Des centaines de médecins, paramédicaux et personnels hospitaliers du collectif Inter-hôpitaux sont descendus dans la rue ce jeudi 14 novembre à Paris appuyés par les syndicats pour réclamer un «plan d'urgence pour l'hôpital public».
Ils sont partis des milliers de la maternité Port Royal, à Paris, avant de s'élancer, en direction du Sénat, de l'Assemblée nationale et de Matignon. Même mobilisation dans les départements. Ils réclament une augmentation des salaires, une hausse des effectifs et la réouverture des lits fermés…

Le mouvement de grève inédit touche les services hospitaliers depuis près de huit mois en France pour alerter le gouvernement sur la situation dans le secteur. A écouter Macron, il découvre aujourd’hui le problème… « Cette situation, elle n’a pas commencé il y a un mois, six mois ou un an. Soyons lucides et honnêtes avec nous-mêmes : nous en héritons et elle est le résultat d’années et d’années de mise sous tension qui on fait peser sur l’hôpital l’essentiel de l’effort de maîtrise de dépenses de santé », a ajouté le chef de l’Etat. Mais il ne découvre pas, il était membre du (PS) de 2006 à 2009, il participe à la campagne électorale de François Hollande, il est nommé secrétaire général adjoint du cabinet Hollande et devient en 2014 ministre de l'Économie. Amnésie de Macron ?
Le nombre d’admissions dans les services d’urgence a doublé en 20 ans. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a annoncé que l’État allait débloquer 750 millions d’euros d’ici à 2022 pour résoudre cette crise. Sous la pression elle annonce préparer un plan pour l'hôpital public et l'hôpital en général qui doit être présenté en novembre…Alors que le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale est pratiquement bouclé.. Dans ce budget elle demande aux hôpitaux pour 2020 : 1 milliard d’économie!
Macron, Buzyn, Philippe…Du bla bla, Macron a précisé : “on aurait tort de ne vouloir traiter que les conséquences visibles” en mettant simplement plus de moyens, “parce que le plus de moyens sur un système qui ne marche plus, ça ne sert à rien, on colmate”.
Il a ainsi poursuivi et dit souhaiter une “vraie logique de réorganisation" et “revoir la gouvernance à l'hôpital”. Il ne répond pas à la colère noire du personnel.
Il reste sur son objectif satisfaire les besoins du capital.
La lutte d’ensemble de plus en plus forte est bel et bien la seule réponse pour le faire reculer lui et son gouvernement.
Alors oui ! Tous ensemble dans les luttes pour faire reculer Macron parce que les projets de destruction gouvernementaux vont se poursuivre les uns après les autres.