Afrique : La lutte contre le paludisme est au point mort...Burkina Faso : Le président sortant réélu...Côte d’Ivoire : L’impunité des crimes se renforce.

 Afrique : La lutte contre le paludisme est au point mort

En 2019, le nombre d’infections nouvelles tournait autour de 229 millions de personnes, un nombre qui est relativement stable ces quatre dernières années.
Les progrès dans la lutte contre le paludisme sont au point mort l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde lundi 30 novembre, 400 000 personnes sont mortes encore l’année dernière de la maladie.
Quatre pays ont concentré près de la moitié de tous les cas dans le monde : le Nigeria (27 %), la République démocratique du Congo (12 %), l’Ouganda (5 %) et le Mozambique (4 %).
L’agence note que la moitié seulement des fonds espérés, environ 3 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) sur les 5,6 milliards de dollars ont été levés en 2019. L’OMS et souligne que cela pose « un danger notable ».
Les dépenses militaires combinées des États africains ont augmenté de 1,5 % pour atteindre environ 41,2 milliards de dollars en 2019. C’est la première augmentation des dépenses de la région depuis cinq ans.
Les conflits armés sont l’une des principales raisons des dépenses militaires en Afrique Par exemple, dans la région du Sahel et du Lac Tchad, où plusieurs conflits armés sont en cours, les dépenses militaires en 2019 ont augmenté au Burkina Faso (22 %), au Cameroun (1,4%) et au Mali (3,6 %) ; La République centrafricaine (8,7 %), la République démocratique du Congo (16%) et l’Ouganda (52 %) ont augmenté leurs dépenses militaires en 2019.
Le capitalisme fait la démonstration que son seul but est le profit , le pillage des ressources et non pas la satisfaction du besoin des hommes. Au contraire, il aggrave tous les maux dont souffre l’humanité.

Burkina Faso : Le président sortant réélu
Le verdict des urnes est tombé. Le président sortant du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré est réélu avec 57,87 % des suffrages, élections émaillées de difficultés en raison de la menace terroriste.
Le taux de participation assez faible, environ 50 % (contre 60 % en 2015), soit 2,9 millions de votants pour 5,8 millions d’électeurs, en dit long sur le désarroi qui règne dans ce pays, endeuillé depuis cinq ans par des violences djihadistes qui ont fait plus de 1 600 morts et 1 million de déplacés.
Les attentes des Burkinabés sont immenses. Le pays est confronté à une crise sécuritaire, humanitaire, économique, sociale, le tout étant amplifié par la pandémie de Covid-19, qui devrait coûter quatre points de croissance pour l’année 2020. Près de 2 millions de Burkinabés souffrent de la faim – soit un habitant sur dix – et 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté …les dépenses militaires Burkina Faso augmentent de 22 %.
Le Parti Révolutionnaire Communistes exprime toute sa solidarité au peuple burkinabè qui a été l’avant-garde d’un éveil des consciences dans toute l’Afrique. Les forces du capital et l’impérialisme français se battent pour préserver leurs intérêts, mais les peuples ont cette force, c’est de choisir la voie à prendre, de s’unir pour construire une perspective qui réponde à leurs attentes.

Côte d’Ivoire : L’impunité des crimes se renforce.
L’impunité des crimes a tendance à se renforcer en Cote d’Ivoire. La banalisation des tueries devient monnaie courante. Le peuple ivoirien continue de se battre contre l’héritage du régime de transition militaire qui a renforcé l’état de non droit. Aucune enquête n’a été diligentée pour élucider tous les meurtres survenus de fin 1999 à ce jour sont estimés à 3 248 morts. L’identité des auteurs des tueries n’ont pas été inquiétés. L’impunité des crimes continue donc de se renforcer en Côte d’Ivoire.
Pour le Parti Communiste de Côte d’Ivoire (PCCI) : « la justice doit passer maintenant pour que les tueries perpétrées (85 morts selon les chiffres officiels) à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ». Le PCCI exige : « du gouvernement ivoirien de prendre les mesures nécessaires pour commencer à faire la lumière sur les crimes dans notre pays, en commençant par ceux commis lors des événements les plus récents ».
Le PCCI n’a de cesse d’appeler « les Ivoiriens dans toutes leurs diversités, travailleurs des villes et campagnes, personnes sans travail, femmes, hommes, jeunes, étudiants, élèves à le rejoindre dans la lutte contre le système néocolonial et son lot de régimes liberticides, pour un état de droit, dans notre pays. C’est une véritable révolution qui est appelée pour sortir le pays de l’étreinte du régime mis en place par les néocolonialistes et leurs serviteurs ».
Le moyen le plus efficace d’aider le peuple ivoirien à s’émanciper du joug colonial de l' impérialiste français, de pouvoir décider souverainement de leur destin c’est de dénoncer et mener notre combat contre l’ impérialisme français.

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