Nous l’avons dit depuis longtemps Macron veut livrer tous les secteurs de la société au capital. Édouard Philippe dans sa déclaration à l’Assemblée nationale avant le vote des motions de censure a martelé la volonté du gouvernement à y parvenir, « nous ne lâcherons rien, nous irons jusqu’au bout »

Des discussions sont en cours avec les « partenaires sociaux » sur les transformations de la Sécurité Sociale, de la retraite, des services publics, d’autres sont prévues sur la santé, l’Unedic… Pour organiser le tout, des discussions ont lieu pour modifier la constitution française afin de centraliser le pouvoir politique.
Plutôt que de porter le débat sur ces questions, les partis politiques quels qu’ils soient l’on volontairement et soigneusement évité. Objectivement, le PCF, la France Insoumise, le FN qui ont voté la motion de la droite, des élus de droite, le FN, qui ont voté la motion du PCF et la France Insoumise, se sont alliés pour laisser Macron avec son gouvernement affirmer la poursuite de sa politique.
Mélenchon avec la France Insoumise, le PCF, tentent d’exister. Ils parlent de changer de politique mais ils ne veulent pas toucher au capitalisme, ils se situent dans le capitalisme responsable de tous les maux de notre société. Leur politique en cherchant à étouffer toute perspective révolutionnaire conduit dans une impasse.
Pendant que Philippe égrène les sales coups à venir, aucun n’a fait état, et pour cause, de l’aggravation des conditions de vie des travailleurs. Aucun n’a soufflé mot sur la casse des droits des salariés, la liquidation du secteur public, du système de santé, sur les énormes profits réalisés par les entreprises, sur les fabuleux dividendes versés aux actionnaires, aucun n’a évoqué le blocage des salaires et des pensions.
N’attendons rien de ces partis politiques directement responsables de l’aggravation des conditions de vie des travailleurs ou compromis par leur politique dans cette aggravation.
Les énormes richesses créées (2400 milliards) par le travail sont totalement accaparées par le capital. La fortune des plus riches en France s’élève à 650 milliards d’euros soit l’équivalent de 563 millions de SMIC. En 10 ans (depuis 2008 année de la fameuse crise) la fortune de Bernard Arnault a bondi de 18 à 73 milliards d’euros, et dans le même temps la fortune des 10 plus riches en France a été multipliée par quatre.

Changer de société, mettre ces moyens considérables à disposition du peuple et de la Nation pour résoudre les besoins sociaux, développer les services, la santé, l’éducation, la recherche n’est pas une utopie, c’est à portée de main mais il y a une condition incontournable : s’emparer de ces questions pour en faire un objectif politique, un engagement concret dans la lutte indispensable pour changer fondamentalement de société.

La politique du capital accroît les difficultés pour le peuple et les profits explosent. Nous vivons cette réalité quotidiennement, pour y mettre un terme, il faut lutter, s’engager, c’est ce que nous proposons.