Les richesses créées doivent revenir à celles et ceux qui les produisent, c’est simple à expliquer mais ce n’est pas pour autant que c’est facile à faire comprendre.
Pourtant, lorsque l’on met côte à côte les plans d’austérité de plus en plus durs, la casse des acquis sociaux, la casse industrielle et les résultats chiffrés de cette politique, le constat est frappant : l’explosion des profits est considérable, les distributions de dividendes jamais égalés.

Pour ne prendre qu’un exemple : en 10 ans, le CAC 40 a doublé de valeur (2008–2018) alors que le premier plan d’austérité pour faire face à la « crise » date justement de 2008.
Les dividendes du CAC 40 ont atteint 57,4 milliards en 2018 soit plus 12,8 % en un an. Ils ont augmenté de 62 % depuis 2009, 1 an après la crise. On voit à quoi sert l’austérité, on est loin du bla-bla du « grand débat national ».
Nous avons beaucoup à dire et à faire, beaucoup d’arguments à développer et une perspective politique à faire partager. Beaucoup de débats politiques sont nécessaires à la compréhension d’une situation dont veulent se sortir des millions de travailleurs mécontents de la politique actuelle et qui cherchent une solution.
Notre rôle, répétons-le est essentiel, personne d’autre que nous ne peut expliquer la situation, en désigner les responsable et la cause, de proposer une perspective pour s’en sortir, appeler à la lutte anticapitaliste pour le changement de société.
La campagne pour l’élection européenne est un moment important pour aller au contact, pour inviter les travailleurs à venir discuter avec nous dans les réunions publiques, pour faire partager nos propositions.
Les premiers comptes-rendus des réunions sont encourageants, les débats politiques très intéressants. Cela démontre qu’il faut multiplier les rencontres, inviter largement au-delà de notre appareil militant et de nos adhérents. Notre matériel est prêt, tracts, journal, affiches. La souscription et la tombola sont lancées pour financer notre campagne électorale.
Alors bon travail à tous et place au débat.