Depuis le 19 avril 2018, Miguel Díaz-Canel est Président de la République de Cuba. Il a été élu par les 605 députés du Parlement cubain, Président du Conseil d’Etat et Président du Conseil des Ministres pour un mandat de 5 ans. Il est ingénieur, âgé de 58 ans. Il succède à Raúl Castro, au pouvoir de 2006 à 2018, et devient le premier dirigeant né après le triomphe de la Révolution à occuper la plus haute fonction du pays.
La composition du nouveau Parlement cubain est représentative de la société cubaine et de sa diversité. Près de 50% des députés (293) ne sont ni membres du Parti communiste, ni de l’Union des jeunesses communistes.

Plus de 53% (322) des députés sont des femmes. L’âge moyen du Parlement est de 49 ans et 13% des élus (80 députés) ont entre 18 et 35 ans. Plus de 56% (338) des députés intègrent le Parlement pour la première fois.
Dans son discours, Raúl Castro a souligné: «Cette décision revêt une importance historique particulière car elle représente une étape déterminante dans la configuration de la future direction du pays, par le transfert progressif et ordonné vers les nouvelles générations des principaux postes, processus que nous devons concrétiser dans un quinquennat...».
Cuba reste dans la continuité de sa Révolution. Cuba préserve les droits humains et sociaux, il a un gouvernement et un pays qui sont au service des intérêts de toute la population. L’éducation, la santé, la culture, les sciences, ne sont pas des privilèges réservés à une élite, le maître-mot n’est pas l’argent.
Le fondement du système socialiste est de mettre le peuple en avant et non le capital
Cuba est un pays relativement pauvre, en raison de l’embargo économique toujours en vigueur, vous ne verrez pas un enfant souffrant de malnutrition ou errant dans la rue, aucun n’est privé de services publics.
L’UNICEF a reconnu que c’était le pays qui possédait l’espérance de vie la plus longue et la mortalité infantile la plus faible de toute l’Amérique latine et des Caraïbes.
L'impérialisme américain, après les années de «dégel» de l’administration Obama, est revenu, avec Donald Trump à la stratégie d’agression économique et d’isolement diplomatique permanent pour forcer un «changement de régime» et un retour au capitalisme sur l’île. En 2017, Trump a interdit la commercialisation avec des entreprises liées aux FAR et a restreint les voyages touristiques.
Les médias n’ont de cesse de cracher leur venin sur ce pays et ce peuple digne et courageux. Pour eux, il n’y a rien de bon à Cuba, ils seraient affamés et oppressés… Alors que ce pays jouit d’un des meilleurs systèmes d’éducation et de santé au monde, son taux de mortalité infantile est inférieur à celui des USA, le taux d’alphabétisation est nettement supérieur à celui du Québec, le système de santé cubain est supérieur au nôtre... Dans ce pays on n'attend pas 12 heures aux urgences, on n'attend un an pour une opération, six mois pour voir un cardiologue, un an pour un dentiste... parce qu'il y a beaucoup plus de médecins, de lits d’hôpitaux, d’infirmiers et infirmières, d’écoles de médecine, etc. Système de santé et industrie pharmaceutique cubaine représentent l’une des principales sources de revenus pour le pays.
Cuba continue de mener une politique nationale indépendante en donnant dans des conditions très difficiles les moyens à son peuple de s'instruire, de se soigner et de construire une société socialiste inédite en Amérique Latine.
Tout cela est évidemment trop pour l'impérialisme US. Cuba maintient contre vent et marées son indépendance.
A Cuba, la lutte continue.