L’Union Européenne actuelle
-28 pays – 512,6 millions d’habitants
-C’est la 2ème puissance économique mondiale – 23% du PIB mondial – derrière la Chine, devant les USA et l’Inde.
-Parmi les 100 premières entreprises mondiales, 23 sont Européennes, dont Shell (Pays-Bas)- Volkwagen(Allemagne- Total – Carrefour – Engie – EDF - ( France).

-l’Europe est une puissance militaire avec une force d’action rapide prête à l’intervention partout- le budget est de 220 milliards d’euros. Elle est un partenaire stratégique d’ l’OTAN sous la houlette des USA. Europe et OTAN interviennent ensemble dans des pays, comme en Afghanistan , en Lybie, au Moyen Orient, en Afrique.
Les principaux traités qui structurent cette Europe
L’Union Européenne a été créée en 1950 pour renforcer le capitalisme en Europe.
-Le 9 mai.1950 R. Schuman déclarait : « La mise en commun des productions de charbon et d’acier assurera immédiatement l’établissement de bases communes de développement économique, première étape de la fédération européenne ». Elle comprend alors 5 pays : L’Allemagne fédérale, la France, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg.
-Au fur à mesure des traités, elle se structure et s’élargit : 1951, traité de Paris instituant la C.E du charbon et de l’acier -1957 traité de Rome, marché commun élargi à toute l’économie- 1985, libre circulation des personnes – 1988, politique agricole commune(PAC)- 1992 Maastricht, création de la monnaie unique- 2005 : le 29 mai 2005, la majorité des électeurs français –plus de 15 millions- votent NON à l’établissement d’une constitution européenne supranationale ; le gouvernement passe outre, elle est entrée en vigueur.
Le seul objectif des promoteurs de cette Europe, est de supprimer tout ce qui entrave le développement du capitalisme.
La loi de l’Europe capitaliste c’est la surexploitation des peuples des pays européens.
Les gouvernements -de tous les pays - qui se succèdent, de droite ou gauche et gauche unie, sont au service du capitalisme pour imposer ses objectifs.
En France, les gouvernements ont cassé progressivement les nationalisations qui s’étaient développées à la libération (1945-1946). Ils ont tout privatisé. Au nom de l’Europe ils ont cassé les mines, la sidérurgie, le textile… Ils ont attaqué tous les acquis sociaux ; le droit du travail, les statuts, les conventions collectives, réduit les dépenses publiques et sociales. Ils ont favorisé les concentrations capitalistes, les délocalisations.
Seules les luttes des salariés, du peuple, comme les grandes de luttes de 1968, 1995, ont contraint les capitalistes et les gouvernements à des reculs et imposé des revendications.
Le capitalisme doit aujourd’hui aller plus loin pour continuer son développement, dans l’exploitation et vite. Il doit faire encore baisser le coût du travail, imposer plus d’austérité. C’est vrai dans tous les pays. C’est l’objectif fixé à Macron en France.
La situation des peuples d’Europe régresse
Selon l’observatoire des inégalités, l’Europe compte 87 millions de personnes ( 17,3% des européens) qui vivent sous le seuil de pauvreté . L’office européen de la statistique, publie en 2019 : la part des travailleurs pauvres est passée de 7,3% en 2006 à 9,5% en 2016. Chez les personnes sans emploi, la proportion des personnes en risque de pauvreté est passée de 41,5% en 2006 à 48,8% en 2016
Dans le même temps
Les grandes fortunes insolentes s’accroissent, elles valent entre 20 et 60 milliards d’euros (1,4 à 6 millions d’années de SMIC). En France, les plus riches : B. Arnault de MVH, 63,4 milliards – F. Bettencourt de l’Oréal, 37,1 milliard – François Pinault de Kering, 23,8 milliards…
Il ne peut donc pas y avoir de solution capitaliste pour les peuples avec l’Europe capitaliste.
La seule solution pour changer fondamentalement la situation, en Europe comme en France, c’est la lutte contre le capitalisme.
La position des partis politiques français qui présentent une liste de candidats à l’élection européenne du 29 mai :
-« En Marche » c’est Macron pour le développement de l’Europe capitaliste. Les Républicains de L.Wauquiez sont au service du capitalisme, ils veulent développer l’Europe capitaliste – Le Rassemblement National de M. Le Pen ne veut plus sortir de l’Europe ni de l’euro, il est entièrement au service du capitalisme.
Mélenchon avec la France Insoumise, veut changer les traités avec un plan B – le PCF veut désobéir aux traités et veut un nouveau traité avec aussi un plan B – les écologistes, disent vouloir l’écologie au centre de l’Europe – Glucksmann avec le PS veut aussi une alternative pour la justice sociale et l’écologie à l’échelle européenne- B. Hamon aussi.
Tous ceux-là ne parlent pas de l’Europe capitaliste, c’est leur société, ils n’appellent pas à lutter contre l’Europe capitaliste, encore moins à en sortir, le capitalisme est leur société, ils veulent juste l’aménager. Leurs « solutions » sont de fausses solutions, le capital peut dormir tranquille avec eux.
Notre Parti appelle à lutter contre l’Europe capitaliste, pour le changement.
Nous disons Non à cette Europe- là. Nous combattons le capital pour l’abattre et construire une société socialiste dans notre pays, en Europe et dans le monde
Notre conception pour l’Europe :
Nous voulons que soient respectées les nations, leur souveraineté, l’indépendance nationale. Nous sommes contre tout organisme supranational – nous sommes pour une véritable coopération dans tous les domaines – pour la coopération pacifique, une politique de paix, de désarmement, pour la disparition de l’OTAN et de tous les pactes militaires.
L’enjeu aujourd’hui
Ce n’est pas de faire croire qu’on peut mettre un peu de social dans l’Europe capitaliste
L’enjeu c’est : est-ce que les capitalistes vont pouvoir continuer à imposer toujours plus d’exploitation, d’austérité aux peuples, ou parviendrons-nous à les faire reculer par la lutte, tous ensemble. En France nous appelons à la lutte sans concession contre cette Europe capitaliste.
Notre liste de candidat( e)s conduite par Antonio SANCHEZ, secrétaire national, sera la seule à appeler à dire : NON à l’Europe capitaliste.
Agissons tous ensemble. Tous ensemble, nous représentons une grande force
C’est la lutte de classe qui fera avancer l’exigence de changement et non des compromis avec le capital en Europe, comme en France.