749-30/12/2021  Les « réformes » mises en route par Macron depuis 5 ans, répondent toutes sans exception aux exigences du capitalisme. Toutes s’attaquent aux travailleurs, au peuple et ont aggravé leur situation.

 Macron prévoit dès ce début d’année 2022 :

• La poursuite de la « réforme » de l’Assurance chômage avec tout un arsenal répressif à l’égard des chômeurs
• La « réforme » du système des retraites qui prévoit la casse du système actuel.
• La France continue d'emprunter à tout va au profit des multinationales. L'Hexagone prévoit d'émettre 260 milliards d'euros de dettes à moyen et long terme en 2022, la note sera présentée au peuple.
Face à Macron et son gouvernement qui vont continuer à s’attaquer à tous les acquis sociaux, face à cela, il n’y a que la lutte de plus en plus ample, de plus en plus forte et déterminée qui peut les faire reculer. La lutte économique et sociale dans les entreprises avec des grèves, qui sont nombreuses actuellement, les manifestations interprofessionnelles, dans tout le pays comme celle du 27 janvier à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et UNL.
C’est l’union des travailleurs dans la lutte pour leurs revendications, contre le gouvernement et le patronat qui modifiera la situation.
D’ici à l’élection présidentielle du 10 avril nous aurons quatre mois de « discours » incessants distillés par tous les médias aux mains des grands groupes capitalistes. L’objectif est de masquer le plus possible la responsabilité des gouvernements qui se succèdent au service de ce système politique, le capitalisme qui broie les hommes par une exploitation forcenée, qui appauvrit les peuples, les massacre lorsqu’il s’agit d’imposer ses objectifs.
Ce système ne peut pas par sa nature répondre aux besoins sociaux, au contraire, il les attaque. Santé, logement, services publics, salaires et pensions, nourriture, éducation, recherche, bref tous les moyens essentiels destinés à la vie courante sont chaque jour remis en cause. Le 1er Ministre lundi, annonce la stratégie sanitaire du gouvernement pour les prochaines semaines. Aucune mesure, rien pour répondre à la situation des hôpitaux devenue de plus en plus intolérable pour les personnels. Rien sur les moyens pour répondre aux nécessités : des postes supplémentaires, de meilleurs salaires, l’arrêt des fermetures de lits. Par contre, instauration d’un forfait de 20 € pour le passage aux urgences.
En permanence, depuis toujours, les acquis des grandes luttes sociales sont remis en cause. Les gouvernements successifs ont tous joué la partition du capital. Tous ont participé et agi pour son développement que ce soit en France, en Europe ou dans le monde.
Le développement du capitalisme dans le monde, se poursuit avec l’agressivité des impérialismes renforcés par la concurrence internationale pour la course effrénée au profit. 82,4 millions de personnes ont fui leur pays poussés par la pauvreté et les guerres initiées par les puissances capitalistes.
L’enjeu des prochaines échéances électorales en France: un enjeu de classe.
Le seul but du capitalisme c’est le profit et son accumulation, peu importent les moyens employés pour y parvenir. Les 600 plus grandes sociétés cotées en Bourse en Europe se plaignent elles ont trop d’argent ! Malgré la crise sanitaire et la crise économique, elles ont entre 150 et 190 milliards d’euros de cash. Les multinationales n’en n’ont jamais assez ! La bourse bat des records : elle enrichit le capital et appauvrit les salariés ; la France compte des millions de pauvres, 14,8% de l’ensemble de la population, selon l’Insee. Ce taux de pauvreté est à son niveau le plus élevé depuis 20 ans mais on compte 309.000 nouveaux millionnaires. Macron annonce qu’il veut aller plus loin !
Voilà la réalité de la nocivité de la politique du capital qui écrase les individus pour son profit. Qui en parle ? Qui dénonce ? Qui propose une autre politique ?
Aucun candidat et ils sont nombreux, ne propose de rompre radicalement avec cette politique. Nous connaissons les ardents défenseurs du capital : la droite, le Front National, le Parti Socialiste…et ceux qui veulent accompagner, rendre « plus douce » cette politique en l’aménageant sans éradiquer le capitalisme comme Mélenchon, les Verts, le PCF.
Aucun n’identifie le capitalisme comme étant la cause unique des difficultés et par conséquent aucun ne propose de mener la lutte politique pour construire une autre société débarrassée du capitalisme.
Il n’y a qu’une solution pour parvenir à cela, celle que nous sommes les seuls à proposer : arracher, prendre et maîtriser les moyens de production et d’échange en chassant le capital qui en est actuellement le maître d’œuvre.
2500 milliards d’euros de richesses sont créées chaque année en France, la quasi-totalité des richesses créées est accaparée par le capital pour son profit.
Notre parti propose la lutte pour prendre au capital ce qu’il vole aux travailleurs et au peuple, le fruit de leur travail. Augmenter les moyens de vie, salaires et pensions, développer de grands services publics, l’enseignement, la santé, le logement, la recherche, les transports, tous ces secteurs qui souffrent aujourd’hui de l’avidité du capital, voilà ce que nous proposons.
Il n’y a qu’une seule possibilité pour dire qu’une autre société peut exister, c’est le soutien au candidat du Parti Révolutionnaire Communistes, Louis-Daniel Gourmelen, à son programme.
Avec la lutte, l’engagement politique est essentiel pour faire progresser la lutte révolutionnaire jusqu’à abattre le capitalisme et construire une autre société. C’est le combat de notre Parti qui est le seul à avoir cet objectif. Venez en débattre avec nous. Venez débattre avec nous des conditions du changement. Venez lutter avec nous, rejoignez-nous.