756-08/02/2022  Arcelor Mittal : Va fermer 3 de ses 5 hauts-fourneaux français. Le géant de l'acier prévoit « d'investir », avec « le soutien de l’État », 1,7 milliard d'euros dans des installations moins émettrices de CO 2, à Fos et à Dunkerque.

 10 ans après la fermeture des 2 hauts-fourneaux de Florange (Moselle), en 2011, Arcelor Mittal s'apprête à renouveler la même opération pour 3 de ses 5 hauts-fourneaux qui lui reste en France, progressivement d'ici à 2030, 2 des 3 hauts-fourneaux de Dunkerque (Nord) et 1 des 2 de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

Le groupe n'a pas souhaité préciser quelle part de l'investissement total sera financé par les subsides publics. Les règles européennes limitent le soutient de l’État "à hauteur de 30 % des investissements" indique-t-on à Matignon.
La direction d'Arcelor Mittal « espère » que la moitié des 10 milliards d'euros d'investissements prévus par le groupe en Europe sera couverte par des subventions !!!
« Le soutien public sera suffisant pour rendre les projets français viables » assure-t-on dans le groupe.
La casse des fonderies françaises continuent, les prévisions pour décentraliser dans les pays à moindre coût prévoient la suppression selon des chiffres « officieux » de l'ordre de 5 200 emplois sur les 13 500 salariés, d'ici à 3 ans !!!

Donges : Les travailleurs sous-traitants d'un chantier de la raffinerie Donges, encore non payés !!!
A la raffinerie de Donges, les travailleurs roumains et italiens (une cinquantaine) sont confrontés à la même situation que l'été dernier.
Ayant œuvré les mois de décembre et janvier et toujours pas rémunérés à ce jour !!!
La plupart des contrats se sont terminés mais le syndicat CGT à enjoint les travailleurs à rester sur place.
Déjà en 2021, une situation similaire s'était produite. Ce procédé d'exploitation des travailleurs, digne d'un autre siècle, n'a pas sa place, ni à Donges, ni ailleurs.
Pour le respect, pour la dignité, pour la justice, le syndicat CGT exige que des garanties soient données aux travailleurs et cela dans les plus brefs délais.

L'oligarchie financière au pouvoir : Merci Macron.
Quand la fraude fiscale est un des moyens avec la corruption de réaliser dans les meilleurs délais des profits plus élevés.
« Abus de biens sociaux », « Délit d'initiés », « Manipulation de cours », « Séries d'acrobaties financières, qui ont enrichi les dirigeants », des centaines de millions d'euros détournés par Ernest-Antoine Seillière, ancien dirigeant du Medef.
Perquisition chez l'ancien patron des patrons : le fonds d'investissements Wendel et l'ex-dirigeant du Medef, qui préside son conseil de « surveillance », sont visés par une enquête, pour fraude fiscale !!!
Le fonds d'investissement a d'abord démenti faire l'objet d'une perquisition, avant de le confirmer moins de 2 heures plus tard.
Le Parquet de Paris à ouvert, fin juin, une information judiciaire pour fraude fiscale contre 14 cadres et anciens dirigeants de Wendel.
Les services fiscaux disent avoir constaté, dans les déclarations des cadres visés par les plaintes, des « infractions fiscales graves et intentionnelles » consistant en la minoration de la déclaration d'ensemble des revenus de l'année 2017.
Les responsables auraient élaboré un montage leur permettant de toucher 340 millions d'euros d'intéressement « net d'impôts » !!!
Ernest-Antoine Seillière aurait touché 65 millions de gratification et doit, 40 millions au fisc. Jean-Bernard Lafonta, un ami de mes amis, également inculpé, aurait perçu 150 millions d'euros, et doit, lui, une centaine de millions au fisc.

Hauts-de-France : Plus de 1 million d'euros du km pour « sauver » les petites lignes ferroviaires !!!
Après de longues négociations, la Région et l’État se sont mis d'accord (sur le dos des contribuables) !!!
La 1ère paiera les 2/3 des investissements pour sauver une infrastructure ferroviaire qui appartient au second.
600 millions d'euros pour « sauver » 585 km de lignes, soit plus d'1 million du km, c'est le prix que paiera la Région Hauts-de-France pour sauvegarder ses « lignes de dessertes fines du territoire », alias « petites lignes ferroviaires ».
Sachant que l'infrastructure n'appartient pas à la Région et que les investissements dans le réseau ne sont théoriquement pas de son ressort. La Région paiera en moyenne 73% de l'investissement pour un réseau qui ne lui appartient pas !!!
Abandonné pendant 40 ans par l’État et la SNCF au profit du TGV, le réseau secondaire est dans un état déplorable.
Les Hauts-de-France sont la Région la plus impactée par les suppressions de trains aux départs des gares, plus de 100 par jour. Des retards d'horaires d'1 h 00 à 2 h 00 sont monnaies courantes, mêmes sur les grandes lignes comme Paris-Amiens, où les voyageurs travaillant sur Paris, sont debout dans les couloirs, (ou assis sur les WC) faute de places assisses sur les banquettes dans les wagons de voyageurs !!!
Comme le revendique les cheminot-es et les utilisateurs, il faut revenir à une vraie politique publique des transports, au service du plus grand nombre, avec une nationalisation de l'ensemble de la SNCF, au profit des usagers, et non des actionnaires des réseaux privés installés par la direction de la SNCF et le gouvernement Macron.

Tipiak : Lundi 7 février, la lutte continue.
Alors que Tipiak-Epicerie est en grève totale depuis le 26 janvier, que les 3 sites Tipiak Traiteur Pâtisserie ont cessé le travail depuis le 2 février, les dirigeants pratiquent la guerre d'usure pour faire pourrir le mouvement.
Lundi après-midi, au siège de Saint-Herblain Tipiak Traiteur Pâtisserie, la direction a tenté la fameuse « douche écossaise », en convoquant les délégués syndicaux des 3 sites à une négociation qui en réalité, n'en été pas une...
En fait, rien à discuter sur les salaires, si ce n'est les propositions patronales du départ que rejettent la majorité des personnels. Rien à ajouter, si ce n'est l'éternel discours « la CGT ne veut rien négocier ».
Fou serait de penser à négocier, là où il n'y a rien à négocier.
Les sites Tipiak Traiteur Pâtisserie de Malville et Pontchâteau poursuivent la lutte … Sur le site de Saint-Herblain, les actions vont se modifier sous forme de débrayages (majorité de CDD en grève) afin de continuer la lutte et remobiliser.
Le même jour, la direction, a encore une fois, tenté de faire jouer la division en demandant à ce que les salarié-es désignent d'autres « négociateurs » parmi les salarié-es grévistes, qui ne fassent pas partie de la CGT !!!
Les grévistes ont rejeté cette proposition de la direction en réaffirmant leur entière confiance en la délégation CGT.
Notre parti révolutionnaire Communistes soutient les salarié-es de Tipiak dans leur lutte. Un message de soutien leur a été envoyé et une participation à la caisse de grève, au nom de notre candidat à l'élection présidentielle, Louis-Daniel Gourmelen leur a été transmise.
Dernière-minute : Les salarié-es de Tipiak traiteur (Malville, Saint-Herblain, Pontchâteau) après 9 jours de grève ont obtenu une augmentation de 3,3% et ont suspendu leur mouvement de grève.
Tipiak-Epicerie de Saint-Aignan-de-Grandlieu : Après 19 jours de grève, les salarié-es ont décidé de reconduire le mouvement et de se rassembler lundi 14 février, devant le siège de l'entreprise à Nantes.

Métallurgie : Lundi dernier, au siège de l'UIMM, à Paris, se tenait la dernière réunion de négociations démarrée en 2016, de la Convention Collective Unique pour le secteur de la métallurgie (1,5 million de salarié-es).
Jusqu'à présent seul un texte national existait, 1 pour la sidérurgie, 1 pour les ingénieurs et cadres et 76 accords territoriaux pour les non-cadres.
Le texte national dont l'application démarrera en janvier 2024 va couvrir un large champ : une nouvelle grille de classification des emplois et les minimas sociaux associés, le temps de travail, comprenant un nouveau volant d'heures supplémentaires « à la main des entreprises », et la « protection sociale » avec une couverture prévoyance étendue aux non-cadres.
3 des 4 syndicats représentatifs majoritaires (CFDT, CFE-CGC et FO) ont signé le texte destiné « à préparer l'industrie de demain » !!!
« La prime d'ancienneté », « la classification des emplois » était pour nous l'ossature de la future convention se félicite le président de l'UIMM !!!, ce que le responsable CGT Métallurgie qualifie de « recul social historique » pour tous les métallos du pays.
Les territoires ont jusqu'au 30 juin pour négocier des dispositifs complémentaires et les entreprises vont devoir intégrer tous les changements de la nouvelle convention, dont la nouvelle grille de salaire, au 1er janvier 2024.
La FTM CGT l'affirme une fois de plus, il n'y a pas d'équilibre dans ce dispositif conventionnel. Cette convention nationale reste dans le moindre coût pour les travailleurs, ceux là mêmes qui créent les richesses dans les entreprises.
Ce dispositif conventionnel de plus de 200 pages est bien loin de reprendre le meilleur de l'existant que nous connaissons, tant dans les territoires qu'au niveau national.

Rapport OXFAM 2022 : Une explosion historique des inégalités !!!
En France, la fortune des milliardaires a augmenté de 86% depuis le début de la pandémie. Cette hausse représente une somme de 236 milliards d'euros, soit assez d'argent pour quadrupler le budget de l'Hôpital Public, ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque français.
En 19 mois de crise sanitaire, les richesses de ces grandes fortunes ont augmenté plus rapidement qu'en 10 ans : entre 2009 et 2019, elles avaient ajouté 231 milliards à leur patrimoine.
Les 5 premières fortunes françaises, ont à elles seules gagnées 173 milliards d'euros depuis le début de la pandémie, soit environ ce que l'état a dépensé pour faire face à la crise sanitaire en 1 an.
5 fortunes possèdent désormais autant que les 40 % des français les plus précaires.
Si ces milliardaires se sont enrichis, « c'est principalement grâce à l'argent public versé sans conditions par le gouvernement et les banques centrales », dont ils ont pu profiter grâce à une montée en flèche des cours des actions.
Ces chiffres sont à mettre en regard de ceux qui en souffraient déjà.
En France, ce sont 7 millions de personnes qui dépendent d'une aide alimentaire pour vivre, soit 10% de la population.
4 millions de personnes sont en situation de vulnérabilité à cause de la crise.
Pour notre parti révolutionnaire Communistes, le seul moyen de renverser cet état de fait, c'est la propriété sociale des moyens de productions et d'échanges et la construction d'une société socialiste pour le bien être du plus grand nombre.

Motion de soutien aux camarades que la Poste veut injustement sanctionner :
Lors du débat sur les salaires organisé par la cellule Université Recherche V-VI le 7 février à Sorbonne Université, les 16 participants ont adopté un texte de soutien aux camarades postiers injustement poursuivis par leur direction de la Poste et ils exigent le retrait des sanctions que la Poste veut leur imposer.
Rappelons que les camarades Antoine et Christophe membre CHST de Lisieux, font l'objet de mesures disciplinaires, suite à de fausses accusations de remboursement abusifs. Cette situation orchestré par la Poste, devrait menée à une décision le 15 février prochain.
Une décision concernant Maria Traoré et Sébastien Baroux, devrait être prise par le tribunal administratif pour une énième fois (cela fait au moins 6 fois qu'ils comparaissent pour les mêmes faits, datant de 2010, faits dont ils sont totalement innocents) en tant que responsables syndicaux ils ne faisaient que défendre un de leur collègue en difficulté avec leur direction, le tribunal administratif devrait donner sa décision le 15 Mars prochain.
Depuis son entrée en capitalisation la Poste n'a de cesse de mettre à mal toutes celle et ceux qui veulent faire respecter les droits des travailleurs, en s'en prenant à eux La Poste espère éradiquer encore plus les droits des travailleurs.
Notre parti est toujours du côté des travailleurs!

JPR-Hutchinson (Amiens Zone) : (350 salarié-es) en lutte pour les revendications salariales.
Alors que l'actionnaire TotalÉnergies annonce un bénéfice record de près de 15 milliards d'euros, les salarié-es de la filiale JPR (fabrication de joints en caoutchouc) sont en grève pour une revalorisation salariale.
Les salarié-es et l'intersyndicale CGT, FO et CFE-CGC revendiquent 3 % d'augmentation générale, avec un talon de 60 euros pour tous, ainsi que la fameuse « prime Total » de 550 euros.
Pour l'instant, la direction JPR propose 2% d'augmentation, les salarié-es continuent la lutte.

SNCF

Sète / Cheminot-es : Le syndicat CGT a déposé un préavis de grève illimitée à compter de ce lundi 14 février à 4 h 00.
Grève contre la suppression de postes de cheminot-es dans les postes d'aiguillage, un préavis qui couvre l'ensemble des personnels de l'équipe Sète-Montpellier, (PRS de Sète, PRS de Montpellier et équipe de graisseurs), ainsi que les agent-es appelés à les remplacer.
Le syndicat CGT indique dans un communiqué de presse, que la modernisation du réseau mis en avant par la direction de la SNCF serait « financé par la suppression de postes de cheminot-es dans les postes d'aiguillages ».
Le projet de réorganisation de suppression de l'aiguilleur au poste d'aiguillage de Sète les week-ends et jours fériés, a été décidé unilatéralement par la direction sans qu'aucune négociation ne soit possible.
La direction a décidé d'appliquer des gains de productivité coûte que coûte, au détriment des conditions de vie et de travail des agent-es, reléguant au second plan la dangerosité de son projet en matière de sécurité pour les circulations et les usagers.
A partir du 1er mars, la SNCF veut faire gérer par un seul aiguilleur la circulation des week-ends et jours fériés, mettant gravement en cause la sécurité des voyageurs.
Les Cheminot-es, avec leur syndicat CGT ne laisseront pas la direction de la SNCF mettre en péril la sécurité des usagers pour une rentabilité financière et la casse du transport public.

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