725-15/07/2021 Macron dans une allocution télévisée d'une trentaine de minutes a annoncé lundi soir de nouvelles décisions sanitaires afin d'endiguer une quatrième vague de l'épidémie de Covid-19.

Une série de mesures à la « va vite » pour surtout préserver la reprise de l'économie et les profits des multinationales. Le chef de l'Etat a annoncé l'extension du pass sanitaire dans les lieux culturels, il sera étendu « début août » aux cafés, restaurants, ainsi qu'aux avions, trains, cars longs trajets et aux établissements médicaux des établissements, lieux culturels (théâtres, cinéma), pour les personnes à partir de 12 ans…
Les personnels soignants et non-soignants des établissements de santé « auront jusqu'au 15 septembre pour se faire vacciner ». « A partir du 15 septembre, des contrôles seront opérés et des sanctions seront prises », a prévenu le président. Si la vaccination est un outil majeur de protection de la population et doit donc être renforcée et systématisée, c’est surtout pour masquer sa gestion défaillante que Macron menace de sanctions. Le responsable de ce chaos ose faire la morale. La menace de sanctions est inacceptable. S’il y a des comptes à demander pour la gestion catastrophique de cette pandémie, c’est bien à ceux qui dirigent. Si des femmes et des hommes ont assumé leurs responsabilités dans cette crise, ce sont bien ceux qui ont soignés au péril de leur santé et de leur vie!. La santé et le bien-être des malades ne sont pas la priorité du gouvernement, la gestion capitaliste des hôpitaux continue avec la fermeture de lits et des économies à tous les étages et le ministre de la Santé refuse de financer les formations des infirmier(e)s, refuse de revaloriser les salaires et d’embaucher en nombre.
Macron persiste et signe pour la mise en œuvre des promesses de son quinquennat dictées par le capital.
Il a affiché sa volonté de continuer à réformer pour satisfaire l’appétit des multinationales à toujours plus de profit. Aux travailleurs il lance : « il faut que le pays retrousse ses manches pour travailler plus, produire plus». Le CAC 40 lui, bat des records de valorisation boursière. Les aides publiques aux grandes entreprises continuent, pas une semaine sans de nouvelles aides.
* S'agissant de la réforme très contestée de l'assurance-chômage, dont certaines dispositions ont été suspendues par le Conseil d'Etat, Emmanuel Macron a assuré qu’elle serait "pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre", les allocations chômage baisseront bien. "On doit toujours bien mieux gagner sa vie en travaillant qu'en restant chez soi, ce qui n'est actuellement pas toujours le cas". Les 12 millions de pauvres de ce pays apprécieront ce mépris.
* La réforme des retraites sera engagée "dès que les conditions sanitaires seront réunies", a déclaré le chef de l'Etat, demandant au gouvernement de "travailler avec les partenaires sociaux sur ce sujet à la rentrée". Non, il n’y a rien à négocier : seuls 20 % des Français sont disposés à une hausse de l'âge légal
"Une vie de travail doit offrir une pension digne et donc toute retraite pour une carrière complète devra être supérieure à 1.000 euros par mois" a ajouté le président, c’est une programmation de baisse de salaire qui se cache derrière cette déclaration !
Des jeunes corvéables à merci pour le capital.
* « Je présenterai à la rentrée le revenu d’engagement pour les jeunes, qui concernera les jeunes sans emploi ou formation et sera fondée sur une logique de devoirs et de droits". Une nouvelle aide pour les jeunes à hauteur de 500 euros par mois, sous certaines conditions. Ceux qui sont âgés entre 16 et 26 ans, qui n'ont ni emploi, ni formation et dont le nombre a bondi avec la crise sanitaire, un million de jeunes pourraient bénéficier de cette aide. Les bénéficiaires ne peuvent avoir ni formation, ni stage, ni emploi…et devront faire du travail d’intérêt général, c’est le retour à la sauce Macron des TUCS de Mitterrand ou le CPE de De Villepin…
Aucune de ces mesures ne répond aux problèmes posés par la pandémie. Tous les travailleurs doivent se retrouver et s’unir pour les salaires, l’emploi, les retraites, les protections sociales… tous ont les mêmes intérêts à se défendre contre un seul ennemi le capital.
Alors oui dès maintenant préparons cette rentrée de riposte et de lutte
"A la rentrée, nous aurons rendez-vous avec notre avenir, " a martelé Emmanuel Macron.
il n’y que la lutte, partout et tous ensemble qui peut faire reculer Macron et le capital. Les vacances n’ont pas interrompu les luttes. Il y en a partout dans le pays, dans les entreprises, dans les services publics - les hôpitaux, l’énergie, la poste, la SNCF, ADP…voir les résumés de la semaine sur le site. Le développement des luttes de plus en plus large des travailleurs, des retraités, des chômeurs, de la jeunesse dont l’avenir est en cause est incon-tournable. Tous subissent les conséquences de la politique de Macron au service du capital, pas d’autre chemin que la lutte pour s’y opposer.
La lutte permanente contre le système capitaliste jusqu’à l’abattre est la seule solution pour changer totalement de politique en France, pour changer de société, prendre les leviers économiques, les moyens de productions et d’échange, les leviers politiques aux multinationales qui les accaparent. Il faut en donner la gestion au peuple et à ses représentants.
C’est la perspective que porte notre Parti Révolutionnaire Communistes et pour laquelle il lutte, le capitalisme n’est pas fatal, c’est un modèle économique fondé sur l’exploitation du travail de la masse des hommes au profit d’une minorité de possédants.
Notre parti Révolutionnaire Communistes est et sera avec vous dans cette lutte. Rejoignez-le dans ce combat.

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