont mis en place, imposés par les impérialismes en concurrence.
En Europe, la France, pays colonisateur par excellence, joue le premier rôle dans cette politique d’agression internationale. L’Europe soutient la politique des États-Unis en Israël pays gouverné par un pouvoir raciste qui pratique l’apartheid, la discrimination, suivant les religions et les appartenances. Qui vole et viole les terres des palestiniens en toute tranquillité, qui assassine et massacre celles et ceux qui revendiquent un pays libre et indépendant.
Évidemment, comme chacun peut s’en rendre compte, cela ne fait pas l’objet de l’actualité quotidienne, l’impérialisme n’a pas de frontières, les nations ne doivent exister que si elles sont conformes à la loi du capital dominant.
L’Afrique, « visitée » par Macron cette semaine est dans le collimateur des grandes puissances. Pour ne prendre que l’exemple de Djibouti (ancienne colonie française de 900 000 habitants), où les bases militaires poussent comme des champignons. On en compte une multitude, française bien sûr mais aussi américaine, chinoise, japonaise, et même italienne et bientôt Saoudienne. La profusion de cet armement massif d’un minuscule pays n’est pas le fruit du hasard, ce n’est pas pour combattre le djihadisme que tout ce beau monde est présent, c’est pour imposer la loi du capital. Ce n’est pas pour rien que Macron dans sa tournée africaine est accompagné de 50 patrons de multinationales, c’est pour dicter les ordres de l’impérialisme français sur le continent africain qui fait les yeux doux au capitalisme chinois qui domine aujourd’hui en investissant massivement pour exploiter les richesses et les peuples du continent (voir l’article sur notre site du 14 mars).
Oui nous avons beaucoup à dire sur la réalité internationale, les raisons et la cause de la souffrance des peuples qui est aujourd’hui utilisée par les Etats qui en sont les responsables, pour justifier une politique encore plus dure à l’encontre de ces masses qui fuient leurs pays en guerre pour tenter de sauver leur vie. Ces réfugiés chassés de leurs pays font l’objet aujourd’hui de rejet ou de marchandages ignobles pour justifier une politique encore plus autoritaire, c’est notamment le cas en Europe ou les partis d’extrême droite se construisent et prennent le pouvoir sous prétexte d’invasion étrangère. Le capital a besoin pour se développer d’installer des politiques autoritaires, surtout lorsqu’il est confronté à un mécontentement grandissant et à la crise de suraccumulation du capital qu’il génère.