751-13/01/2022 L’augmentation des prix de l’énergie actuelle est d’une toute nouvelle espèce : elle ne prend pas la forme traditionnelle du renchérissement du baril du pétrole mais de l’envolée des prix du gaz naturel, du charbon et en corollaire du prix de l’électricité

Cette poussée des prix de l’énergie, qui affecte essentiellement l’Europe et l’Asie, s’explique par l’opposition d’une forte demande soudaine liée à la reprise après la crise pandémique et d’une offre perturbée, en terme de fonctionnement par la crise COVID (maintenance décalée, production ralentie faute de personnel), incendies sur des sites d’exploitation majeurs de gaz naturel en Russie et en Norvège, intempéries au Texas, région productrice et exportatrice de gaz (sous forme liquéfiée), etc.

Si nous en restions là, comme le propose l’Agence Internationale de l’Energie, branche spécialisée de l’OCDE, nous serions tentés de croire à l’effet « pas de chances ».
il ressort que le terme de « crise » n’est pas approprié à la situation de marché actuel : il n’y a pas de pénurie de gaz, ni de charbon (les tensions autour de l’approvisionnement russe de l’Europe ne sont que des effets de manche rhétorique), il existe une reprise de la production que pousse la demande d’énergie à un niveau antérieur à la dépression de 2020, entre les deux, des réajustements notamment en termes de profit ont cours. Car, et personne ne le relève, entre 2014-2019, les prix de l’électricité et du gaz étaient au plus bas.
Nous nous proposons dans le document que vous pouvez joindre en cliquant ici de faire la lumière sur les causes profondes de l'augmentation sans précédent du prix de l'énergie.

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