Un camarade de Paris estime que le tract que nous avons distribué à la manifestation des retraités a été bien apprécié, beaucoup de gens venaient nous en demander. Il note le recul du pouvoir d’achat avec les nombreuses augmentations: le carburant + 12% - les PV à Paris + 13%- les mutuelles + 5%- le bus +5%- le gaz + 6,5%- les vélib + 30%- les contrôles auto + 25%- le fioul +30% etc. A la Poste, le service rendu aux usagers et les conditions de travail des salariés se dégradent de plus en plus avec la fermeture des bureaux de poste, la réduction des effectifs de postiers (ex. une factrice fait 3 tournées à elle seule). Le travail régulier de propagande, de rencontres, de discussions, que nous faisons chez les postiers est très positif, il fait bouger les lignes, là où on s’explique il y a un progrès de la lutte des classes. 2 expositions à Parissur mai 68 : aux Beaux –Arts, la caractéristique en est l’anticommunisme « à cœur joie» - au PCF, une affiche explique que «le fer de lance de l’exploitation c’est la publicité»!! Continuons à écrire sur ce qu’a été la réalité de mai 68

Un camarade. Revient sur l’opération propagande de Macron avec sa phrase: «pognon de dingue» pour justifier d’aller encore plus loin dans la réduction des aides sociales. Il y a de la colère sur ses déclarations. Les partis politiques parlent des luttes sociales mais ne disent pas un mot sur le fond politique. Nous sommes écoutés dès que nous intervenons et parfois plagiés. Notre intervention dans les entreprises est importante, il faut réfléchir comment déboucher sur des réunions avec le parti. Il pense que nous devrions échanger, discuter sur le travail politique dans les luttes sociales et à l’occasion du congrès prochain, revenir sur la question du travail syndical.

Un camarade de la faculté Jussieu, constate l’étendue, la profondeur du mécontentement et en même temps les questions politiques qui se posent. Comment s’en sortir est la question générale, question pas simple, alors il y a une tendance à aller vers les problèmes plus immédiats. A propos du 26 mai (les organisations qui appelaient à «une marée populaire), après ce 26, silence, on n’en entend plus parler. Nous devons faire beaucoup de politique, expliquer le pourquoi de la situation actuelle, quels risques elle représente, que le responsable est la politique du capital. Ceux qui nous donnent raison, interrogent: oui mais comment faire? Est-ce que la France est une exception? Non, au vu de ce qui se passe dans les autres pays. Les forces du capital ont besoin d’avancer dans la régression sociale. Ex. Macron et le 1er Ministre italien sont d’accord sur tout. Les politiques menées dans les pays favorisent l’émergence de ce qu’on voit en Italie. Concernant les élections européennes, nous mènerons notre bataille contre l’Europe capitaliste et nous dirons notre conception des relations entre les pays.

Un camarade du Calvados. La «marée populaire» a ralenti la progression du mouvement de lutte. A Caen à la manifestation du 14 des retraités, c’est la CGT qui a amené l’essentiel de la participation. La réforme des retraites va toucher tout le monde. C’est une régression considérable. Notre tract a été très bien reçu, des syndicalistes de «solidaires»ont repris les slogans de notre tract. Concernant le Parti, avec «Communistes Hebdo» nous avons des lecteurs qui écrivent pour prendre contacts avec notre Parti. Nous nous réunissons la semaine prochaine pour réfléchir sur les élections européennes et le prochain congrès.

Une camarade de Paris, confirme le constat du mécontentement mais aussi de la désorientation. Le rapport a rappelé que nous sommes le seul parti sur le terrain de la lutte anticapitaliste, pour le changement de société. Nous devons donc bien réfléchir à quelles explications apporter. Par ex. quand on discute avec des jeunes dans lesmanifestations, ils ne savent pas comment on en est arrivés à la situation d’aujourd’hui, ils s’interrogent, vers qui se tourner pour lutter pour que ça change vraiment? Il faut expliquer dans quelles conditions se mène la lutte aujourd’hui. Le capitalisme domine le monde. Dans la concurrence mondiale capitaliste, pour faire des profits il a besoin d’exploiter plus férocement les peuples. Il y a des dizaines de millions d’immigrés de la guerre. Il faut dire quelle est l’origine de ces guerres, comme celle du Moyen Orient. Ce n’est pas pour le bien des peuples, c’est uniquement pour les intérêts impérialistes, pour imposer leur domination. Ce sont les peuples qui paient un lourd tribu. La disparition de l’URSS a porté un coup rude au mouvement ouvrier pour lequel elle était un point d’appui. Le recul a été considérable, la presque totalité des Partis communistes ont disparu ou se sont sabordés, comme le PCF. Nous avons créé notre Parti car les travailleurs ont besoin d’un Parti révolutionnaire pour mener leur combat contre le capital, nous savons que c’est une lutte longue, difficile mais incontournable. L’Europe, nous devons rappeler dans quelles conditions elle s’est créée après la 2ème guerre mondiale. Non seulement pour permettre aux monopoles capitalistes de prospérer plus vite mais après le rôle joué par l’URSS pour abattre le nazisme et la création de «démocraties populaires» dans plusieurs pays de l’Est européen, il était urgent que les impérialistes européens se coalisent avec les USA contre l’URSS pour combattre son développement et l’empêcher d’étendre son influence.

Une camarade de Vendée. La manifestation du 14 était bien orientée sur le refus de la CSG. La journée d’action du 28 juin n’est qu’une étape dans la lutte avec la reprise à la rentrée de septembre. En Vendée qui est un lieu de vacances, nous avons beaucoup de saisonniers qui sont exploités avec des conditions de travail très dures. Nous allons aller les voir, discuter avec eux. Le 14 à la Roche –Sur-Yion nous avons discuté avec des salariés sur la responsabilité du capital. L’idée progresse que la société peut se développer sans le capitalisme. Concernant Macron et De Villiers, leurs «amours» sont anciennes.

Un camarade propose qu’au congrès on consacre du temps à examiner la situation dans le monde. La défaite de l’URSS est un évènement considérable. Il faut bien montrer où nous en sommes aujourd’hui. Les USA veulent être les premiers, ils sont mis en cause par l’Europe capitaliste et par la Chine. «L’empoignade» grandit à toute vitesse et cela a des conséquences considérables dans le capitalisme.

Une camarade de Loire Atlantique, évoque le congrès de la CGT du CHU de Nantes qui a 700 adhérents. Ils ont débattu, comment développer la lutte sociale, comment aller plus loin comment avoir des luttes gagnantes. La lutte longue est nécessaire pour gagner, c’est incontournable. Discussion aussi sur la responsabilité de la situation: Macron ou le capital, ou ensemble?, cela a mis en évidence que la lutte de classe est nécessaire, la convergence des lutte aussi. Nous avons de nombreuses discussions au CHU ou notre Parti est organisé et a des sympathisants. Nombreux sont ceux qui posent la question de la perspective. Certains se demandent si «la France Insoumise» ne serait pas la possibilité d’un mieux? mais d’autres, de plus en plus nombreux, voient bien qu’il faut aller vers la lutte politique contre le capitalisme si on veut changer la situation. Il n’y a qu’une seule voie, la lutte politique contre le capital. Elle souligne qu’il y a des luttes dans tout le pays: l’hôpital de Rouvray, Air France, Enedis, dans l’énergie, l’électricité, le gaz, à EDF 150 sites bloqués – un appel à des mouvements de lutte les 21 et 26 juin, l’appel à participer à la journée interprofessionnelle du 28 juin, etc. En Loire Atlantique nous avons un bon placement des bons de souscription. Pour les Européennes nous aurons les candidat( e)s nécessaires. Nous allons préparer le repas annuel avec les adhérents et les sympathisants avant le congrès.

Un camarade constate que Macron avec son équipe n’a pas élargi sa base sociale. Cela crée une situation compliquée pour le capital. Concernant la rencontre Trump- Kim Jong Il, pour les américains l’enjeu c’est l’Asie. Cela en dit long sur ce qui se passe dans le monde. Concernant les immigrés il souligne le cynisme des dirigeants européens.

Un camarade de la Nièvre. Revenir sur la réalité du mouvement de lutte de mai 68 permet de comprendre comment ce mouvement s’est construit. Aujourd’hui le contexte politique est difficile mais on voit que des gens nous interrogent et veulent avoir plus de contacts. Les luttes favorisent la réflexion politique, nous avons des possibilités pour le renforcement de notre organisation.

Un camarade souligne que la Chine aujourd’hui devient la 1ère puissance mondiale, il y a une bataille acharnée en les 3 groupes impérialistes- Chine, USA, Union Européenne.

Un camarade du Calvados. Concernant les réfugiés, il faut revenir sur le fond de cette question, la raison de cette situation. A Ouistreham où il y a une centaine de jeunes réfugiés, il y a des réactions racistes ou humanistes mais qui ne portent pas sur le fond. Concernant la perspective des élections Européennes de 2019, il faut montrer les recompositions politiques qui se développent, chez les Républicains, à l’extrême droite, avec En Marche, avec le PCF, Les Verts, B. Hamon pour une nouvelle Union de la gauche …

Une camarade de Paris montre que le capitalisme travaille à préparer la suite de Macron, pour continuer la même politique. Concernant la base sociale de Macron qui effectivement ne s’est pas élargie, il faut rappeler qu’en 2017, au 1er tour, avec les abstentions, les votes blanc, Macron a eu en voix seulement 18% des électeurs inscrits. Au 2ème tour il a été élu par défaut face à M. Le Pen. Sa base électorale de Président était donc étroite: 18% du corps électoral. Macron a été élu dans une situation ou les partis – droite ou gauche, avaient gouverné en alternance depuis plus de 35 ans et la situation du peuple n’avait cessé de s’aggraver, ils étaient complètement discrédités. La base de Macron ne s’est pas élargie, au contraire mais reste que le mouvement social doit s’élargir, se renforcer, converger pour faire stopper «la casse» et la lutte politique est plus que jamais nécessaire.

Un camarade de la Sarthe. Nous devons valoriser les luttes dans les entreprises. Dans une entreprise de métallurgie, après 3 jours de grève, les salariés ont obtenu 2,8% d’augmentation, il y a eu 40 adhésions à la CGT. Dans mon syndicat j’insiste sur la réalité du capital. Il faut toujours rappeler les fondamentaux, il faut bien montrer, le rôle que joue Macron au service du capital, ce qu’est l’Europe capitaliste.

Tonio Sanchez a conclu le Comité National

Les luttes vont continuer à se développer, avec la journée interprofessionnelle à l’appel de la CGT – FO, des organisations de jeunesse UNEF, UNL, FIDL le 28 juin. Elles continueront à se développer à la rentrée de septembre.
Macron avec son gouvernement continue à attaquer sur tous les plans- aides sociales – apprentissage – chômeurs- loi pacte sur les entreprises- loi sur le logement - système des retraites – privatisations…
L’enjeu est considérable pour les travailleurs et le peuple.
Nous l’avons dit, la lutte sociale est incontournable pour stopper Macron. Notre Parti appelle à la lutte, il est dans la lutte.
Nous travaillons à développer la lutte politique contre le capitalisme car nous savons que tant que le capitalisme dirigera il attaquera. Pour changer vraiment de politique il faut lutter avec persévérance jusqu’à l’abattre et construire une autre société.
Nous avons besoin de faire connaitre la réalité, de beaucoup expliquer en permanence, la situation en France, dans le monde. Nous devons à partir des évènements, donner notre analyse, nos solutions, nos propositions.
Il y a des choses qui bougent, des questions viennent de plus en plus dans le débat, la discussion du CN l’a montré.
Dans la préparation de notre congrès qui se tiendra en novembre, nous allons continuer à nous impliquer dans les luttes, à aller à la rencontre des travailleurs, des jeunes, débattre de toutes les questions qui les préoccupent, de la réalité de la situation, leur parler de notre parti de sa raison d’être de ses objectifs. Nous allons travailler à élargir notre audience, renforcer notre Parti.
Nous allons constituer notre liste de candidat(e)s pour mener la bataille politique en vue des élections européennes
Et bien entendu, nous réunirons nos adhérents, nous débattrons de notre politique, de nos objectifs, de nos initiatives, de la préparation du congrès.