Le pouvoir et le patronat en difficulté pour faire avaler la réforme capitaliste de la retraite, s’emploient sans grand succès à dénigrer le mouvement en cours qui s’annonce puissant.
Les appels à la grève et aux manifestations prennent de l’ampleur à l’approche du 5 décembre.
La mobilisation des travailleurs va largement au-delà de celle de la RATP et de la SNCF. Tout laisse à penser qu’elle sera massive, elle dépasse également les seuls mots d’ordre que le gouvernement martèle pour diviser, la défense légitime des « régimes spéciaux ».

Les revendications vont bien au-delà ; le 5 décembre est dorénavant le rassemblement de revendications convergentes. Emploi, salaires, hôpitaux publics, existence et développement des services publics, fonction publique, enseignement, sont des mots d’ordre au-delà de la question de la retraite.
Le pouvoir est fébrile, il a peur d’une remise en cause plus profonde de sa politique de régression sociale et ce qui va être déterminant au-delà de la puissance du 5 décembre sera la poursuite, l’ancrage de la lutte au quotidien dans les entreprises, les hôpitaux, les services, partout.
C’est la grande peur du Medef et du gouvernement, qui a créé une « cellule de crise » ou tous les ministres et alliés du pouvoir sont réquisitionnés pour accélérer les interventions de propagande au travers des médias entièrement acquis à la cause capitaliste (95 % sont la propriété des multinationales).
Cela n’arrête pas la mobilisation grandissante dans les entreprises de la métallurgie, du commerce, de la chimie, à La Poste. Plus de 1000 appels à la grève ont été lancés dans le privé. Le 5 décembre sera observé de près par tous ceux qui veulent appliquer la politique actuelle dont nous connaissons les effets sans cesse plus désastreux, mais aussi par de très nombreux travailleurs qui veulent exprimer un mécontentement profond, nous les appelons à rejoindre le mouvement qui se construit.
Les étudiants seront également présents dans les rassemblements, touchés de plein fouet par la précarité, ils s’intéressent, contrairement à ce que dit le gouvernement aux questions posées à la société y compris la retraite.
Oui des convergences de luttes commencent à se réaliser : RATP, SNCF, hôpitaux, services publics, collectivités territoriales, commerce, métallurgie, chimie, enseignement….
Ce mouvement il faut l’amplifier, l’approfondir, le pérenniser, à l’entreprise, dans tous les secteurs, dans la jeunesse, démontrer que la situation actuelle n’est que la conséquence de l’existence du capitalisme qui veut accaparer tous les leviers de la société.
En même temps que la mobilisation sociale il faut élargir le débat, le développer politiquement sur la nécessité de changer vraiment de société.
Nous sommes prêts pour cela, c’’est le combat de notre Parti, contactez-nous.