706-04/03/2021 Depuis quelques mois des mouvements ont mis en lumière les violences sexuelles – sexistes faites aux femmes,

il faut que les femmes parlent, soient entendues, puissent porter plainte, que la justice condamne, que des mesures soient prises mais il ne faut pas se laisser abuser par tous ceux qui servent le capital avec les médias à leur service et enferment les femmes et l’opinion dans ce seul aspect.
De tous temps les femmes ont mené des luttes, fait progresser la société. Tout au long de notre histoire, c’est la lutte des femmes et des hommes qui a imposé les progrès et toutes les conquêtes sociales arrachées aux capitalistes.
Hommes et femmes poursuivent ensemble aujourd’hui ce combat contre le capitalisme et ceux qui le servent pour imposer leurs revendications. Pourtant, chaque année on constate que les disparités persistent.
En 2021, alors que le principe “à travail égal, salaire égal” est gravé dans la loi française depuis plus de 48 ans, en France, en 2020, les femmes restent encore moins bien payées que les hommes, en moyenne un écart de salaire de 25% avec leurs homologues masculins, 12,7 % des femmes sont rémunérées au Smic, contre 5,5 % des hommes alors que les femmes sont plus souvent diplômées, notamment les plus jeunes. La retraite d'une femme est inférieure de 41 % à celle d'un homme. Les femmes représentent 31% des salariés qui travaillent à temps partiel. Un tiers des emplois concerne les femmes qui travaillent les week-ends, le soir ou la nuit. Dans le monde 59 % des femmes sont pauvres.
Femmes et hommes ont le même ennemi, le capitalisme.
Le 8 mars 2019, Emmanuel Macron annonçait, la création d’un “fonds doté de 120 millions d’euros afin d’aider les mouvements en faveur des droits et de la condition des femmes”. Le gouvernement est revenu sur cet engagement. À ce jour, ce fonds n’existe toujours pas.
L’existence des inégalités criantes de la société c’est le capitalisme, il possède les moyens de production, de communication, financiers, le pouvoir politique, pour faire le profit maximum, ils exploitent les travailleurs, les peuples, femmes et hommes. Macron, et ses prédécesseurs ont été mis en place par les maîtres du pays pour accélérer toutes les «réformes» - code du travail – santé- chômage – éducation- privatisation de la SNCF, EDF, casse du secteur public… pour soumettre toute la société aux objectifs du capitalisme.
Leur politique accroît encore plus les inégalités. Il ne faut pas les laisser faire! La lutte des femmes pour leur aspiration à vivre autrement, pour l’égalité est inséparable de la lutte des travailleurs et du peuple, c’est la lutte contre l’exploitation capitaliste.
Comment faire reculer les inégalités?
Par la lutte. Par la lutte de classe. Pour mettre un coup d’arrêt à la politique de Macron et du capital, il faut lutter tous ensemble de plus en plus fort. Il y a des luttes nombreuses, les femmes y sont présentes et revendicatives.
Les femmes comme tous les travailleurs veulent que ça change. Elles veulent du travail, de meilleurs salaires, l’égalité, un meilleur avenir pour leurs enfants, vivre en sécurité.
Les moyens, financiers, économiques, existent en France pour réaliser immédiatement cette égalité hommes – femmes de même qu’on peut créer des millions d’emplois, augmenter les salaires, les pensions, donner le droit à la santé pour tous, développer l’éducation, la recherche. Notre parti énonce clairement les moyens indispensables, incontournables pour réaliser ce programme.
Cette année, le 8 mars sera une journée de grève et de manifestation. Ce sera une journée importante qui comptera, notre Parti lui apporte tout son soutien.
Pour changer fondamentalement la condition des femmes il faut en même temps mener la lutte politique. Le capitalisme est l’obstacle à l’émancipation humaine. Il faut changer la société, lutter pour prendre les moyens de production, les moyens économiques, financiers, politiques aux multinationales capitalistes qui les accaparent. Il faut construire une autre société, socialiste, au service du peuple.
C’est le combat de notre Parti. Venez nous rejoindre, nous le mènerons ensemble.

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